dimanche 9 décembre 2018

Bouddhisme / Occident : attention aux mots, ces faux-amis

Bien que connu (de nom) depuis très longtemps en Europe, le bouddhisme commence à y sortir des cercles universitaires depuis très peu de temps, "grâce" à l'arrivée de réfugiés asiatiques bouddhistes.

Seulement voilà, sans encore parler de comprendre, ce n'est pas si simple de se faire une idée à peu près correcte du sens qu'il véhicule.

Outre la richesse même de l'Enseignement du Bouddha, et le contexte asiatique, nous nous heurtons au langage.

J'ai souvent abordé la question sur ce blog, mais au risque de me répéter, ô Amis intéressés par le bouddhisme, s'il vous plaît, veuillez tenir compte que les mots les plus simples n'ont peut-être pas le même sens dans un texte bouddhiste ! C'est même probable, pour ne pas dire certain.

Tenez également compte que les traducteurs et interprètes, pour sincères qu'ils soient, étaient, et sont sans doute encore, plus imprégnés de la pensée judéo-chrétienne que de la pensée bouddhiste qu'ils découvrent à peu près en même temps que vous.

Tant que le bouddhisme ne sera pas "installé" en nos contrées (il faut environ deux siècles, paraît-il), je recommande vivement à ceux qui en auraient la possibilité  l'étude d'une langue asiatique susceptible de donner accès au Dharma, afin d'éviter les amalgames, contre-sens, etc., issus d'une réflexion fondée sur un vocabulaire à connotations inévitablement chrétiennes, du fait de notre histoire.



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