samedi 25 avril 2020

Un bienfait n'est jamais perdu

Il s'appelait Fleming, c'était un pauvre fermier écossais.
Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.

Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un notable, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
Je veux vous récompenser, dit le notable. Vous avez sauvé la vie de mon fils. 
"Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait", répondit le fermier écossais. 
À ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane. 
"C'est votre fils ?" demanda le notable
" Oui !", répondit fièrement le fermier. 
"Je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux nous serons fiers". 
Et le fermier accepta.

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et fut diplômé de l'école de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie-de-Londres. Il consacra sa vie à l'art de la médecine au point d'être connu du monde entier. Le Dr Alexander Fleming a en effet découvert la pénicilline. 

Des années plus tard, le fils du notable jadis sauvé du marécage eut une pneumonie. Qui lui sauva la vie cette fois ?... La pénicilline.
Comment s'appelait le notable ? Sir Randolph Churchill. Son fils ? Sir Winston Churchill.

samedi 18 avril 2020

Question d'état d'esprit

Trois personnes sont en train de tailler des pierres. Passe un quidam qui s'enquiert de ce qu'ils font.
 
Le premier lui répond agacé : Vous voyez bien que je taille des pierres !
Le second en souriant lui dit qu’il construit un mur.
Le troisième illuminé de joie lui annonce qu’il construit une cathédrale !

dimanche 12 avril 2020

L'union fait la force

A l'occasion de Pâques, symbole de joie et d'espérance, je formule des vœux sincères et ardents pour que le monde s'apaise et recouvre la santé - sur tous les plans.

J'espère que la situation surréaliste, digne d'un scénario de sciences-fiction, dans laquelle nous sommes tous plongés, aura également quelques effets positifs à moyen et long termes.

Pour le moment, en plus de respecter le confinement et la distanciation sociale, tout ce que nous pouvons faire - mais ce n'est pas anodin, loin de là ! -, c'est unir nos prières ou, en termes plus neutres, nos pensées positives, pour les victimes directes et indirectes, et pour que la sagesse et l'amour inspirent nos contemporains.
 
Ensemble, nous vaincrons !
 


mercredi 8 avril 2020

Pandémie Remerciements et prières du Vén. Dagpo Rinpoche


Message du Vénérable Dagpo Rinpoche   

Supérieur de la Congrégation Ganden Ling - 77250 Veneux-Les Sablons




En cette période de pandémie, ma gratitude est immense envers celles et ceux qui se dévouent avec abnégation au service de la population, à tous les échelons de la société.



Merci au Président de la République, aux membres du gouvernement et du parlement, aux maires et aux services d’ordre, qui sont en première ligne et s’efforcent de prendre les meilleures mesures possibles au fur et à mesure de l’évolution de la situation.


Merci aux soignants et aux personnels hospitaliers qui accomplissent un travail remarquable avec héroïsme et créativité. 

Merci à tous ceux qui assurent l’approvisionnement et maintiennent les réseaux de communication, si nécessaires à la vie et au moral.


Merci aux agents d’entretien et aux éboueurs, qui sont des acteurs essentiels de l’hygiène et de la santé publiques.


Merci aux enseignants qui assument une charge de travail décuplée et apportent un précieux soutien moral aux jeunes et aux familles.


Merci aux artistes qui mettent leurs œuvres en ligne gracieusement, apportant joie et réconfort.


Merci à tous ceux qui respectent de leur mieux le confinement, la distanciation sociale et les gestes barrières, et protègent ainsi la santé et la vie d’autrui et d’eux-mêmes.



Du fond du cœur, je me réjouis du dévouement et du civisme dont témoignent tant et tant de nos concitoyens. 


Je suis tout particulièrement reconnaissant aux soignants qui en dépit de leur épuisement continuent à travailler dans des conditions difficiles, car ils savent qu’ils constituent l’espoir et le secours des malades et de leurs proches.



À mon modeste niveau, je tiens à participer à l’effort commun. Mon âge, 88 ans, m’interdit d’y prendre la part active et concrète que j’aurais souhaitée, mais en tant que lama, en tant que pratiquant bouddhiste, je prie intensément pour que le coronavirus cesse au plus vite de faire des ravages dans le monde entier, dont l’Europe, et en particulier la France.


Je formule des vœux pour le bonheur, dans cette vie et les suivantes, de tous ceux qui combattent l’épidémie avec courage et altruisme ! 

 À Veneux, le 8 avril 2020




mardi 7 avril 2020

Numéro vert intercultes

Numéro vert intercultes  : 0800 130 00

C'est un numéro d'appel gratuit pour poser des questions à propos de l'accompagnement spirituel ou religieux en ces temps de pandémie de coronavirus (maladie, décès, angoisse, etc.)

Un standard fait suivre l'appel à un référent du culte demandé.



dimanche 5 avril 2020

Du vieillissement

Une méditation en chanson...