Un côté réconfortant est que certains font l'effort de ne pas juste céder à la haine, et s'engagent dans des réflexions fécondes.
Voici quelques exemples :
Lettre à ma génération, postée le 20 novembre 2015 par Sarah Roubato
Mon amie M. H., que je remercie, m'a signalé une très intéressante intervention d'un linguiste - Jean Pruvost - sur France Info le 22 novembre.
Voici le résumé qu'elle m'a envoyé :
Il disait qu'il faut arrêter d'utiliser des mots qui donnent de l'importance ou une certaine reconnaissance de noblesse aux gestes barbares, car cela les fait briller aux yeux des jeunes en quête d'identité.
- Arrêter d'utiliser le mot "kamikaze" - plutôt dire: "meurtriers suicidaires".
- Arrêter d'employer le terme "cerveau des attentats" vu que leur cerveau est malade même si ils sont capables de l'utiliser à des fins meurtrières - plutôt dire : "organisateur".
- Arrêter de les appeler avec des grade comme "commandant", mais plutôt les nommer pour ce qu'ils sont : des chefs d'organisations terroristes - les appeler "chefs" en raccourci, pour "chefs de bandes organisées".
- Arrêter de dire "guerre". "Guerre" signifie que l'on est en guerre contre un peuple, une nation reconnue comme telle - plutôt dire "lutte contre le terroriste organisé", car guerre contre l'état islamique revient à les reconnaître en tant qu'état, ce qui les valorisent.
- Arrêter d'utiliser le mot "kamikaze" - plutôt dire: "meurtriers suicidaires".
- Arrêter d'employer le terme "cerveau des attentats" vu que leur cerveau est malade même si ils sont capables de l'utiliser à des fins meurtrières - plutôt dire : "organisateur".
- Arrêter de les appeler avec des grade comme "commandant", mais plutôt les nommer pour ce qu'ils sont : des chefs d'organisations terroristes - les appeler "chefs" en raccourci, pour "chefs de bandes organisées".
- Arrêter de dire "guerre". "Guerre" signifie que l'on est en guerre contre un peuple, une nation reconnue comme telle - plutôt dire "lutte contre le terroriste organisé", car guerre contre l'état islamique revient à les reconnaître en tant qu'état, ce qui les valorisent.
L'idée de ce linguiste est que, plus on leur attribue de termes valorisants, plus ils se sentent forts.
Par conséquence, une première résistance à mettre en place, ce serait la résistance linguistique, en faisant l'effort d'utiliser des termes exacts à propos de criminels organisés à l'esprit détraqué et suicidaires, ni plus ni moins.
Comme cela fait du bien de découvrir cet article : merci infiniment :)
RépondreSupprimerEt quelle vidéo sympathique et judicieuse !