Bonjour, merci pour ces sujets de réflexions. N'étant pas allé très loin en formation scientifique, c'est un peu ardu à mon niveau : Pour savoir si j'ai un peu compris ou pas du tout : cela a-t-il un rapport avec une réflexion portant sur l'échelle selon laquelle on perçoit un phénomène, et selon l'observateur qui le perçoit, celui-ci est toujours "un composé de" , lui-même "composé de" et ainsi de suite , selon que l'on se "promène dans l'échelle" du macro au micro ou inversement (ex atome composé de noyau et électrons, le noyau composé de protons et neutrons , eux mêmes composés de particule etc.)...? ce seraient des phénomènes "pris pour des formes" selon l'échelle d'observation... de même en remontant vers le macro, la Galaxie étant une "forme Galaxie" uniquement en rapport avec "une forme qui la compose" (exemple , les systèmes solaires)... Est ce l'idée ?
Et cela a-t-il aussi pour objet de réfléchir à une relation entre le temps et l'espace - et la conscience qui se les représente ?
Ou est-ce un peu trop simpliste ?
Enfin sinon Marie-Stella, le message est enregistré : Respect !
C'est plutôt en relation avec la transformation des formes selon la place de l'observateur et son déplacement relatif.
Cette transformation étire, ou contracte les objets dans l'espace mais AUSSI dans le temps. C'est ce dernier point qui est le plus difficile à comprendre.
Mais comme il y a symétrie entre observateurs (principe de relativité), alors on ne peut pas DECIDER quelle forme est "la vraie".
Il n'y a alors pas de "vraie forme", il y a une "classe d'équivalence" des formes, selon les différents observateurs capables de les percevoir.
Cette "classe d'équivalence" représente un "objet" d'ordre supérieur (en fait donc un non-objet, une non-forme).
Le principe de relativité est très très proche du principe d'entraînement Bouddhiste d'interchangeabilité entre "soi" et "autrui". Les deux sont équivalents (voir aussi le fruit = l'équaniminité).
Il se rapproche aussi de l'interdépendance et de la vacuité.
On peut dire qu'il s'agit de la version scientifique occidentale de la vacuité sans se tromper. Sauf qu'il n'a été appliqué qu'aux objets inertes, alors que la vacuité Bouddhiste s'est appliquée prioritairement à l'esprit.
Aussi on comprend de ce point de vue le retard technologique et économique, Tibétain PAR RAPPORT à l'occident, et le retard spirituel occidental PAR RAPPORT au Bouddhisme Tibétain.
Il faudrait arriver à réunir les deux. Il me semble que seul le Dalaï Lama a parfaitement expliqué ce point, a admis le retard économique et technologique du Tibet, alors qu'en Occident je ne connais pas de grande personnalité ayant admis le retard spirituel...
je souscris
RépondreSupprimerVoici une déduction scientifiquement vérifiable de l'existence réelle du "monde de la forme", en tant que "monde des non-formes".
RépondreSupprimerCa risque de ne pas parler aux non-scientifiques, mais ça peut aider ceux qui ont des notions de relativité à affiner leur compréhension du sujet.
http://espritscience.blogspot.com/2011/01/le-monde-de-la-forme.html
Existence "réelle" ? Quèsaco ?
RépondreSupprimerRéel dans le sens où les formes perçus dans l'instant par l'oeil non exercé sont des illusions.
RépondreSupprimerLes formes forment une classe d'équivalence d'un objet d'ordre supérieur qu'on appelle "réel", par extension.
Elles ne sont pas "réelles" dans le sens de "matériel" ou de "sensibles", mais uniquement en rapport avec des formes d'ordre inférieur.
Ainsi dans le monde de la forme, Galaxie ou Filament intergalactiques sont des projections d'une seule et même forme.
Cette "forme" est donc une "non-forme", on l'appelle "forme" par convention.
Bonjour,
RépondreSupprimermerci pour ces sujets de réflexions.
N'étant pas allé très loin en formation scientifique, c'est un peu ardu à mon niveau :
Pour savoir si j'ai un peu compris ou pas du tout :
cela a-t-il un rapport avec une réflexion portant sur l'échelle selon laquelle on perçoit un phénomène, et selon l'observateur qui le perçoit,
celui-ci est toujours "un composé de" , lui-même "composé de" et ainsi de suite , selon que l'on se "promène dans l'échelle" du macro au micro ou inversement (ex atome composé de noyau et électrons, le noyau composé de protons et neutrons , eux mêmes composés de particule etc.)...? ce seraient des phénomènes "pris pour des formes" selon l'échelle d'observation...
de même en remontant vers le macro, la Galaxie étant une "forme Galaxie" uniquement en rapport avec "une forme qui la compose" (exemple , les systèmes solaires)...
Est ce l'idée ?
Et cela a-t-il aussi pour objet de réfléchir à une relation entre le temps et l'espace - et la conscience qui se les représente ?
Ou est-ce un peu trop simpliste ?
Enfin sinon Marie-Stella, le message est enregistré : Respect !
@Bruno
RépondreSupprimerC'est plutôt en relation avec la transformation des formes selon la place de l'observateur et son déplacement relatif.
Cette transformation étire, ou contracte les objets dans l'espace mais AUSSI dans le temps. C'est ce dernier point qui est le plus difficile à comprendre.
Mais comme il y a symétrie entre observateurs (principe de relativité), alors on ne peut pas DECIDER quelle forme est "la vraie".
Il n'y a alors pas de "vraie forme", il y a une "classe d'équivalence" des formes, selon les différents observateurs capables de les percevoir.
Cette "classe d'équivalence" représente un "objet" d'ordre supérieur (en fait donc un non-objet, une non-forme).
Le principe de relativité est très très proche du principe d'entraînement Bouddhiste d'interchangeabilité entre "soi" et "autrui". Les deux sont équivalents (voir aussi le fruit = l'équaniminité).
Il se rapproche aussi de l'interdépendance et de la vacuité.
On peut dire qu'il s'agit de la version scientifique occidentale de la vacuité sans se tromper. Sauf qu'il n'a été appliqué qu'aux objets inertes, alors que la vacuité Bouddhiste s'est appliquée prioritairement à l'esprit.
Aussi on comprend de ce point de vue le retard technologique et économique, Tibétain PAR RAPPORT à l'occident, et le retard spirituel occidental PAR RAPPORT au Bouddhisme Tibétain.
Il faudrait arriver à réunir les deux. Il me semble que seul le Dalaï Lama a parfaitement expliqué ce point, a admis le retard économique et technologique du Tibet, alors qu'en Occident je ne connais pas de grande personnalité ayant admis le retard spirituel...
@Stéphane : Merci pour ces explications supplémentaires, cela m'éclaircit les idées ...
RépondreSupprimer@Bruno pour approfondir voir cette conférence "Cyclope" d'Etienne Klein : http://www.cea.fr/recherche_fondamentale/le_temps_entre_realite_et_illusion
RépondreSupprimerCe qui est troublant c'est qu'il parle de "4 écoles" (vers la fin)... Curieux non ?!
En tout cas il réfute l'absolu !