Homme médecin, John Fire Lame Deer - Cerf boiteux - (1900 - 1976), considéré comme le « gardien de la
spiritualité et des traditions de son peuple », a, au cours de sa
vie, laissé un certain nombre d’écrits témoignant de la philosophie des
Sioux. Il aurait notamment rédigé ce texte détaillant ce
que l’œuvre civilisatrice des blancs a "apporté" au mode de vie indien.
Avant que nos frères blancs viennent nous civiliser, on n’avait aucune prison. Par conséquent, il n’y avait aucun délinquant.
Nous n’avions pas de clés ni de serrures, donc il n’y avait pas de voleurs.
Quand quelqu’un était trop pauvre pour s’offrir un cheval, une couverture ou une tente, il pouvait recevoir cela comme cadeau.
Nous n’étions tellement pas civilisés que nous n’accordions pas une telle importance à la propriété privée.
Nous voulions posséder des choses pour donner aux autres, s’entraider.
Nous n’avions pas d’argent, pour cette raison, la valeur d’un Homme ne pouvait être déterminée selon sa richesse.
Nous n’avions aucune loi (écrite), aucun avocat (ou procureur), aucun politicien, Par conséquent nous n’étions pas capable de tricher ou d’escroquer autrui.
Nous suivions vraiment une mauvaise voie avant que les hommes blancs viennent, et je ne saurais vraiment pas expliquer comment nous nous y prenions pour nous en sortir sans ces choses fondamentales (c’est ce que nos frères blancs nous ont dit) qui sont absolument nécessaires pour une société civilisée.
Avant que nos frères blancs viennent nous civiliser, on n’avait aucune prison. Par conséquent, il n’y avait aucun délinquant.
Nous n’avions pas de clés ni de serrures, donc il n’y avait pas de voleurs.
Quand quelqu’un était trop pauvre pour s’offrir un cheval, une couverture ou une tente, il pouvait recevoir cela comme cadeau.
Nous n’étions tellement pas civilisés que nous n’accordions pas une telle importance à la propriété privée.
Nous voulions posséder des choses pour donner aux autres, s’entraider.
Nous n’avions pas d’argent, pour cette raison, la valeur d’un Homme ne pouvait être déterminée selon sa richesse.
Nous n’avions aucune loi (écrite), aucun avocat (ou procureur), aucun politicien, Par conséquent nous n’étions pas capable de tricher ou d’escroquer autrui.
Nous suivions vraiment une mauvaise voie avant que les hommes blancs viennent, et je ne saurais vraiment pas expliquer comment nous nous y prenions pour nous en sortir sans ces choses fondamentales (c’est ce que nos frères blancs nous ont dit) qui sont absolument nécessaires pour une société civilisée.
Il aurait pu ajouter:
RépondreSupprimer"Nous n'avions pas de microbes. Dans leur grande bonté, nos frères blancs nous ont offert des couvertures infectées volontairement. Variole, typhus, rougeole et autres maladies ont tué 80% de nos frères. Nous avons ainsi pu laisser la place à l'homme blanc pour le remercier de son aide."
Ugh !
RépondreSupprimer...Même que les sioux se faisaient appelés "les êtres Humains"...
Gros-Bison a parlé