De manière générale, nous ne connaissons des êtres et des choses que les perceptions que nous avons d'eux, lesquelles
perceptions sont fortement conditionnées par nos karmas, plus précisément ceux qui viennent alors à maturité.
Sans aller jusque là, les madhyamika prasangika admettent qu'il existe des objets à l'extérieur de nous, les sujets percevant, mais aussi que nous ne savons pas grand chose d'eux, puisque nos perceptions sont fortement conditionnées par nos propres karmas.
Les perceptions que deux personnes ont d'un même objet comportent une frange commune - conditionnée par l'objet mais aussi par le support physique (organes des sens, etc.) - et une (grande) partie personnelle, conditionnée par leurs karmas.
Autrement dit, la frange commune est plus grande entre des êtres d'une même espèce, par exemple deux humains, qu'entre êtres d'espèces différentes, par exemple un humain et un cheval.
Merci ! 😊
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