Selon le dictionnaire Larousse, l'éthique est "la partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale." ou encore "l'ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu'un"
Approche bouddhiste
Pour simplifier, l'éthique est un état d'esprit bénéfique qui a la spécificité de nous pousser à éviter des comportements nuisibles - à autrui et/ou soi-même -, et au contraire à agir de manière utile et bénéfique - pour autrui et/ou soi-même.
De manière plus précise, une première définition de l'éthique est "volition de s'abstenir de ..." (tuer, voler, violer, mentir, calomnier, etc., etc.).
Mais la volition - alias karma - est un facteur mental omniprésent, a priori neutre, mais susceptible de revêtir un aspect vertueux ou non-vertueux par mimétisme avec les autres facteurs mentaux participant au même état d'esprit.
Pour rappel ou information
Selon le bouddhisme, toute perception est composée d'une conscience, accompagnée d'un nombre variable de facteurs mentaux :
au strict minimum, les 5 facteurs mentaux omniprésents (dont la volition/karma)
+ x facteurs mentaux, compatibles entre eux (c.-à-d. non contradictoires), qui déterminent la nature neutre, vertueuse ou non-vertueuse de l'ensemble de la perception concernée.
Donc, qu'est-ce qui permet à une volition d'avoir un aspect d'éthique ?
Par définition, les autres facteurs mentaux de la perception à laquelle cette volition participe.En aucun cas, ce ne pourrait être la conscience concomitante, car toute conscience est également a priori neutre, et prend la nature de son cercle de facteurs mentaux.
Questions à creuser
Quels pourraient être les facteurs mentaux susceptibles de permettre que la volition de
l'instant T ait l'aspect d'une observance de l'éthique (éthique ordinaire / éthique de bodhisattva) ?
- Quels facteurs mentaux devraient-ils ou pourraient-ils agir en tant que causes ?
- Quels facteurs mentaux devraient-ils ou pourraient-ils accompagner la volition de l'Instant T ?
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