lundi 22 février 2010

Suicide

L'une de nos amies, dépressive depuis longtemps, a mis fin à ses jours mardi dernier.
C'est terrible.
C'est horrible, quand on pense à la souffrance endurée pour en arriver là.

Et le pire, c'est que ça ne sert à rien, sinon à empirer les choses : on ne fait que transporter ses problèmes d'un endroit connu à un autre, inconnu, qui va être probablement pire encore.

Alors, si vous voulez bien unir vos prières aux nôtres pour Annie et tous ceux qui sont dans des galères comparables, merci du fond du coeur.

NB Le tournesol du billet précédent illustre bien notre situation. L'Abbé Pierre était décidément un grand personnage.

Conseil de l'Abbé Pierre

dimanche 21 février 2010

Madère

Les tragédies se succèdent et se ressemblent - hélas - étrangement.
A quand notre tour ?

Non, non, je ne verse pas dans le "catastrophisme" à tous crins.
Mais outre des sentiments de sympathie, dont je vois ô combien ils manquent d'équanimité, envers les victimes, l'idée commence à émerger dans mon esprit qu'il serait peut-être bien temps d'aller vers l'essentiel.

Si, j'ai écrit "vers", et non pas "à", car ... ce n'est pas dans la poche : avant de pouvoir espérer arriver au but, c'est qu'il faudrait se mettre en chemin.

vendredi 19 février 2010

Le Bouddha avait de l'humour

C'est ce qu'affirme le Professeur Richard Gombrich*, professeur émérite à Oxford :

L'étude croisée des textes bouddhiques et de ceux des autres courants religieux, comme le védisme et le jaïnisme, m'a par exemple révélé que non seulement le Bouddha connaissait à fond les textes de ses rivaux, mais qu'il faisait preuve d'un grand humour en les commentant. Cet humour n'a pas été perçu par ses disciples, confits en dévotion, qui ont transcrit trop rigidement ses paroles... La discussion qu'il fait de la conception jaïn du karma est passionnante. Je suis d'accord avec vous, dit-il, sur ce qu'est un bon ou un mauvais karma. Mais le karma n'est pas, comme vous le croyez, une sorte de poussière qui recouvre l'âme. C'est un processus dynamique, ni entièrement déterminé, ni entièrement contingent, qui laisse toute sa place à la liberté et à la responsabilité individuelles. Quelle audace, dans l'lnde antique, que d'affirmer que chacun est maître de son destin !

Cf. "Nouvel Observateur" n° 2228

jeudi 18 février 2010

Montrer l'exemple

Je viens de lire le petit mot de Fred (que je remercie de sa fidèle participation), et si je ne puis qu'être d'accord avec lui quand il dit souhaiter que les religieux aient à coeur de montrer l'exemple, sa remarque m'a inspiré quelques questionnements, qui partent un peu dans tous les sens.

"Ne pas montrer le mauvais exemple" équivaut-il exactement à "montrer l'exemple" ? J'ai comme l'impression qu'il y a une nuance.

Si la prise des voeux de bodhisattva est fondée sur l'altruisme, l'entrée en religion est fondée (si elle est authentique) sur le renoncement. Le renoncement est-il forcément associé à l'altruisme ?

Objectif : "Montrer l'exemple".
OK Mais comment ? Jusqu'à quel point ?

Imaginons quelqu'un qui montre l'exemple d'un vif renoncement.
Va-t-il être reconnu par tous comme un modèle à suivre et susciter une admiration unanime ?
J'ai franchement un doute - Cf. Jetsun Milarepa.
Cf. le Pasteur Vernier dont je vous ai naguère parlé, qui était un personnage extraordinaire, mais qui a soumis ses proches à de rudes épreuves : pas facile de vivre avec un saint quand soi-même on conserve des attachements ordinaires.

Bouddhisme et bouddhistes suite

Il n'y a pas plus tard que deux jours, une amie m'a téléphoné pour me faire part de sa surprise, et plus exactement de son indignation, à propos de faits et agissements d'une de nos relations communes, une nonne bouddhiste d'origine française qui habite à l'autre bout du monde.

Et mon amie de me dire qu'elle lui avait fait confiance à cause de la robe qu'elle portait. Robe dont elle la jugeait désormais indigne.

J'ignore ce qui s'est passé, et je ne tiens pas à le savoir.
Mon propos est que je suis étonnée qu'on puisse s'étonner qu'une personne revêtue d'un habit monastique ne donne pas toujours l'apparence de la perfection.
Ne dit-on pas de par chez nous : "l'habit ne fait pas le moine".

Surtout, moi qui suis moniale, je puis affirmer que, si j'ai fait le choix d'entrer en religion, c'est bien parce que je ne suis nullement parfaite : à mes yeux, la voie religieuse n'est pas "un ascenseur social" (pour les femmes, ce serait plutôt le contraire d'ailleurs) ; non, c'est un chemin mieux balisé que la voie laïque pour essayer d'aller vers un mieux et de progresser peu à peu.

A franchement parler, je ne vois pas l'intérêt, pour quelqu'un de parfait, de faire une telle démarche, à part pour montrer l'exemple bien sûr.

Bouddhisme et bouddhistes

Jeudi dernier, en dépit de la neige et le verglas, j'étais au Couvent de l'Annonciation rue du Faubourg Saint Honoré, et en compagnie du Frère Thierry-Marie et du Frère Benoît, j'ai eu l'honneur et le plaisir d'y parler de "la place de la femme dans le bouddhisme".

Après réflexion, je maintiens mon opinion que, dans le bouddhisme, la place de la femme n'est pas si mal que ça, puisque le Bouddha a tout à fait admis de lui donner accès à l'Enseignement, lui permettant ainsi d'obtenir les plus hautes réalisations.
Nombre de disciples femmes du Bouddha sont d'ailleurs devenues arya (en obtenant la compréhension directe de la vacuité), voire arhat (en obtenant la libération du samsara).

Modifions légèrement la question, et ainsi l'angle de vision :
Quelle est la place de la femme chez les bouddhistes ?

Voilà qui est sensiblement différent.
Cette fois, il ne s'agit plus de ce qu'a dit et fait le Bouddha Shakyamouni, mais des interprétations des membres de la communauté, dont a priori la plupart relèvent encore du samsara, et partant, des sociétés dans lesquelles ils vivent.
Lesquelles sont, comment dire, assez souvent régies par ces messieurs.

Néanmoins, on peut constater des variantes non négligeables en fonction des cultures ambiantes et des époques. Et ça n'est sans doute pas prêt de cesser.

Tenez, pas plus tard qu'au mois de janvier, une délégation de l'UBF s'est rendue en Thaïlande pour remercier le Grand Patriarche de nous avoir généreusement donné en mai dernier des Reliques du Bouddha.
Lors de la visite du grand monastère de Dhammakaya à Bangkok, le Président de l'UBF (marié et père de famille) a été invité à monter à l'étage supérieur du temple, pour admirer les milliers de statues qui y sont disposées ; la Vice-Présidente (une moniale) a eu le droit ... d'attendre au pied de l'escalier.
Le plus amusant est que ce monastère a été fondé par une femme.

Mönlam suite

A partir du Cinquième Dalaï Lama ( 1617-1682), et jusqu'en 1959, pendant la période du Mönlam, Lhasa était placée sous la férule (aux sens propre et figuré) des moines du grand monastère de Drepoung, dont était issu le Grand Cinquième, et qui abritait sa maison* devenue le siège du gouvernement depuis son avènement en 1642.

Une autorité ferme, et même souvent brutale.
Les moines policiers, aux larges épaules rendues encore plus impressionnantes par des épaulettes, brandissaient de longs bâtons de plus de trois mètres, et n'hésitaient pas à s'en servir pour châtier les "délinquants" irrespectueux de la règle qu'ils avaient édictée.

* Contrairement à ce que le nom laisse supposer, le Gaden Phodrang, Palais du 5ème Dalaï Lama, siège de son gouvernement et depuis lors, nom du gouvernement lui-même, eh bien, le Gaden Phodrang n'était pas du tout situé à Ganden, mais à Drepoung. Aujourd'hui, il se trouve à Dharamsala.

mercredi 17 février 2010

Le Bouddha Shakyamouni de Lhasa

Jo'o (Jo bo), qui signifie "Seigneur", est le nom du célèbre Bouddha qui trône au Jokhang - "le sanctuaire de Jo'o" - à Lhasa.

Quand Je Tsongkhapa instaura la fête du Mönlam, il marqua l'évènement en offrant un précieux diadème à la statue, amenée au Tibet par l'épouse chinoise du roi Songtsen Gampo.

Mönlam

A vos bougies !

C'est aujourd'hui (3ème jour du 1er mois lunaire - le 2 a été doublé cette année) que débute le Mönlam (smon lam chen mo), littéralement "la Grande Prière", qui va se terminer en apothéose le 15ème jour avec la "grande fête des miracles" (cho 'phrul dus chen)

Cette période commémore les joutes en pouvoirs supranormaux, qui opposèrent autrefois à Shravasti le Bouddha Shakyamouni et six grands Maîtres hindouistes, et dont le Bouddha sortit vainqueur.

Depuis que Je Tsongkhapa institua le Mönlam à Lhasa, en 1409, c'est sans doute l'une des plus grandes fêtes tibétaines. Jusqu'aux heures noires de l'histoire récente (révolution culturelle notamment), la seule interruption avait duré quand même vingt ans, au début du XVIème siècle, quand les autorités karma-kagyu de l'époque avaient tenté de mettre au pas leurs rivaux gelugpa.

Traditionnellement, c'était durant le Mönlam placé sous la présidence du Ganden Tripa (le chef suprême de l'école gelugpa) que se déroulaient les examens finaux des geshe lharampa, le titre le plus prestigieux chez les érudits gelugpa.

dimanche 14 février 2010

Un exemple ?

Je ne sais pas si c'est vrai ou pas, mais l'histoire d'un richissime Anglais qui aurait décidé de renoncer à sa fortune, convaincu que l'argent ne fait pas le bonheur, est intéressante de toutes façons.

Losar

En un mot :
Tashideleg (= tous mes voeux)

vendredi 12 février 2010

Festival de l'imaginaire

Cette année encore, le Festival de l'Imaginaire, à Paris et en en régions du 3 mars au 25 avril, propose une invitation au voyage.
Parmi la riche programmation du festival, l'Asie a la part belle, qu'il s'agisse de spectacles ou d'expositions.

- Nous proposons en effet un "Regard sur Taiwan", qui associe trois spectacles de compagnies taïwanaises - 1/2 Q, Gang-a-tsui Theater de Taipei, Liao Wen-Ho - et une exposition d'artistes contemporains taïwanais - "Généalogies", à la galerie frederic moisan.

- Le festival fait également escale au Kerala, avec les représentations de Krishnanattam ouvrant le festival, occasion rare d'assister à ce théâtre rituel hors du sanctuaire d'origine, et deux maîtres de Mohini Attam reconnues internationalement, Kalamandalam Kshemavathy et Kalamandalam Leelamma.

- D'Inde et d'Indonésie, les figurines de l'exposition "Ombres du Râmâyana", à Vitré, proposent une introduction au théâtre d'ombres, en regard avec les dessins satiriques contemporains de Dani Iswaedana, artiste javanais.

- Les mélomanes, quant à eux, seront comblés par le concert de l'ensemble coréen Baramgot, emmené par le jeune compositeur, flûtiste et percussionniste Won II, et par la cérémonie des moines tibétains du monastère de Nechung, qui clôturera les spectacles du Festival.

mercredi 10 février 2010

Vesak 2010 à Paris

Vesak 2010 - Fête de la lumière

A l'occasion du Vesak, l'UBF propose une veillée ouverte à tous à la Grande Pagode le jeudi 27 mai de 18h à 22h.

Les participants sont invités à venir chacun avec une bougie, en offrande au Bouddha. La soirée sera consacrée à des prières et des méditations en commun.

Nous vous remercions par avance de bien vouloir faire largement circuler cette information.

Le concours de bénévoles (accueil, etc.) sera également le bienvenu.

Contact : UBF

Soirée tibétaine

La Raffinerie, un lieu atypique mais très sympathique aux portes de Paris, propose sa première soirée tibétaine le 18 mars prochain.

Vous aurez l'occasion d'y écouter
le jeune musicien talentueux Tshering Wangdu, et d'y déguser des momos tout frais pour les plus gourmands.

Le programme est en cours de finalisation ; il y aura peut-être aussi un diaporama sur un voyage au Bhoutan - affaire à suivre...

Merci de diffuser l'info autour de vous et de réserver sur le site suivant si vous comptez venir :
https://www.exterieur-nuit.com/nuit-du-monde/217-nuit-tibetaine-sur-les-traces-de-milarepa

mardi 9 février 2010

La peur

M.F. me demande : Selon le bouddhisme, qu'est-ce que la peur ? Quelle est sa nature ? Quels sont ses aspects ?

C'est une question qui revient souvent, car beaucoup de personnes sont étonnées que la peur ne soit pas dans la liste des facteurs mentaux perturbateurs (klesha).

Une raison en est qu'il existe pas mal de type de peurs, tant et si bien que ce que nous, en français, nous appelons "peur" est réparti dans plusieurs rubriques des classifications bouddhistes.

Il y a des peurs utiles, voire salutaires, et d'autres dangereuses. Les unes sont de nature vertueuse, d'autres de nature non vertueuse.

Pour rappel :
On qualifie de "vertueux" ce qui est apte à susciter des résultats heureux, et de "non vertueux" ce qui ne peut provoquer que de mauvais résultats, expérimentés sous forme de souffrance.

Ainsi, la peur des souffrances des renaissances infortunées constitue la première cause de la prise de refuge en les Trois Joyaux. Elle est bénéfique.

La peur des maux du samsara est nécessaire pour développer le renoncement, mais aussi la compassion.

Pensons aussi à des facteurs mentaux vertueux tels que "la honte" et "la gêne", qui retiennent d'agir mal, au fond de peur de choquer ou blesser les autres, et de perdre leur considération.
A nouveau, ce genre de peur est des plus utiles.

Le respect comporte des aspects de crainte, c'est à dire de peur.

Avoir peur de mal faire, ou d'oublier, ou de se tromper, etc. : c'est sans doute en lien avec l'ignorance, mais ce n'est pas forcément non vertueux, loin de là.

A l'inverse, il y a les peurs inspirées par l'attachement, ou par l'aversion, bien sûr par l'ignorance, ou encore par "l'autochérissement" (égocentrisme). Inutile de préciser que cette fois, on est dans le registre négatif.

Mais j'ai bien ... peur de ne pas être capable de faire le tour de la question. Toutes mes excuses.

lundi 8 février 2010

Atisha et ses Maîtres

Atisha (982-1054), l'un des plus grands pandits indiens de tous les temps, fut invité au Tibet pour lancer la seconde diffusion du bouddhisme au Pays des neiges, après environ un siècle d'obscurité et de troubles.

Atisha lui-même avait de très nombreux Maîtres, plus de cent selon certaines sources. Sa manière de les choisir et de les suivre est en soi un Enseignement, par l'exemple.

Ainsi, il est sagement dit dans le bouddhisme que le Maître n'a pas forcément à être "meilleur" que son disciple dans tous les domaines. Il peut suffire qu'il ait quelque chose à lui transmettre dans au moins un domaine.

Atisha, qui suivait le système philosophique madhyamika prasangika, n'hésita donc pas à considérer comme son Maître principal le maître indonésien Serlingpa (Suvarnadvipa Dharmakirti), qui à l'époque ne montrait quant à lui que des vues philosophiques cittamatra.

Oui, mais Gyelwa Serlingpa était Le dépositaire des deux lignées d'instructions permettant de réaliser le précieux Esprit d'Eveil. Et c'est bien pour cela qu'Atisha affronta le long et périlleux voyage de l'Inde à Sumatra pour recevoir ces deux lignées, qu'il transmit par la suite à ses disciples, notamment tibétains.

Autre exemple des plus intéressants : le Maître qui conféra à Atisha la pleine ordination, Dharmarakshita, réputé pour sa compassion exceptionnelle, montrait, disent les sources, des vues vaibhashika.

jeudi 4 février 2010

Nos enfants nous accuseront

Je viens de recevoir ce message par mail. Alors, je fais passer... Ensuite, à chacun de se faire sa propre opinion.

Pour que ce film soit en salle
( film qui dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et des pesticides) il faut qu'un maximum de personnes regarde la bande-annonce dans les 3 jours à venir. Faites passer, même si vous ne le visionnez pas complètement; c'est le nombre de visites dans les 3 jours qui fera le poids... Le voir est encore mieux.


http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce.html

mercredi 3 février 2010

Humour du samsara

Le Costa Rica a, paraît-il, reçu en cadeau de la part de la Chine, un
stade de foot grandiose. Coût 89 millions de $, financé presque en totalité par la République Populaire.

Le stade est quasiment achevé mais ... le Costa Rica a donné à ce stade le nom de : Stade Dalaï-Lama !

Vous imaginerez aisément la réactions des généreux mécènes.

lundi 1 février 2010

"Dieu, la femme, les femmes"

" Quest devenue la femme du Bouddha ? "

Avec le Fr. Thierry-Marie Courau, o.p., théologien des religions, et Marie-Stella Boussemart, moniale bouddhiste de la Congrégation Ganden Ling de Veneux les Sablons

A seize ans, le prince Siddharta Gautama épouse la princesse Yasodhara qui lui donnera un fils, Rahula. Quelle influence sur la vie de celui qui allait devenir « lEveillé », le Bouddha ? De tous les grands prophètes-fondateurs du monothéisme, seul Jésus reste célibataire.

Directeur de lInstitut de science et de théologie des religions (Paris), Thierry-Marie Courau fait le point et a demandé à Marie-Stella Boussemart de parler la place de la femme dans le bouddhisme

Couvent de l'Annonciation - 222 Fbg St-Honoré, Paris VIIIe

Le 11 février 2010 à 20 h 15 - Entrée libre


Pèlerinage en Inde

Buddhist Mahaparinirvana Train

Class of Travel, October 2009 to March 2010

"In the Mahaparinirvana sutra, the Buddha instructs his followers to go to a pilgrimage to Lumbini, Bodhgaya, Sarnath and Kushinagar for attaining merit and noble birth. Buddhism originated in India and the religion was against all forms of austerity. It was in favor of building Stupas, Chaityas and Viharas. You can be a part of the Mahaparinirvana Express and witness the path to enlightenment."

  • Day I – Departure from Delhi (Delhi Safdarjung Station in the afternoon) for Gaya.
  • Day II - Arrive at Gaya in the morning. Visit Bodhgaya. Over night stay at the hotel.
  • Day III - Visit Rajgir & Nalanda. Leave for Varanasi in the evening.
  • Day IV - Arrive Varanasi in the morning. Visit Sarnath. Visit the Ganges for the evening Aarti. In the evening, leave for Gorakhpur.
  • Day V - Arrive Gorakhpur in the morning. Visit Kushinagar. Overnight stay at hotel.
  • Day VI – Visit Lumbini. Return to Gorakhpur. Departure for Gonda.
  • Day VII - Arrive Gonda in the morning. Visit Sravasti. Departure from Gonda for Agra in the evening.
  • Day VIII - Arrive Agra in the morning. Visit the world famous Taj Mahal. Departure for Delhi in the afternoon. Arrive at Delhi (Delhi Safdarjung Railway Station) in the evening.

International Buddhist Conclave in Bihar



Source: UNI (United News of India)

Patna, Jan. 25 -- More than 350 Buddhist scholars and monks from across the world will participate in the two-day 'International Buddhist Conclave' early next month to discuss various aspects of Buddhism and its relevance in the present day world. Being held for the first time at Nalanda, the site of the ruins of over 1,000 years old Nalanda university and the Buddhist culture, situated about 150 km from here, on February six and seven, the conclave would be attended by scholars of more than 50 countries where Buddhism is being followed with great enthusiasm. Among the participating countries are Sri Lanka, Thailand, Myanmar, China, Japan, Hong Kong, Singapore, Australia, The USA, The Philippines, Mauritius, South Africa, Bazil and Mexico, the Bihar State Tourism Department sources said here today.

Highlighting the importance of the global event, the sources said, apart from discussing the present day relevance of Buddhist culture and its growing effect on the minds of the people a number of related seminars and cultural programmes would also be held simultaneously. A number of international tour operators were also expected to participate in the event to discuss ways and means to attract more tourists in the increasingly popular Buddhist circuit comprising Gaya, Bodhgaya, Nalanda, Rajgir and Vaishali within the state.

Meanwhile, the preparations for holding such a mega international event near the famous ruins was on in full swing, the sources said. Chief minister Nitish Kumar would inaugurate the Conclave, while Governor Devanand Konwar was likely to be present on the concluding day, the sources added. More than 350 Buddhist scholars and monks from across the world will participate in the two-day 'International Buddhist Conclave' early next month to discuss various aspects of Buddhism and its relevance in the present day world. Being held for the first time at Nalanda, the site of the ruins of over 1,000 years old Nalanda university and the Buddhist culture, situated about 150 km from here, on February six and seven, the conclave would be attended by scholars of more than 50 countries where Buddhism is being followed with great enthusiasm. Among the participating countries are Sri Lanka, Thailand, Myanmar, China, Japan, Hong Kong, Singapore, Australia, The USA, The Philippines, Mauritius, South Africa, Bazil and Mexico, the Bihar State Tourism Department sources said here today.

Highlighting the importance of the global event, the sources said, apart from discussing the present day relevance of Buddhist culture and its growing effect on the minds of the people a number of related seminars and cultural programmes would also be held simultaneously. A number of international tour operators were also expected to participate in the event to discuss ways and means to attract more tourists in the increasingly popular Buddhist circuit comprising Gaya, Bodhgaya, Nalanda, Rajgir and Vaishali within the state. Meanwhile, the preparations for holding such a mega international event near the famous ruins was on in full swing, the sources said. Chief minister Nitish Kumar would inaugurate the Conclave, while Governor Devanand Konwar was likely to be present on the concluding day, the sources added.Published by HT Syndication with permission from United News of India.

«Consultation de la Souffrance»

Emission de " Sagesse Bouddhiste" tournée au CHU Nord Marseille sur la « Consultation de la Souffrance », première (et encore unique, je crois) consultation de ce genre à avoir été créée en France, en 1998, par le Dr Daniel Chevassut, avec la collaboration du Pr Vincent Moutardier, d'une sophrologue et des équipes soignantes du service

le Dimanche 7 février à 8h30 sur France 2

NB Les émissions sont rediffusées en vidéo intégrale, pendant une semaine sur le site internet: WWW.France2.fr
Programme : Les Chemins de la foi, Sagesse Bouddhiste http://videos.france2.fr/