mercredi 15 avril 2015

De l'angle de vision et des perceptions

Comme chacun sait, les yeux à facettes  des mouches leur octroient une vision panoramique.
Par rapport aux humains, les chiens et les chats ont une vision périphérique plus étendue et une meilleure vision par luminosité est faible, mais ils perçoivent moins bien les couleurs et les mouvements lents.

Nos perceptions, sensorielles et mentales, sont tout sauf d'une fiabilité absolue.
Elles dépendent d'un tas de conditions, certaines physiques (oeil à facettes ou non), d'autres non  physiques (opinions, karmas, etc.).

Ainsi, au sein des humains français, les laïcs laïques tiennent à la laïcité, c'est-à-dire à la séparation de l'Etat et des églises, pour protéger le politique du religieux.
La religieuse "laïque" (cad adepte de la laïcité) que je suis tient à la laïcité, pour protéger le religieux du politique.

Comme quoi, l'angle de vision influe sur les perceptions...




1 commentaire:

  1. On pourrait citer également la vision des couleurs. Notre œil ne perçoit que trois couleurs primaires: le rouge, le vert et le bleu. Il est donc incapable de faire la différence entre un "vrai" jaune, c'est à dire une source lumineuse unique de couleur vraiment jaune, et un "faux" jaune résultant du mélange de lumières rouge et verte.

    Nos perceptions simplifient donc énormément la réalité. La raison en est que notre équipement biologique est "fini", c'est à dire doté d'une puissance de traitement limitée, alors que la réalité est presque infinie.

    Cette conversion de l'infini au fini se fait évidemment au prix d'une perte considérable d'information, et c'est l'un des aspects de notre ignorance.

    Selon le philosophe Korzybski, père de la sémantique générale, ces imperfections sont à l'origine de tous nos maux. Il a résumé la situation par cette formule: "La carte n'est pas le territoire". Il existe un vrai territoire, mais notre esprit n'en contient que des cartes imparfaites.

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