vendredi 23 octobre 2009

Dagpo Datsang

Je viens de découvrir sur le net ce site avec des photos de Kaïs. Je ne sais pas si vous les y aviez déjà vues.

Exécutions de Tibétains au Tibet

Les nouvelles en provenance du Tibet ne sont pas des meilleures. Hélas, rien de très surprenant.

Et dire qu'on n'arrive pourtant pas à se lasser du samsara !


Hauts et bas

Le renoncement ? Pas si facile.
Le samsara a plus d'un tour dans son sac. On croit avoir décroché, eh bien, non !

Ô mes contemporains, vous vous souvenez de Soeur Sourire et de son "Dominique" ? (ça ne nous rajeunit pas !).

Ses disques ont fait un tabac, international. Mais ce n'est pas elle qui a touché l'argent. C'est quand même elle qui a été inquiétée par le fisc. Et elle a fini par se suicider, en 1985.


jeudi 22 octobre 2009

Lati Rinpoche

C'est en 1978 que j'ai eu le plaisir et l'honneur de faire la connaissance (dans cette vie) de Lati Rinpoche, en visite chez Rinpoche à L'Haÿ-Les-Roses. Ce furent quelques semaines inoubliables.

Je me souviens notamment de l'Enseignement qu'il nous dispensa en Suisse, au Mont Pèlerin : c'était à l'intention spéciale de notre tout petit groupe de Français. Il a choisi pour nous sur le Chapitre de la patience du Bodhicaryavatara.

Je viens de trouver cette vidéo avec de belles photos de lui.
Je pense que certains d'entre vous seront contents de les voir ou de les revoir (pas vrai N ?).

mercredi 21 octobre 2009

Voix bouddhistes

Si vous voulez lire ou relire des transcriptions d'émissions Voix bouddhistes, n'hésitez pas à cliquer.

Recherche d'emploi

Je viens de recevoir ce mail d'un ami qui fait partie du Collectif En but d'aller vers et qui nous (UBF) a considérablement aidé lors de l'arrivée des Reliques du Bouddha en France au printemps 2009.

Je vous transmets, au cas où.

" Bonsoir,

Nous avons besoin de votre aide pour partager cette vidéo :

http://www.youtube.com/watch?v=58Ay6P1kc4U

Brahem est Algérien, son visa se termine. Nous cherchons à lui trouver des contrats pour obtenir un visa.

Si vous pouvez mettre cette vidéo sur votre facebook, faire suivre....
Ca en vaut la peine.

Merci.
J.B. "


Borobodur

Documentaire retraçant la restauration du célèbre temple bouddhiste de Borobudur, en Indonésie.

Interview de S.S. le Dalaï Lama sur RFI

Merci infiniment à Sandrine qui m'a envoyé ce lien, qui pourra sans doute vous intéresser également.

«La Chine doit aller vers la transparence politique»

mardi 20 octobre 2009

"Les âmes errantes"

Comme promis, je me suis renseignée, et je viens vous livrer ce que j'ai retenu des explications gentiment fournies par mon amie vietnamienne Minh Tri Vô, qui est enseignante de Dharma au Village des Pruniers.
Par convention, je mettrai en italiques les ajouts ou remarques de mon cru.

La pratique remonterait à Maudgalyayana, celui des deux disciples principaux du Bouddha Shakyamouni qui était expert en pouvoirs supra-normaux. Il en a donc fait usage pour vérifier où avait repris naissance sa mère, et quand il l'a découverte dans les sphères infortunées, il s'est empressé de demander au Bouddha que faire pour l'aider. Le Guide lui a conseillé de rassembler des méditants avancés à l'occasion des retraites d'été, pour des cérémonies de prières dédiées à sa mère.

Au Vietnam, et sans doute dans d'autres pays d'Asie du Sud-est, le jour de la pleine lune du septième mois lunaire, est dévolu à la piété filiale et au culte des ancêtres (du fait de l'influence du confucianisme, je suppose).
On fleurit les autels aux parents et aux grands-parents, en signe de gratitude, et on dédie la journée aux défunts qui n'ont pas de famille pour célébrer le culte, ainsi qu'aux "âmes errantes", parfois appelées "âmes solitaires".

De qui s'agit-il donc ?
Deux cas de figure se dégagent :

1) des êtres qui, au sortir d'une vie, rencontrent des difficultés pour se réincarner , ce qui me fait penser à ceux que nous appelons en tibétain les bardowa.

En effet, après la mort de quelqu'un, au Vietnam, on célèbre le rituel pour "les âmes errantes" chaque semaine pendant sept semaine, ce qui nous amène à 49 jours si je ne m'abuse.

Le but est de contrecarrer les formations mentales constituant des énergies négatives, qui sinon risquerait d'empêcher l'individu concerné d'aller vers une bonne réincarnation.

2) On peut aussi faire ce rituel longtemps après, et c'est pour cela que, dès qu'il a pu se rendre au Vietnam, en 2007, Thich Nhat Hanh a accompli une très grande cérémonie pour les victimes des guerres.

En fait, à chaque fête bouddhiste dans une pagode, dans l'après-midi est effectué un rituel pour les âmes errantes : elles qui sont considérées comme livrées à elles-mêmes , "sans adresse", et incapables de se diriger par elles-mêmes vers de bonnes renaissances, sont conviées à venir pour prendre refuge dans les Trois Joyaux - ce qui leur permettra d'aller vers un mieux.

A leur sujet, Thich Nhat Hanh utilise aussi le nom de "fantômes affamés" - il s'agit donc probablement des preta, ou encore "esprits avides".

De fait, il y a des cérémonies pour "desserrer " les gorges nouées où ne peuvent passer la nourriture. Effectivement, certains preta sont décrits comme affligés par des noeuds à la gorge, ce qui les empêche d'avaler.

Enfin, notons que, dans une Pagode traditionnelle, seuls certains moines expérimentés savent faire ces cérémonies.
Au Village des Pruniers, en revanche, tout le monde fait des prières et des offrandes de nourriture liquide, etc.

Indignée

Je ne devrais pas, mais n'empêche que je suis indignée : ces jours-ci, dès que je me branche sur Internet, je tombe sur une annonce alléchante qui propose un test gratuit pour déterminer "le jour et le lieu de ta mort" - car en plus, ils sont familiers.

J'ai fini par céder à la tentation et, comme je m'y attendais, j'ai bien vite appris que le résultat de mon test était alarmant. Pour plus d'indications, il me suffisait de faire ceci et cela pour la modique somme de...

Quand je pense à toutes les personnes impressionnables pour des raisons diverses (chagrin, dépression ou autres), je me demande ce qu'on pourrait faire pour les protéger de ces criminels, et je pèse mes mots.

Remarquez que j'ai encore d'autres sujets d'indignations, du genre charters pour Kaboul et autres infamies.

Beaucoup moins grave, mais agaçant (et révélateur que les moeurs n'évoluent pas si vite que ça): ces malheureux qui nous harcèlent au téléphone pour nous annoncer que le magasin truc nous offre tel gadget.
J'ai craqué hier, je le confesse humblement. Un charmant monsieur m'a affirmé que j'étais l'heureuse gagnante d'un article ménager et qu'en plus "mon époux" (le célibat est interdit, ou inconcevable, chez les commerciaux) aurait droit à un appareil photo numérique (la semaine dernière, c'était un camescope pour Lui, Elle restant abonnée aux casseroles).
Eh bien, je n'ai pas réussi à m'empêcher de lui rétorquer : "Et pourquoi pas le contraire ?", après quoi j'ai dû lui expliquer le fond de ma pensée, et il n'est pas sûr qu'il ait compris où je voulais en venir.

Bref, les klesha ont encore de beaux jours devant eux dans ce qui me sert d'esprit.
La patience : quel bel objectif, mais si loin, si haut.

Schisme suite

Suite aux questions soulevées par Ivan à propos du précédent billet sur les schismes, j'ai tout de suite posté une réponse, mais il n'est peut-être pas superflu de revenir encore un peu sur ce point délicat.

Ma première réaction : méfions-nous des mots, et évitons les amalgames hâtifs.

Par exemple, toute faute n'est pas forcément un sacrilège. De même, toute séparation ou autre situation conflictuelle n'est pas forcément un schisme.

Un schisme suppose une situation grave, une scission radicale et violente, notamment en ce qui concerne les vues professées par la communauté d'origine.

Ainsi, quand un nouveau courant se forme au sein d'une religion, il ne s'agit pas d'un schisme, du moment que les valeurs fondamentales demeurent les mêmes.
Sinon, ça entraînerait que toutes les écoles et sous-écoles issues au fil du temps d'un même Enseignement seraient ... non vertueuses ! L'expérience démontre que ce n'est pas le cas, même si sur le moment des débats font rage.

Rassurons-nous donc : pour pouvoir commettre un schisme, il faut disposer d'un "charisme" et de moyens peu ordinaires.
En clair : bien que bouddhistes, nous gardons la liberté de faire bande à part si l'envie (ou le besoin) s'en fait sentir.

D'ailleurs, le précieux lien tissé avec le Maître implique une proximité de coeur et d'esprit, mais n'exige en rien une proximité spatiale (heureusement pour le Maître).

Au secours ! Les klesha sont là.

Comment raisonner pour éviter de déclencher l'armée des facteurs perturbateurs, me demande une amie.

Ah ! Si je le savais autrement que vaguement sur le plan strictement intellectuel !
Car tel est bien LE problème.

Je ne peux ressortir que ce que j'ai retenu sur le plan théorique des Enseignements reçus mais guère appliqués : on ne peut plus rien faire quand la crise est là.

Il faut agir en amont. C'est quand tout va bien et que nous sommes paisibles qu'il conviendrait d'affaiblir le plus possible nos ennemis intimes que sont nos facteurs perturbateurs.
Encore faudrait-il alors réussir à y penser. Sans compter que quand nous nous sentons bien, c'est souvent non parce que nous échappons à nos klesha, mais parce que nous ronronnons sous l'influence lénifiante des finalement plus dangereux d'entre eux car doucereux et hypocrites : la paresse, la distraction, la suffisance (etc.). Et bien évidemment l'attachement.

lundi 19 octobre 2009

Schisme

En réponse à M. qui me demande ce que, dans le bouddhisme, on entend par "schisme", rappelons d'abord que susciter un schisme au sein du Sangha (dge 'dun gyi dbyen byed pa) fait partie des cinq actes non vertueux les plus graves qui soient (mtshams med lnga)*.

Le Sangha ici concerné est le Sangha conventionnel (qui est également objet de refuge), c'est-à-dire un groupe comportant au minimum quatre bhikshu - moines ayant reçu l'ordination supérieure.
En clair, si on provoque une dispute entre trois religieux ou au sein d'un groupe de x personnes parmi lesquelles ne figurent pas au moins quatre bhikshu, il y a certes karma non vertueux et peut-être séparation, mais pas schisme.

Si j'ai bien compris ce que j'en ai entendu dire, entre autres effets secondaires, il devient impossible à quiconque d'obtenir la moindre réalisation spirituelle en un lieu où s'est produit un schisme, et qui est de ce fait qualifié en tibétain de "lieu grillé" (ou carbonisé), en tout cas rendu stérile.
Tout le contraire d'un lieu de pèlerinage, en somme.
Seul remède au cas où : des pratiques de purification bien spécifiques, et pas à la portée du commun des mortels.

* Les 4 autres consistent à - tuer sa mère ; - tuer son père ; - tuer un arhat ; - faire couler le sang d'un Bouddha avec un état d'esprit malveillant.

vendredi 16 octobre 2009

Sangha

Sangha est un terme qui revient fréquemment dans la bouche des bouddhistes, mais pas forcément toujours avec le même sens. Et d'ailleurs pas toujours de manière idoine.

La porte d'entrée sur la pratique bouddhiste est la prise de refuge en les Trois Joyaux (certains parlent des Trois Trésors mais c'est juste une question de vocabulaire) : Bouddha, Dharma et Sangha.

Au sens ultime, un Sangha est par définition un "arya" : quelqu'un qui a réalisé la compréhension directe du non-soi, ou encore de la vacuité.

Au sens conventionnel, Sangha désigne cette fois un groupe d'au minimum quatre bhikshu : moines ayant reçu l'ordination majeure.

J'ignore pourquoi tant de bouddhistes, ou sympathisants, francophones parlent de "la sangha" (en féminisant le mot sous l'influence du latin ou/et de l'italien) pour désigner le cercle des fidèles laïcs d'un Maître.
Si vous avez une explication à me fournir, merci d'avance.

La pire forme de

Les pires paroles de discorde ?
Celles qui éloignent l'un de l'autre un Maître et un disciple.

Le pire vol ?
Celui commis à l'encontre du Sangha (terme masculin : le sanskrit ne se décline pas à l'italienne), ici au sens de communauté monastique.

Les pires mensonges ?
Ceux qui consistent à prétendre (ou à laisser croire) avoir de hautes réalisations spirituelles, alors que...

Tambour tibétain



Avis aux amateurs d'instruments de musique rares : des amis ont un magnifique tambour tibétain à céder, faute de place dans leur appartement parisien.

L'idéal serait que cet instrument à vocation ritualiste retrouve une petite place dans un temple ou une pagode.

Si vous avez des pistes, n'hésitez pas à contacter les détenteurs actuels du tambour.

jeudi 15 octobre 2009

Foi et/ou sagesse ?

J'envie le confort apparent de ceux dont la foi est telle qu'ils ne se posent plus trop de questions.
"Le Maître a dit", est leur réponse catégorique, et ils n'éprouvent pas la tentation de réfléchir plus avant.

Insiste-t-on qu'ils répondent - très honnêtement :
"Mes perceptions sont faillibles. Alors, ..."


Ben oui, mais justement !
Tant que nos perceptions sont faillibles, comment nous permettre de faire foi ... à notre foi ?

Qu'est-ce qui nous prouve que nous l'avons placée dans un objet digne de créance ?

Et surtout, qu'est-ce qui nous prouve que nous avons saisi ce que ledit objet digne de créance tente de nous faire assimiler ? Comment être sûr d'avoir parfaitement compris ce que le Maître a dit et surtout suggéré ?

J'ai entendu dire au cours d'enseignements que, selon le bouddhisme, la foi n'implique pas la sagesse, tandis que la sagesse implique la foi.
La route s'annonce bien longue. Et ardue.

Fichu samsara qui nous englue dans son cercle vicieux et vicié.

La peine de mort au Japon

"Bon" sujet de méditation...

http://blog.mondediplo.net/2009-10-12-La-peine-de-mort-au-Japon-et-le-bouddhisme

mercredi 7 octobre 2009

De magnifiques thangka

Si vous êtes férus de thangka, il paraît qu'il y en a de magnifiques qui sont actuellement exposés au Musée Guimet, pour être précis du 7 octobre au 25 janvier.

Au pays du Dragon : arts sacrés du Bhoutan

A chaque jour suffit sa peine

Réponse d'un moine bouddhiste (d'origine occidentale) à des amis bien intentionnés qui le pressaient de se marier :

"Tu ne te rends pas compte ! Tous les ennuis que tu auras plus tard", lui répétaient-ils (sous-entendu, "quand tu seras vieux , malade et seul").
- Peut-être, mais raison de plus pour ne pas me fourrer dans les ennuis tout de suite..."

Marche organisée par le Village des Pruniers.

Dimanche 11 octobre à 14h au Jardin de l’Unesco


Etre en paix face à la violence

Rendez-vous dimanche 11 octobre à 14h au Jardin de l’Unesco, Paris 7ème Nous demandons l’arrêt de la violente répression exercée sur les moines et moniales bouddhistes par le gouvernement vietnamien.

Retrouvons-nous tous ensemble dans le Jardin de l’Unesco ce dimanche 11 octobre à 14h.

Nous savons qu’il n’y a pas de lotus sans boue, pas de fleurs sans compost et nous avons confiance dans la sagesse des gouvernements. Apportez une fleur avec vous, qui sera déposée sur le Parvis des Droits de l’Homme en symbole d’une réaction non-violente à la situation.

L’énergie de paix qui rayonnera de notre marche, devant les médias, sera un appel ouvert à l’aide de notre gouvernement, jusqu’ici silencieux.

La marche débutera donc à 14h dans le Jardin de l’Unesco, traversera le Champ de Mars, contournera la Tour Eiffel, puis nous traverserons le Pont d’Iéna et monterons, par les Jardins du Palais de Chaillot, jusqu’au Parvis des Droits de l’Homme, où nous nous assoirons en silence pour quelques minutes , après avoir déposé nos fleurs.

A Dimanche...


Help Bat Nha monastery





"Prières pour les âmes errantes"


Journée de prières pour le repos des âmes

A l’occasion des cérémonies d’Ullumbana

* Pour les âmes errantes

* Pour les défunts

Organisée au Au Cimetière Parisien de Thiais

261, Route de Fontainebleau –Thiais 94320

A 14h, le 10 octobre 2009

Les cérémonies seront assurées par les communautés bouddhistes laotienne, cambodgienne, thaïlandaise, sri-lankaise, chinoise, tibétaine et vietnamienne.

Contact :

Mr LE Thach Alain - Spécialiste auprès des communautés asiatiques

Tél.& Fax : 01 46 27 29 42 / 06 20 40 12 59

mardi 6 octobre 2009

Soirée Vesak à Paris

Pour voir ou revoir la soirée Vesak 2009, à l'Hôtel de Ville de Paris, le samedi 16 mai 2009.

lundi 5 octobre 2009

"L'Essence de l'or affiné"

Avis à ceux qui brûlent d'envie d'enfin lire en version française le lamrim du 3ème Dalaï Lama, vous trouverez une traduction agrémentée de commentaires dans :

La Voie de la lumière

par Sa Sainteté le Dalaï-Lama
Aventure secrète 5370
Collection J'ai lu

Choeur pour la Paix

Par une belle soirée de printemps, sur la place du Trocadéro. Le vent était de la partie... (A quand la suite ?)


samedi 3 octobre 2009

Dur, dur

Dur, dur de bien écouter l'Enseignement.

C'est à dire de l'écouter en le rapportant à soi, pour se mieux connaître et se corriger.
Et non de l'écouter pour stigmatiser les errements d'autrui.

Qui trop embrasse...

Vouloir aider est noble.
Mais prendre trop d'engagements, est-ce bien raisonnable ? Est-même "honnête" ?

Et au fond, qu'est-ce qui pousse à accepter trop de tâches ? L'altruisme ou ... l'autochérissement ?
L'amour ou ... l'orgueil ?

Vous aurez compris que je m'interroge sur mes propres comportements. N'allez pas vous sentir visés, surtout.
A moins que nous ne soyons "frères". A moins que nous ne soyons dans la même galère.

jeudi 1 octobre 2009

Séisme en Indonésie

Les mots sont trop faibles devant de telles catastrophes...

Que dire ici, sinon : unissons nos prières pour les victimes.

Assis ensemble dans la paix

Dimanche 4 octobre 2009, à 19 heures, à la Pagode de Vincennes, venons soutenir des monastiques zen, disciples du Vénérable Thich Nhat Hanh, en danger au Vietnam.

www.villagedespruniers.net

http://helpbatnha.org

Isolés, il n’y a pas grand chose à faire. Ensemble, tout est possible !

Dans un esprit de solidarité, la quadruple Sangha du Village des Pruniers (monastiques et laïcs, hommes et femmes) propose une journée de méditation dans le monde entier, le dimanche 4 octobre 2009, en soutien aux monastiques du Vietnam.

Vous pouvez proposer ce dimanche, dans vos centres de pratique et monastères, un temps de méditation et/ou de prières pour les soutenir

OU

si vous êtes Parisien, rejoindre la Sangha du Village des Pruniers à la Pagode de Vincennes ce dimanche à 19 h, avec votre coussin. (Habillez-vous chaudement.)

30 ans

Certains événements d'hier m'ont conduite à me replonger dans mon passé, à chaque instant de plus en plus long, et j'ai "réalisé" - hélas, sans aucun lien avec les étapes de la voie spirituelle - que je suis au charbon, non excusez-moi, au micro depuis 30 ans.

J'ai connu Rinpoche aux Langues'O en l'an de grâce 1973, et pour une fois j'utilise ce terme sciemment et sans aucune connotation de plaisanterie.
C'était début novembre, une semaine après la rentrée, car cette année là, Rinpoche et Ngawang Dakpa se sont absentés les premiers jours pour cause d'initiation conférée par Sa Sainteté en Suisse - Avalokiteshvara à mille bras et onze visages.

Rinpoche a enfin accepté de dispenser des Enseignements sur un mode plus "académique" en 1977-78, après quoi il a séjournée une année entière en Inde. Moi, je n'ai pu y rester que huit mois et demi. Des mois de bonheur à Ganden Datsang.

C'est au retour que les ennuis ont commencé pour moi, quand Rinpoche m'a fait traduire.
C'était la Lettre à un ami, de Nagarjuna. Texte magnifique, certes, mais que j'aurais beaucoup plus apprécié en tant que simple auditrice.

Pour reprendre ma question d'hier, je me suis souvent demandé qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour me retrouver dans une telle situation...