lundi 30 novembre 2009

Regardons les choses en face

Il est dans notre nature de décliner et de vieillir. Impossible d'y échapper.

Il est dans notre nature de tomber malade. Impossible d'y échapper.

Il est dans notre nature de mourir. Impossible d'y échapper.

Il est dans notre nature d'être un jour séparé de ce que nous aimions. Impossible d'y échapper !

Nous sommes dépositaires de nos karma et nous en sommes les héritiers. Nous naissons d'eux, nous sommes conditionnés par eux et nous dépendons d'eux. Que nos karma soient bons ou mauvais, nous en sommes les héritiers.

2 commentaires:

  1. Bonjour Marie-Stella,
    Je me souviens, il y a quelques mois, une personne avait publié un commentaire dans ce même blog qui citait justement ce texte.
    D'où provient-il ? D'un maître de la tradition théravada ?
    Ou peut-être d'un soutra du Bouddha ?
    En tout cas, sans fioritures, sans complaisance, il fait mouche !
    À inclure dans les méditations sur l'impermanence et la mort.

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  2. Bonjour Ivan,

    On trouve ces déclarations dans plusieurs soutras, dont certains relèvent du tronc commun, ainsi que dans de nombreux Enseignements, y compris de Maîtres Theravadin.

    Jadis Geshe Potowa, aujourd'hui Rinpoche (et maints autres Maîtres), énoncent et répètent ces vérités premières, en les formulant de diverses manières.

    Ainsi, quand on rapportait à Geshe Potowa que x ou y venait de tomber malade ou de mourir, il répondait (paraît-il) que c'était normal car x ou y avait la nature d'être malade et de mourir.
    Pourquoi s'en étonner ?
    La nature du samsara n'est-elle pas justement "souffrance" ?

    N'empêche qu'entre la théorie et la pratique, il y a un pas difficile à franchir.

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