vendredi 21 décembre 2018

Etre content de ce que l'on a

Etre content de ce que l'on a est une qualité fondamentale dans le bouddhisme, "tout simplement" parce qu'elle permet de se sentir heureux, quelles que soient sinon les opinions et cultures, comme le montre le texte ci-après, d'Olivier de Kersauson.

« Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir. Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a. On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre. »

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    ça mériterait un mouvement "bonnets jaunes " ^^ ^^
    plus serieusement, faut reconnaître que la société de consommation (depuis qques décénies pour certains, depuis des temps sans commencement pour d'autres) dans laquelle elle nous maintien dans un 1er cas , ou nous nous maintenons nous même dans un 2ème cas ...., n'est pas pour aider ...
    c'est la raison pour laquelle je ne défile pas dans la rue en gilet jaune (même quand je suis à vélo) ....

    on nous a fait des moutons ou nous nous sommes fait moutons...et un mouton en colère n'en est que plus aveugle. alors face à un troupeau ....
    (après y'en a quand même qui galèrent + que d'autres c'est un fait)

    comme le disait un tristement célèbre humoriste que je ne nommerais pas :
    Tous les travailleurs et les travailleuses de France au plumard, à l'aise, pénardos... une bique , 2 poules , un coq nain...et pénardos ;o)

    zbgbfensky

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  2. :-)

    (Si cette qualité était légèrement plus répandue, on peut supposer/imaginer/rêver qu'il y aurait moins de profiteurs, et une répartition légèrement plus équitable, ...)

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  3. nota,
    Bopnjour,
    Panka Mishra dans son livre "age of anger" décrit le monde économique libérale grosso modo comme suit :
    la politique économique libérale a fait de son peuple des consommateurs à outrance. Le problème vient lorsque les gouvernements sont en situation de ne plus pouvoir satisfaire ce besoin , lequel le peuple est devenu conditionné...

    Bonne fête
    ZBGBFENSKY

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