samedi 24 mars 2012

Fin de vie


Ajoutée le 28-01-2012 par MEMORIALCAEN

Une lycéenne de 16 ans, Alma, vient de remporter le concours de plaidoirie organisé par le Mémorial de Caen.
Elle a choisi pour thème la fin de vie - si vous avez quelques minutes, cela vaut la peine d'écouter son plaidoyer !

Le Mémorial de Caen - Alma Adilon-Lonardoni / Lycée Champagnat - Saint-Symphorien-sur-Coise (69) - http://www.memorial-caen.fr

jeudi 22 mars 2012

Les cinq "sciences mineures"

Outre les cinq sciences majeures, pour accomplir le bien d'autrui un bodhisattva recourt à cinq sciences complémentaires :

* poésie
* théâtre (opéra)
* astrologie
* danse
* langue

Pour prendre un exemple tibétain, Sakya Pandita (1140-1225) porte ce titre de "pandit" parce qu'il avait réalisé les cinq sciences majeures et les cinq sciences mineures, après avoir étudié notamment aupèrs de Danashila, Sugatsshri et Samgsashri.

Les cinq "sciences majeures"

Les pratiques de bodhisattva supposent de maîtriser et mettre en oeuvre les cinq vidyâ (en tibétain : rig pa lnga ; en japonais : gomyô) :

* shabda-vidyâ (sgra'i rig pa) : la science des sons (la grammaire), nécessaire pour s'exprimer de manière claire et juste, et permettre à autrui de comprendre ce qui est ou n'est pas ;

* hetu-vidya (gtan tshigs rig pa) : la science des causes, ou encore des raisons (la logique, la dialectique), nécessaire pour établir la justesse des vues, tant les siennes que celles d'autrui ;

* shilpakamasthâma-vidyâ (bzo ba'i rig pa) : les arts et métiers (arts, techniques, etc.), nécessaires pour venir en aide à autrui sur le plan matériel

* cikitsâ-vidyâ (gso-b'a rig pa) : la science de la guérison (la médecine), pour traiter et si possible guérir les maladies physiques et mentales

* adhyâtma-vidyâ (nang rigpa) : la "science intérieure" - le Tripitaka, les douze sections de l'Enseignement du Bouddha

lundi 5 mars 2012

Sagesses Bouddhistes - De l'amour


Sagesses Bouddhistes - Parlons-nous d'Amour par vchristophe

Emission du 19 Juin 2011
"Parlons-nous d’amour"
Documentaire sur l'amour et la compassion dans le bouddhisme, sur des images du Panthéon Bouddhique du Musée Guimet.

Avec :
le Vénérable Dagpo Rinpoche pour le mahayana - vajrayana
Jeanne Schut pour le theravada
Jérôme Ducor pour le mahayana - paramitayana.

vendredi 2 mars 2012

De la confiance

Une de nos amies demande si le fait d'avoir confiance en le Maître suffit pour être protégé de renaissance défavorable.

Eh bien, cela dépend entre autres * de ce que l'on entend par "avoir confiance en le Maître" ainsi que * du moment concerné.

1) Les Enseignements relatifs à la prise de refuge en les Trois Joyaux - en lesquels le Maître est inclus, et/ou qui inclut les Trois Joyaux - sont des plus clairs :

la confiance (la foi) placée en les Trois Joyaux protège, en ce sens qu'elle suppose et implique l'application des préceptes consécutifs, essentiellement l'observance de l'éthique, à l'éclairage de la loi de causalité.

Dire qu'on "a foi", mais en même temps ne pas faire le moindre effort pour appliquer les instructions, révèle qu'on n'a pas encore réellement foi.

En revanche, la foi en les Trois Joyaux n'implique pas une croyance aveugle en des notions dogmatiques.
Le Bouddha a toujours exhorté ses disciples à réfléchir et vérifier par eux-mêmes.

2) Il est dit que, quand on arrive en fin de vie, le tout dernier moment de pensée ordinaire est extrêmement important, car c'est lui qui porte à maturité le ou les karma qui va ou vont déterminer la prochaine naissance :
un état d'esprit bénéfique favorise le développement de bons karma, d'où une prochaine bonne renaissance ;
un état d'esprit agité, non vertueux, renforce de mauvais karma.

Autrement dit, si la dernière pensée est de l'ordre de la foi, oui, cela protège - pour cette fois - d'une mauvaise renaissance.

En revanche, même si au cours de la vie, on éprouve de la foi/confiance en le Maître (plus généralement, en tout objet digne de foi), si malencontreusement, à l'article de la mort, on se laisse dominer par de la colère, de l'avarice ou tout autre facteur perturbateur, ce sont des mauvais karma qui seront alors portés à maturité...
Les bénéfices de la foi ne seront pas forcément perdus, mais ils risquent de ne pouvoir fructifier que lors d'une vie ultérieure.

D'où l'importance de se préparer à la mort en s'habituant suffisamment à un état d'esprit bénéfique - n'importe lequel : foi, amour, compassion, générosité, éthique, sagesse, etc., etc. - pour qu'il puisse jaillir "naturellement" au moment J.
D'où l'intérêt de la méditation.

jeudi 1 mars 2012

La prière en sept branches


Vidéo ajoutée par le 13 mai 2010

Prière pour faire naître l'esprit d'Eveil altruiste (bodhicitta):
"Animé du souhait de libérer tous les être, je prends Refuge dans le Bouddha, le Dharma et le Sangha jusqu'au plein Eveil.
Pénétré de sagesse et de compassion, aujourd'hui, en présence du Bouddha, j'engendre l'esprit d'Eveil altruiste pour le bien de tous les êtres sensibles.
Tant que durera l'espace, tant qu'il y aura des êtres, puissé-je moi aussi demeurer pour dissiper la douleur du monde."

Autre prière:
"Afin d'établir l'infinité des êtres sensibles dans l'état d'Omniscience, je vais développer la Bodhicitta, l'esprit d'Eveil altruiste.
Je me prosterne avec mon corps, ma parole et mon esprit.
J'offre toutes les choses désirables, celles que je possède comme celles que je ne possède pas, et plus particulièrement j'offre tous les actes que j'ai accomplis avec le corps, la parole ou l'esprit. Pendant tout le temps où mon esprit a été sous l'emprise d'émotions afflictives, j'ai commis des actes négatifs. Cela a été une énorme erreur. Je veux désormais me libérer du joug des émotions afflictives. Je me réjouis des qualités présentes dans mon esprit et dans celui d'autrui.