samedi 31 janvier 2009

Des perceptions

Nous sommes en général très sûrs de nous et n'hésitons pas à affirmer avec conviction : "Je l'ai vu. / Je ne l'ai pas vu." - gage de vérité !
La petite histoire ci-dessous - véridique ! -, que m'a gentiment transmise une amie et qui est tirée du blog de
Frédéric Ferney|), pourrait nous ramener à un peu plus de modestie, plus de prudence, qui sait, plus d'attention ?

"Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « L'Enfant Plaza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C'était un matin froid, en janvier 2007.

Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot.

Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son
premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot. Quelques minutes ensuite, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais il a regardé sa montre
et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard.

Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l'a tiré, pressé mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.

Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars. Quand il a eu fini de jouer, personne ne l'a remarqué. Personne n'a applaudi. Seule une personne l'a reconnu sur plus de mille personnes.

Personne ne savait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix
avoisinant les 100 dollars la place.

C'est une histoire vraie. Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens.
Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions
jamais composées, à côté de combien d'autres choses passons-nous ?"




mercredi 28 janvier 2009

A propos du samsara...

"60 millions de femmes manquent en Inde"

le 23/1/2009 à 15h12 par Juliette Tissot

L’Inde célèbre samedi le premier Girl Child Day, une journée pour sensibiliser les familles à l’urgence de laisser naître les filles. C’est une date symbolique. Le 24 janvier 1966, une femme, Indira Gandhi devenait Premier ministre d’Inde. Entretien avec Bénédicte Manier, auteur de "Quand les femmes auront disparu".
Qu'appelle-t-on les "femmes manquantes" en Asie ?

Ce sont les 163 millions de femmes (nombre estimé par des études démographiques des Nations Unies) qui auraient dû vivre sur ce continent, mais qui n'existent pas : elles ont soit été éliminées par avortement, soit tuées après leur naissance ou bien on les a laissées mourir en bas âge, faute de soins et de nourriture.

L'Asie est devenue le continent le plus masculin au monde, parce que les familles y sélectionnent les naissances au profit des garçons. L'accès de plus en plus facile à l'échographie (bien qu'en Inde les médecins aient officiellement interdiction de révéler le sexe aux parents) et à l'avortement favorise cette pratique. En Inde, il manque ainsi une soixantaine de millions de femmes.

Pourquoi en 2009 la fille est-elle toujours un fardeau pour les familles indiennes ?
Parce que la dot prend de l'importance. Elle est pourtant interdite depuis 1961, mais en réalité, de plus en plus de catégories sociales la pratiquent. La dot prend de l'ampleur parce que le pays entre dans l'ère consumériste : en plus des cadeaux traditionnels (vêtements, argent, têtes de bétail…), les parents de la mariée doivent désormais offrir réfrigérateur, climatiseur, TV, téléphone portable, scooter ou voiture…

Beaucoup de parents économisent toute leur vie ou s'endettent pour payer la dot de leur fille, ce qui les empêche d'accéder eux-mêmes aux biens dont ils rêvent. La dot est donc devenue une charge plus lourde qu'avant. D'autant qu'une dot importante est souvent la clé d'une forme d'ascension sociale : marier sa fille à un homme qui a une bonne situation implique d'offrir une montagne de cadeaux…

Est-ce que ce sont seulement les filles de milieux pauvres qui sont les victimes de fœticides et d'infanticides ?
Justement non, ce ne sont pas les pauvres qui éliminent le plus les filles, mais les catégories les plus aisées et éduquées, où la dot est la plus coûteuse, et où, par ailleurs, il faut absolument un garçon pour transmettre ses biens (ferme, entreprise, maison…).

C'est pourquoi les régions qui voient naître le moins de filles sont les Etats riches (Punjab, Haryana, Gujarat…), et les zones urbaines, plus prospères que les campagnes. Une ville aisée comme Chandigarh, par exemple, ne compte plus qu'une proportion de 77 femmes pour 100 hommes dans sa population.

Dans les villes, les quartiers où vit la classe moyenne émergente (par exemple à New Delhi : Defence Colony, Vasant Vihar, Hauz Khas…) sont aussi davantage touchés que les quartiers populaires. Dans les campagnes, ce sont les fermiers riches. Enfin, dans tout le pays, les hautes castes sont plus concernées que les basses castes. Voilà donc le paradoxe: le développement économique actuel de l'Inde se retourne contre les filles, car il accélère l'inflation de la dot.

On va célébrer le premier Girl child day, pensez-vous qu'il y a désormais une prise de conscience en Inde des conséquences de ce déficit hommes-femmes ?
Oui, la presse indienne parle de plus en plus de l'avortement sélectif, les ONG indiennes font de la sensibilisation de terrain et les autorités lancent des campagnes publiques contre l'élimination des filles. En 2008, le lancement du programme expérimental Dhan Laxmi (allocation de 200 000 roupies aux familles qui élèvent et scolarisent une fille) a aussi beaucoup fait parler de lui.

Et peu à peu, la société indienne réalise que le manque de filles a un prix : beaucoup de célibataires ne trouvent pas de femme, on constate une montée du trafic d'épouses et une hausse des agressions sexuelles envers les jeunes femmes. Au point que la ministre des droits des femmes Renuka Chowdhury a rendu obligatoire l'an dernier les cours d'autodéfense pour filles dans les écoles publiques de New Delhi.

Cela dit, sur le fond, rien n'est vraiment fait pour contrer l'inflation croissante de la dot chez les classes moyennes, ni pour réprimer les milliers de cliniques privées qui prospèrent sur l'avortement sélectif. Les sanctions restent inadaptées à l'ampleur du problème.

Combien de temps faudra-t-il pour rétablir l'équilibre de ce ratio hommes-femmes en Inde ?
Même si l'équilibre des naissances filles-garçons se rétablit dans les prochaines années, le déficit actuel ne sera pas rattrapable. Selon le démographe Christophe Guilmoto, l'Inde connaîtra jusqu'à 2040 un surplus d'hommes supérieur à 15% de sa population adulte masculine : concrètement, cela signifie plusieurs dizaines de millions d'hommes de plus que de femmes. Et donc d'hommes qui devraient rester célibataires.

Ce qui n'empêche pas d'espérer un changement : le pays compte en effet de plus en plus de femmes qui montrent qu'elles ont autant de valeur qu'un homme, et on voit des jeunes couples qui n'affichent aucune préférence pour le sexe de leur enfant. A terme, les mentalités devraient évoluer et il naîtra peut-être un jour autant de filles que de garçons en Inde. Mais pour le moment, on se trouve bien face à une "génération amputée" de filles.


mardi 27 janvier 2009

Pendant que j'y suis

Pendant que j'y suis, je vais également vous présenter, et vous confier, la petite chatte qui règne à la maison depuis bientôt 6 ans.
C'est attiré par elle que Sidouk est venu et a fini par s'installer chez nous, ce qu'elle n'a jamais apprécié...

Le comportement des chats illustre à merveille, je dois dire, ce qui est exposé dans le lamrim et les autres traités, vous savez, dans le chapitre des inconvénients du samsara, ou celui des souffrances états infortunés, sans oublier la section à propos des facteurs perturbateurs, etc.

Priez pour lui


Sidouk (gZigs phrug - Fils de panthère) n'est pas rentré à la maison depuis lundi dernier, le 19 janvier.


Au mieux, il fait une cour effrénée aux chattes des environs. La plus grande probabilité est qu'il ait été heurté par une voiture.

Dans les deux cas, je vous serais très reconnaissante de dédier quelques prières ou autres mérites à son intention : mort ou vif, et il est forcément vif quelque part* - peut-être déjà sous une autre forme -, il en a sûrement besoin.

Merci pour lui, et ça n'empêche en rien de penser en même temps à tous les autres êtres souffrants.

* NB Selon le bouddhisme, la mort existe, mais pas les "morts" : tout être vit, par définition, mais pas toujours dans la même sphère d'existence.

lundi 26 janvier 2009

Choix personnel ?

Une de mes vieilles amies vient de rentrer de Mundgod (Inde du Sud). Elle m'a raconté, entre autres, une conversation qu'elle a eue avec Zong Rinpoche, âgé aujourd'hui de 23 ans, je crois.
Après lui avoir posé plein de questions sur sa vie, en particulier son enfance et ses choix de vie, le jeune Lama a conclu : "Moi, je n'ai pas eu le choix."

Réflexion surprenante de la part de quelqu'un considéré comme ayant transcendé les contraintes de ce bas monde.
Mais souvent, les Lamas se mettent eux-mêmes en scène pour délivrer des instructions qui concernent en fait leurs interlocuteurs.

D'où question : "Au fond, ai-je eu tant le choix que ça ?"
Quelle est la part des karma ? Celle des klesha (ignorance, attachement, aversion et autres) ? Celle de l'éducation et de la culture ambiante ? Et finalement du libre-arbitre ?

La paix dans le monde

Extrait de l'Enseignement de Sa Sainteté le Dalaï Lama à Evry (août 08), diffusé aux Sagesses Bouddhistes le 25 01 09

Transcription de la traduction en français :

"Pour ce qui concerne la paix dans le monde, avec tous ces conflits que nous voyons partout, la seule méthode pour les résoudre, c'est le dialogue.

C'est la seule voie pour l'homme pour résoudre les conflits.
La violence engendre la violence et nous devons la proscrire comme solution.

Donc il est de notre responsabilité, nous qui représentons les grandes religions du monde, de donner nous-mêmes l'exemple, parce que si nous prêchons l'amour du prochain, l'altruisme, la compassion et qu'il n'y ait pas d'harmonie, que nous nous disputions, qu'il y ait même des conflits violents entre nous, comment espérer que les religions vont contribuer à la paix dans le monde ?

L'un de mes buts, au cours de ma vie, est de promouvoir l'harmonie entre les religions."

Texte original (Sa Sainteté s'exprimait en anglais) :

"Now world peace: whenever we face conflicts on different interests, we have to use the method of dialog.
That's human way we have to find solution in through dialog.
If you use force, then counterforce and violence, I think , I believe you have to take it.

So therfore in order to make a better contribution for better method of human beeing to various religion's tradition: harmony, close understanding, respect of others, is very important.
If, ourself, are supposed practionning of compassion, fight each other, then how to make , genuine harmony is very important.
One of my long life commitment is promotting this harmony."

vendredi 23 janvier 2009

Hymne à la joie

Hymne à la joie (Hymne Européen)
Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven

Joie discrète, humble et fidèle
Qui murmure dans les eaux
Dans le froissement des ailes
Et les hymnes des oiseaux.
Joie qui vibre dans les feuilles
Dans les prés et les moissons
Nos âmes blanches t'accueillent
Par de naïves chansons.

Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main
Vivre et s'entraider en frères
Pour un plus beau lendemain,
Plus de haine, plus de frontière,
Plus de charniers sur nos chemins
Nous voulons d'une âme fière
Nous forger un grand destin

Que les peuples se rassemblent
Dans une éternelle foi
Que les hommes se rassemblent
Dans l'égalité des droits.
Nous pourrons tous vivre ensemble
La charité nous unira
Que pas un de nous ne tremble
La fraternité viendra.

Joie immense, joie profonde,
Ombre vivante de Dieu
Abats-toi sur notre monde
Comme un aigle vient des cieux.
Enserre dans ton étreinte
La tremblante humanité
Que s'évapore la crainte
Que naisse la liberté

Joie énorme, joie terrible
Du sacrifice total
Toi qui domptes l'impossible,
Et maîtrises le fatal ;
Joie sauvage, âpre et farouche,
Cavalière de la mort,
Nous soufflons à pleine bouche
Dans l'ivoire de ton cor.

Joie qui monte et déborde,
Tu veux nos cœurs ? les voilà.
Et nos âmes sont les cordes,
Où ton archet passera
Que ton rythme nous emporte
Aux splendeurs de l'Eternel
Comme un vol de feuilles mortes,
Que l'orage entraîne au ciel.

Bouddhisme en Belgique

Mise en ligne du site Internet « bouddhisme en Belgique » :Lien http://www.bouddhismeenbelgique.be/

Ce site Internet a tout d’abord pour ambition de faire découvrir le bouddhisme en Belgique.

Quatre grandes sections sont proposées à l’internaute :
- La partie « qui » : principalement axée sur l’Union Bouddhique Belge (fonctionnement, membres, reconnaissance du bouddhisme).
- La partie « questions » : reprend les « grandes bases » du bouddhisme, sous forme de questions fréquemment entendues.
- La partie « où » : présente chacun des 15 centres membres de l’Union Bouddhique Belge.
- La partie « interview » : exposition de points de vue sur différents aspects du bouddhisme, provenant de personnalités bouddhistes et non-bouddhistes.

Mais vous êtes cordialement invités à participer pleinement à ce site Internet via un forum mis expressément en place (voir la section « Forum » sur le site ou via : http://bouddhismeenbelgique.forumactif.net/).
Il s’agit là d’un espace d’échange d’informations, de savoirs, de critiques et de points de vue. Avec l'espoir que ce mini-réseau, tout d’abord belge mais bien sûr ouvert aux autres pays, pourra devenir un lieu actif et prospère.

Deux grands Lamas

Ling Chogtrul Rinpoche avec Khyongla Rinpoche (alias Blue Jean Rinpoche, vous vous souvenez ? ) - ou deux Lamas pas trop conventionnels !

Impermanence








Avant (au Tibet)
De gauche à droite :
Kyabje Ling Dorjechang
Sa Sainteté le XIVème Dalaï Lama
Kyabje Trijang Dorjechang

Après (en Inde, dans les années 90)
Ling Chogtrul Rinpoche et
Trijang Chogtrul Rinpoche, il n'y a pas si longtemps que ça !

jeudi 22 janvier 2009

Visite à Veneux



Six mois déjà ont passé.

Qu'en avons-nous fait, les uns et les autres ?

Le port du kesa



Pas mal de mes amis me demandent ce qu'est, ce "sac" que portent
nos coreligionnaires Zen.

Eh bien, non, ce n'est pas un sac ! Qu'on se le dise.

C'est un "rakusu", bref un habit distinctif des religieux dûment ordonnés.
En clair, il faut avoir reçu la transmission adéquate de son Maître pour avoir le droit de le porter.

Rinpoche bien rentré


















A l'attention de ceux qui n'habitent pas dans un périmètre rapproché de l'Institut :
Bonne nouvelle !
Rinpoche est bien rentré de son périple de deux mois en Asie. L'avion avait même vingt minutes d'avance...
Dommage pour ceux qui ne sont arrivés à Roissy qu'à l'heure prévue de sortir : 6 h 30 - quand même.

Bon, d'accord, là-bas, il faisait 30° et plus. A nous de réchauffer l'atmosphère autrement.

mercredi 21 janvier 2009

Léger malentendu ?

J'ai l'impression que souvent, lorsque l'on fréquente un centre bouddhiste et qu'on s'en remet à un Maître, on s'imagine - au moins au début - que l'on va désormais pouvoir couler des jours paisibles, sous l'aile tutélaire du Maître.

Que le Maître accorde aide et protection, sans doute.
Mais pas forcément comme on le croyait, pas comme on l'espérait.

Pourtant les biographies des grands pratiquants du passé sont révélatrices.

Le but ouvertement affiché est non pas de cocooner mais de faire progresser. Quitte à mettre au pied du mur. Quitte à "forcer" à se dépasser.

Encore que le terme de "forcer" n'est en rien pertinent : chacun est libre de pratiquer ou non ; chacun est libre de suivre ou non un Maître. N'est-ce pas ?



Se prendre en mains

Pas facile, la voie bouddhiste !

Oh ! Elle ouvre des perspectives extraordinaires : elle nous incite à tirer un parti maximal des potentialités dont notre esprit est dépositaire et à les épanouir, de sorte à réaliser la nature de Bouddha qui se cache en nous.

Oui mais, l'envers de la médaille est que Bouddha et les Maîtres à sa suite disent et répètent qu'en tout et pour tout ils peuvent nous guider, au sens de nous expliquer quoi faire et comment le faire, MAIS qu'ils ne peuvent pas faire le travail pour nous.
D'ailleurs, s'ils le pouvaient, il y a longtemps que ce serait fait !

A croire que, si j'en suis encore là (enlisée dans le samsara), c'est parce que je me suis toujours "reposée" sur les autres...

Jour férié Vesak

Le saviez-vous ?

Le gouvernement français accorde chaque année aux bouddhiste un jour férié, à la date du Vesak, fixé à la pleine lune du mois de mai.

Seulement, voilà, en 2009, ça tombe un samedi - le 9 mai.

Vesak officiel

RÉSOLUTION ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES

Célébration internationale de la Journée du Vesak au Siège de l’Organisation des Nations Unies et dans d’autres bureaux des Nations Unies

L’Assemblée générale,

Considérant que la Conférence bouddhiste internationale tenue à Sri Lanka en novembre 1998 a exprimé l’espoir que la Journée du Vesak, jour de la pleine lune du mois de mai chaque année, serait célébrée sur le plan international, en particulier au Siège de l’Organisation des Nations Unies et dans d’autres bureaux des Nations Unies,
Sachant que le jour de la pleine lune du mois de mai chaque année est le jour sacré le plus important pour les bouddhistes, qui marquent ce jour-là la naissance du Bouddha, son illumination et son décès,

Considérant que, en célébrant cette journée sur le plan international au Siège de l’Organisation des Nations Unies et dans d’autres bureaux des Nations Unies, l’Organisation saluerait la contribution que le
bouddhisme, l’une des plus vieilles religions du monde, apporte depuis plus de 2 500 ans et continue d’apporter à la spiritualité de l’humanité,

Décide que, sans qu’il en coûte quoi que ce soit à l’Organisation des Nations Unies, des dispositions appropriées seront prises pour que la Journée du Vesak soit célébrée sur le plan international au Siège de l’Organisation des Nations Unies et dans d’autres bureaux des Nations Unies, en consultation avec les bureaux pertinents des Nations Unies et avec les missions permanentes qui souhaiteraient également être consultées.

79e séance plénière

15 décembre 1999

S. S. le Dalaï-Lama en France

Dimanche 25 janvier 2009

Sa Sainteté le Dalaï-Lama à Evry et Veneux-les- Sablons
Reportage de Michel Baulez

Sagesses Bouddhistes a suivi Sa Sainteté le Dalaï-Lama en région parisienne lors de son séjour en été 2008. Il fut reçu à Veneux-les-Sablons puis à Evry où l’attendait avec beaucoup d’émotion et de recueillement l’importante communauté vietnamienne KHAN ANH réunie autour du Supérieur le Vénérable Thich Minh Tam.
Réalisation : Michel Baulez

mercredi 7 janvier 2009

Docteur Jean-Pierre Schnetzler

Dimanche 11 janvier 2009 / Changement de programmation

En hommage au Docteur Jean-Pierre Schnetzler, décédé le 4 janvier 2009,
Sagesses Bouddhistes rediffusera l'émission qui lui avait été consacrée le 23 Novembre 2008 :

Portrait d’un bouddhiste occidental, Jean-Pierre Schnetzler

Documentaire de Bénédicte Niogret
Présentation : Aurélie Godefroy
Réalisateur : Michel Baulez


jeudi 1 janvier 2009

Les Fêtes du Nouvel An

Y a-t-il vraiment lieu de se réjouir quand on passe d'une année à l'autre ?

Nombre de maîtres n'avaient pas l'air de cet avis !
Cf. Longdöl Lama Rinpoche qui brandissait son bâton quand des imprudents osaient venir lui présenter "leurs meilleurs voeux de bonne et heureuse année".

Car aborder une nouvelle année, mais non, ce n'est pas un "renouveau". C'est un pas de plus vers la mort, tout simplement.

En fait de réveillon bien arrosé, ce serait plutôt l'occasion de réfléchir à l'impermanence de notre existence conditionnée. Hélas !

Mes voeux du Nouvel An

Puissent tous les êtres rencontrer la Voie et le Maître qui leur conviennent !

Puissent-ils suivre cette Voie et ce Maître à la perfection.

Puissent nos Maîtres (toutes traditions confondues) demeurer jusqu'à la fin du samsara afin d'accomplir le bien des êtres encore imparfaits.

Puissé-je au fil de mes vies ne jamais être séparée de mes Maîtres.

Puissé-je les servir et appliquer leurs instructions, de sorte à devenir capable d'à mon tour aider les êtres qui en auraient besoin !


Au gui l'an neuf


AVEC MES MEILLEURS VOEUX

DE SANTE et DE SERENITE.


Puissent tous les êtres accéder
au plus vite à l'état de Bouddha !


Gras