mercredi 25 novembre 2015

Traduire, c'est trahir

Pour rebondir sur la boutade "traduire, c'est trahir", je crains en effet que toute traduction ne soit quelque peu infidèle.

Outre le fait que, d'une langue à une autre, les champs sémantiques des soi-disant équivalents ne coïncident sans doute pas exactement, les mots n'ont pas non plus exactement la même portée, ni la même signification, d'un locuteur à un autre.

Tantôt nous croyons parler de la même chose, alors qu'en fait nous ne donnons pas le même sens aux mots utilisés ; tantôt nous défendons notre point de vue âprement sans nous rendre compte que nos interlocuteurs disent la même chose, mais de façon différente - j'ai souvent observé ce phénomène en réunion ; c'est à la fois drôle, et navrant.

Que faire ?
On pourrait, par exemple, prendre le temps d'écouter vraiment l'autre, avec attention, et avec respect. Cela pourrait sans doute favoriser une meilleure compréhension mutuelle. :-)



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