Les bouddhistes en général, et les pratiquants du mahayana en particulier, ont à coeur (en principe) d'oeuvrer au bien des êtres.
Beau programme, sans nul doute. Mais source de maints malentendus.
Tout bien réfléchi, accomplir le bien de quelqu'un ne signifie pas forcément lui "faire plaisir".
Car "faire plaisir" ne revient trop souvent qu'à flatter les facteurs perturbateurs de la personne concernée, avec un risque non négligeable de renforcer en elle les karma qui la maintiennent prisonnière du samsara.
Y'a pas à dire, la compassion a bien besoinde la sagesse, pour discerner que faire et ne pas faire !