
Atisha qui étonnait tant les rudes Tibétains en se montrant ô combien affectueux avec les animaux, qu'il caressait tendrement tout en leur parlant.
Atisha ne s'adressait-il pas aux moutons et autres yacks qu'il avait sauvé du couteau du boucher, en les qualifiant de "Ma vieille Mère" ? Il faut dire qu'il était quand même le digne héritier du grand Maître Serlingpa, lui-même dépositaire attitré des lignées d'instructions qui permettent de réaliser l'esprit d'Eveil (bodhicitta) : la détermination à devenir Bouddha pour accomplir le bien de tous les êtres, dûment identifiés
comme ayant été si souvent pour soi, au fil des vies successives, des mères bienveillantes.
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