mardi 10 mai 2016

Vesak 2016

Tout le long du 4ème mois lunaire dénommé Vesak (Sa ga zla wa en tibétain), les bouddhistes de nombreux pays célèbrent la naissance du Bouddha Shakyamouni, son obtention de l'Eveil et son passage en nirvana.

La première moitié du mois de Vesak est considéré comme particulièrement bénéfique. Comme il est notoire que toutes les actions alors accomplies sont d'une extrême puissance, nombreuses sont les personnes qui multiplient les pratiques verteuses, comme de racheter et libérer des animaux sinon voués à une mort imminente (tshe thar), s'abstenir de viande, etc.

En 2016, la pleine lune du 4ème mois (selon le calendrier tibétain) tombe le 21 mai.
C'est le moment de faire le plein de karma positifs.

UBF - Journée du bouddhisme et Vesak le 21 mai 2016


Journée du bouddhisme et célébration du Vesak
 Le 21 mai 2016
à la Grande Pagode du bois de Vincennes 

Thème  « la méditation bouddhiste aujourd’hui »  

Programme
11 h : ouverture des portes au public
11 h 30 : initiation à la méditation bouddhiste
Restauration (Cambodge et Sri Lanka)
13 h 30 : initiation à la méditation bouddhiste
15 h : conférence et questions-réponses sur le thème "La méditation dans tous ses états", avec quatre intervenants représentant chacun une branche du bouddhisme
16 h 30 : initiation à la méditation bouddhiste
18 h : arrivée des officiels
18 h 30 : discours des officiels
19 h  : cérémonie commune du Vesak (recueillement, bougies, chant de soutras, hommage rendu aux Reliques, procession autour de la Pagode). 
Clôture 21 heures


lundi 9 mai 2016

Faire attention à ce qui en vaut la peine


Lors des transactions dérisoires

Pour acheter ou vendre des chevaux ou joyaux,

On questionne tout le monde, on examine et réexamine.

Ainsi voit-on de tels efforts être déployés

Pour les moindres activités de cette vie.

Bien qu’un bonheur constant au fil des vies

Dépende du parfait Dharma, 

Là, comme des chiens avec la nourriture,

Sans du tout examiner ses qualités,

On révère n’importe quel Dharma rencontré.

(Sakya Pandita)

samedi 7 mai 2016

Le monastère tantrique de Gyutö

Vidéo postée le 24 mai 2012 par TheAwakeSoul


jeudi 5 mai 2016

Lochen Rinpoche à Veneux les Sablons le 28

Dagpo Lama Rinpoche - ses vies, son oeuvre

Lochen Rinpoche à Royan le 8 mai


Lorepa (1187-1250) et la lignée des Lochen Rinpoche


La lignée de Lamas dont Lochen Rinpoche est l'actuel représentant remonte au célèbre Gyälwa Lorepa (rGyal ba lo ras pa) Wangchuk Tsöndrü qui a vécu de 1187-1250.

Parmi les principaux disciples de Tsangpa Gyare Yeshe Dorje, il est considéré comme le fondateur d'une branche de l'école Drukpa Kagyu : Meddruk (sMad 'brug).

Ses œuvres complètes représentent cinq volumes, malheureusement difficiles à se procurer :
 Smad 'brug bstan pa'i mnga' bdag rgyal ba Lo ras pa Grags pa dbang phyug mchog gi gsung 'bum rin po che (Khenpo Shedup Tenzin & Lama Thinley Namgyal, Shri Gautam Buddha Vihar, Manjushri Bazar, Kathmandu, Nepal, 2002).

Selon l'encyclopédie de Dungkar Rinpoche, Lo ras pa dBang phyug bTson 'grus (prononcez : Lorèpa Wangtchouk Tsöndru) naît en 1189, l'année de mouton de feu du 3ème cycle. Son père s'appelle rNal 'byor (Nèltchor), sa mère Me bza sKyid (Messa Kyi).

Dès l'âge de 5 ans, il maîtrise la lecture et l'écriture (pas si fréquent à l'époque, et d'ailleurs même de nos jours).
A 15 ans, il rencontre le Maître Chos rje gTsang pa et se met à son service, mais à 17 ans, c'est par le Maître sBal ti (Bèlti) qu'il est ordonné moine au monastère de sKyor mo lung. Il reçoit de lui son nom religieux - Wangchuk Tsöndru.

Bientôt il doit s'en retourner chez lui à la pressante demande paternelle. Arrivé à la maison, il découvre que son père a arrangé pour lui un mariage... Il refuse net et s'enfuit. Il se réfugie auprès de son Maître Chos rje gTsang pa , qu'il accompagne au Bhoutan.

Commence pour lui une période d'étude intense, tant sur le Vinaya que sur les tantra.

Quand il apprend le décès de son père, il vient effectuer à son intention prières et rituels de la manière la plus développée qui soit. Dédiant tout le patrimoine familial au Dharma, il ne conserve strictement rien pour lui.

De retour au Bhoutan, déterminé à se consacrer pleinement à la pratique, il prononce sept serments : - ne pas retourner au pays ; - ne pas quitter les montagnes ; - demeurer continûment assis en méditation ; - se garder de tout contact social ; - se contenter d'un habit de coton; - conserver le silence ; offrir chaque jour les cent torma.

Son Maître, Chos rje gTsang pa, lui dit qu'il ne devra pas à respecter de tels engagements à jamais : à l'image du Bouddha qui s'adonna aux ascèses six années durant, il suffira qu'il observe ses promesses pendant six ans.

Les six années écoulées, Lorepa revient dans le centre du Tibet avec son Maître, et reçoit à nouveau de nombreux Enseignements de lui.
Las ! Il n'a que 24 ans quand Chos rje gTsang pa quitte ce corps.

Des années durant, Lorepa se livre avec ardeur la méditation dans les montagnes, faisant fi du froid et de la faim – car il ne possède rien, et ne veut d'ailleurs rien posséder. Tout obstacle qu'il rencontre, il le transforme en condition favorable qui intensifie encore sa pratique.

Ainsi obtient-il une sagesse d'une grande puissance, alliée aux pouvoirs supranormaux (clairvoyances, etc.), effets secondaire de sa réalisation du calme mental.

Ayant atteint les qualités nécessaires, Lorepa peut désormais se consacrer à accomplir le bien d'autrui. Sans ménager sa peine , il dispense enseignements et initiations - notamment de Samvara.

Au fil des années, il va établir dans différentes régions du Tibet de très nombreux monastères, dont certains vont beaucoup se développer.
Ainsi, la communauté de dBu ri (proncez Ouri), où il demeure sept ans, compte bientôt plus de mille membres.
On raconte que le monastère dKar po chos lung (Karpo Chöloung, fondé l'année du buffle) accueille plusieurs dizaines de milliers de religieux lors des grands événements. Lorepa y installe comme support de foi de nombreux livres écrits en lettres d'or.

Toute sa vie durant, Lorepa présente une générosité portée au plus au point ; une absence totale d'attachement ; un courage et une persévérance sans faille ; une vaste érudition ; une vive compassion qui le pousse à accomplir le bien d'autrui.
En résumé, il témoigne de toutes les qualités d'un bodhisattva, jusqu'à sa mort en 1250, le 21ème jour du 9ème mois de l'année du chien de fer.

Courte biographie de Lochen Rinpoche

 
Ouf ! Après un parcours épique pour obtenir un visa pour la France (les récents attentats ont de multiples répercussions pénibles), Lochen Rinpoche est arrivé juste à temps pour pouvoir participer aux cérémonies de clôture de la retraite du lamrim d'avril 2016.

Lochen Rinpoche Jangchub Gyaltsen est né dans la région du Dagpo officiellement en 1943, en fait en 1944. Il est le cinquième d'une famille de douze enfants - sept garçons et cinq filles.

Très jeune, il a été reconnu comme la réincarnation du grand Lorepa, anachorète du XIIème siècle détaché des vanités mondaines et qui était le digne disciple d'un disciple de Jetsun Milarepa.

De fait, il montre encore cette fois les qualités d'un ermite aguerri. L'humilité est son blason.
Comment décrire Rinpoche ? Une persévérance et une résistance hors du commun, alliées à une vive intelligence, le tout agrémenté d'une rayonnante bienveillance envers tous, animaux comme humains. Et surtout, surtout, une foi et une vénération totales envers ses Maîtres, tels Dagpo Rinpoche.

Après sept années passées dans son propre monastère – Jara Gartog -, vers 12 ans, Rinpoche entre en effet à Dagpo Datsang pour étudier la philosophie, et il prend immédiatement la tête de la classe. Pas pour longtemps : les tragiques événements de 1959 interrompent brutalement ses études.
Son statut de Lama lui vaut aussitôt d'être assigné aux travaux obligatoires.

Il n'a que 15, 16 ans et le voilà en train de construire des routes en altitude. Alors que tant de ses compagnons meurent suite à des accidents et aux mauvais traitements, sa robuste constitution (et son moral d'acier) lui permet de survivre. Quelques années plus tard, sa situation s'améliore notablement quand il est affecté à une équipe de menuisiers. Sa dextérité manuelle le fait très vite apprécier par les militaires chinois pour qui il doit fabriquer tables et armoires. Ce qui lui permet d'obtenir à l'occasion quelques permissions.

C'est ainsi que, quand Dagpo Rinpoche se rend au Tibet en 1987, ils ont l'immense joie de se revoir. Lochen Rinpoche se met au service de son Maître pendant tout son séjour dans leur commune région d'origine.

Puis le travail du bois reprend jusqu'en 1989, année où il est enfin remis en "liberté" - surveillée, bien sûr. Il parvient bientôt à gagner l'Inde.

Il s'installe dans un ermitage non loin de Dharmsala et, durant cinq ans, se consacre à la méditation du Lamrim assidûment.
Dagpo Rinpoche le sort de son ermitage en lui demandant d'aller à Mundgod pour prendre soin des jeunes moines de Dagpo Datsang qui étudient la philosophie au monastère de Drepung Gomang. Lochen Rinpoche décide alors de reprendre ses études, mais … Bientôt, il lui faut aller à Kais pour concevoir et superviser la construction du nouveau complexe monastique.
Mission accomplie avec succès, avec le couronnement de l'inauguration présidée par Sa Sainteté le Dalaï Lama en personne.

Depuis, Rinpoche vit à Kais au sein de la communauté et y assume les fonctions d'abbé, car l'officiel détenteur du titre -
Sa Sainteté le 14e Dalaï Lama - est rarement sur place. :-)

Les causes du bonheur et du malheur

Des non vertus procèdent toutes souffrances,

De même que tous les états infortunés.

Des vertus procèdent tous états fortunés

Et lors de toutes les vies, les bonheurs.

(Extrait du Ratnavali - Guirlande des joyaux), de Nagarjuna)

mardi 3 mai 2016

Autres mondes habitables dans l'univers

Comme quoi il ne faut jamais désespérer : nos scientifiques commencent à admettre l'idée que d'autres planètes pourraient être habitables, voire habitées. :-)

Des espèces avancées ont existé dans l'univers avant nous.

dimanche 1 mai 2016

Ne pas fuire nos responsabilités


Nos proches, ballottés dans l’océan du samsara
Et aspirés par de puissants tourbillons,
Nous ne les reconnaissons pas suite aux morts et naissances. Les abandonner
Et nous libérer nous tout seuls ? Il ne serait rien de plus vil !


(Extrait de la Lettre à un disciple, de Candragomin)