La pratique du Dharma consiste en bonne partie en la préparation de la mort, qui est inéluctable.
Il vaut donc mieux éviter la politique de l'autruche, et y penser bien à l'avance pour ne pas être désemparé, voire terrifié, au moment fatidique.
Outre les préparatifs à effectuer sur le plan spirituel (observance de l'éthique et des autres paramitas), il est recommandé de régler ses affaires sur le plan matériel, pour ne pas être gêné par cela en fin de vie, et pour ne pas laisser la corvée aux proches.
Quelques documents à rédiger en toute quiétude - les écrire ne fait pas mourir plus vite, au contraire :
- testament
- directives anticipées
- déclaration d'une personne de confiance.
Pas de panique : dans les trois cas, on pourra modifier les documents aussi souvent qu'on le souhaitera.
Fiches téléchargeables sur site internet du ministère de la santé www.sante.gouv.fr
Rubrique Usagers
Comment disposer du corps pour assurer la meilleure "transition" possible:
RépondreSupprimerCrémation ou pas crémation ?
Crémation, inhumation ou autres : aucune différence pour le principal intéressé : il a définitivement quitté ce corps.
RépondreSupprimerLe plus simple est de suivre les coutumes locales, ou les souhaits des survivants.
N'y a-t-il pas contradiction entre :
RépondreSupprimer"aucune différence pour le principal intéressé : il a définitivement quitté ce corps."
et
"Dans le bouddhisme, il est conseillé de laisser en repos le corps tranquille après le constat de la mort clinique, de préférence environ trois jours." ?
La deuxième phrase laisse entendre que dans les trois jours qui suivent la mort, ce qui arrive au corps pourrait influencer l'être qui a quitté ce corps. A moins qu'il n'y ait une autre raison pour laisser le corps tranquille.
Ce qui amène une autre question. Dans notre civilisation, la toilette mortuaire a lieu en général le jour-même du décès, ce qui implique pas mal de manipulations du corps. Faut-il que je demande dans mon testament à ce qu'on ne fasse pas de toilette mortuaire ?
La mort clinique (arrêt de la respiration, etc.) et la mort véritable (l'esprit quitte définitivement le corps) ne sont pas forcément simultanées.
RépondreSupprimerQuand il y a mort clinique, et pas encore mort véritable, les manipulations, etc., sont déconseillées car elles risquent d'accélérer le processus.
Lorsque la mort clinique a lieu en milieu hospitalier c'est difficile d'éviter les manipulations. Par expérience, le seul endroit où il m'a été possible de dire ce point de vue était au sein d'un établissement sensibilisé à l'accompagnement des mourants (cancer en phase terminale notamment). Ce serait bien qu'un jour cette approche soit davantage visible, comprise et possible.
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