samedi 29 septembre 2007

Pensons à nos frères birmans

Jeudi après-midi, je suis allée à l'Institut Ganden Ling (Veneux) pour saluer Dagpo Rimpoche qui partait le lendemain matin au Canada.
Alors que je pensais que nous parlerions des activités du centre durant son absence de trois semaines, il ne m'a entretenu que des événements qui sont en train de se dérouler en Birmanie. C'est que lui, Tibétain ayant dû s'exiler suite aux terribles bouleversements survenus en 1959, il sait d'expérience ce que cela signifie, d'être ainsi exposé à tous les dangers d'une répression impitoyable et aveugle.

Rimpoche m'a dit et redit qu'à son avis, tous les religieux boudhistes DU MONDE ENTIER devraient manifester, pacifiquement bien sûr, pour soutenir les Birmans, qui sont des bouddhistes fervents et dynamiques. Il ne cessait de me répéter qu'en de telles circonstances, savoir et ne rien faire est tout simplement honteux. Ah !, me répétait-il, si, pour une fois, tous les bouddhistes de France se rassemblaient, pour prier ensemble, toutes obédiences confondues, et en invitant les autres religions à se joindre à eux. Si les croyants se mobilisent, les politiques ne pourront pas rester sans rien faire... Rappelons-nous l'interdépendance, notion fondamentale du bouddhisme.

Très touché par une intervention de Jane Birkin qu'il avait entendue le matin même à la radio, il a contacté une amie pour entrer en contact avec la chanteuse engagée au grand coeur, afin de lui demander de continuer ses actions et même de multiplier les moyens pour toucher l'opinion publique. En écrivant une chanson pour la paix en Birmanie et/ou en organisant un concert avec d'autres artistes de ses amis. quitte à chanter dans la rue...

C'est comme cela que cette après-midi, nous nous sommes retrouvés sur l'esplanade du Trocadéro, en compagnie de Jane Birkin, pour participer à une manifestation qui a rassemblé 200 à 300 personnes environ. Dont une dizaine de moines Theravadin, ainsi que trois moines et trois nonnes de la tradition tibétaine.

Ce n'est, malheureusement, que le début. Tant que la situation ne sera pas revenue au calme et que le peuple birman ne jouira pas de la paix et de la liberté qui lui sont aussi nécessaires qu'à nous, il importerait que nous lui apportions un maximum de soutien. Sans sous-estimer la puissance de la prière, la force des pensées et des voeux bienveillants.

Puissent tous les êtres, dont en particulier les Birmans, accéder au bonheur et aux causes du bonheur !

1 commentaire:

  1. Signez la pétition pour aider nos frères et soeurs Birmans:

    http://www.info-birmanie.org/index.php?option=com_easybook&Itemid=99999999

    Merci

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