La période est difficile. La crise sévit ; le terrorisme fait des ravages ; les catastrophes "naturelles" (pas tant que ça, mais bon...) se succèdent.
Heureusement, de hauts responsables réfléchissent et font des propositions constructives.
Et ils fixent des priorités.
Pour tels, une priorité, voire la priorité, est de bannir tout signe religieux de l'espace public français.
Les dossiers chômage, sécurité et autres questions mineures telles que l'environnement ou l'éducation attendront. L'urgence est la chasse aux signes religieux, sources de tous les vices, de tous les maux.
Ils vont avoir du boulot...
Le chantier est de taille, entre les noms de lieux scandaleusement connotés (Saint/Sainte xxx) à remplacer et les croix qui se dressent par ci par là à faire disparaître du paysage public, sans oublier les prénoms à laïciser - exit les Pierre, Marie, David, Mohammed ; bienvenue aux Brutus, Kevin, Prune, Fêtnat -, la constitution à amender ou encore la loi de 1905 à réformer.
Les programmes d'histoire comme de philosophie sont à revoir de fond en comble.
La langue, la littérature, la musique, la peinture, la sculpture et autres arts à expurger.
Le Frexit à organiser.
Quelques Ambassades de France à fermer, à commencer par celle près le Saint Siège, ou encore en Grande-Bretagne, et plus généralement dans les pays ayant une religion d'Etat. Tant qu'à faire, mieux vaut aussi suspendre les relations commerciales.
Fi du titre de chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran et de la stalle réservée au président français en la basilique du pape à Rome.
Quant aux édifices dénommés églises ou cathédrales, qui relèvent du domaine public depuis plus d'un siècle, il faut au plus vite les nettoyer des vitraux, statues et autres crucifix. Les célébrants (célébrant quoi ?) doivent y porter des costumes enfin conformes aux bonnes moeurs, et réserver les vêtements liturgiques pour un usage strictement privé.
Au fond, le costume mao, c'était une bonne idée, à revisiter promptement.
La fiche de poste s'allonge, s'allonge...
Ainsi, comment pourrait-on tolérer plus longtemps des écoles religieuses sous contrat ; des bâtiments outrageusement cultuels dans les rues au vu et au sus de tout le monde ; des mots aussi connotés que ministre, Elysée, dimanche, pets de nonne, religieuse (le gâteau) et tant d'autres termes usuels ?
Il faut au plus vite rétablir partout de stricts contrôles aux frontières, et veiller à ce que toute personne pénétrant sur le territoire ait une tenue correcte, dénuée du moindre signe religieux. Ainsi, tout barbu doit produire la preuve que ses motivations sont strictement esthétiques, sous peine de rasage ou d'expulsion.
Etc., etc.
Comme quoi les phénomènes sont bien dépendants les uns des autres.
Sitôt qu'on modifie un élément, cela entraîne des répercussions à n'en plus finir, ou presque.
En revanche, la réunion de causes et réunions d'un certain type entraîne forcément des résultats présentant des traits similaires. C'est un point important, qui mérite d'être pris en considération, avec moult applications pratiques dans chaque acte de la vie.
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