Un jésuite chez les moines trappistes (I)
Décès du père Bernard de Give - Le site de l'Eglise ...
Le Père Bernard de Give a publié de nombreux livres, dont :
Un trappiste à la rencontre des moines du Tibet
L'invasion du Tibet par les communistes chinois en 1950, puis l'exil volontaire du Dalaï-Lama et d'un bon nombre de Tibétains a bouleversé la situation politique et culturelle d'un pays qui, farouchement isolé depuis des siècles, s'est vu soudain projeté hors de ses frontières. Cette culture traditionnelle devint alors accessible aux Occidentaux en recherche et avides d'une spiritualité qui répondrait à leurs besoins, à leurs angoisses. L'auteur, tout en ayant développé une réelle sympathie pour le Dharma et ses adhérents, n'est pas bouddhiste, ni même en recherche. Tout en soulignant les divergences doctrinales " obvies et considérables " entre les deux religions, il éprouve un sentiment indéniable de rencontre en profondeur avec les moines tibétains : " l'être le plus réel des interlocuteurs, surtout s'ils sont moines, rencontre une âme sœur. Que l'on parle ou que l'on se taise, on se trouve en plein dialogue. "
Bernard de Give, longtemps membre de la Compagnie de Jésus, a été pendant huit ans professeur de séminaire à Ceylan, puis en Inde, avant d'étudier l'orientalisme à Oxford, où il se lia d'amitié avec des moines tibétains. Devenu trappiste en 1972, l'auteur aime à rencontrer les moines d'autres religions : swamis hindous, ascètes jaïnas, moines bouddhistes et spécialement lamas tibétains. En 1977, une commission bénédictine et cistercienne du Dialogue Interreligieux Monastique (DIM) fut créée, et c'est à ce titre que l'auteur put visiter bon nombre de centres tibétains en Europe occidentale, mais aussi en Inde et au Tibet même.
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