dimanche 6 janvier 2008

Au-delà des frontières...

"Comment voulez-vous qu'il soit heureux ? Il n'aime que lui."
"Etre heureux, c'est faire des heureux !"
"Le sage est celui qui sait prendre parti, sans parti pris."
"il faudra bien que tu prennes le temps de mourir. Pourquoi te refuser à toi-même celui de vivre ?"
"L'important, ce n'est pas ce qu'on est, mais ce qu'on offre."
"Je crois que le vainqueur, c'est celui qui se donne."
"Seul l'avare est pauvre, irrémédiablement."
"Un coeur qui ne s'éveille pas devant la misère est bien misérable."
"Aider, c'est d'abord comprendre : donc, écouter."

A quel bodhisattva doit-on ces quelques pensées qui mériterait sans doute d'être à l'occasion méditées ?
A un certain Raoul Follereau, dont je viens de retrouver, dissimulé dans un dossier, un fascicule tout petit en taille mais immense en signification, intitulé Le livre d'amour (1981). A la fin duquel il est spécifié : "Cette brochure est distribuée gratuitement et ne doit faire l'objet d'aucune opération commerciale."


Voilà qui ne peut que me plaire, et me réconforter. Voilà qui me permet aussi de mieux concevoir les qualités des bodhisattva et des Bouddha, capables de revêtir toute forme qui puisse s'avérer utile pour accomplir le bien des êtres : accorder sa confiance non pas à l'individu (c'est-à-dire à l'aspect qu'il arbore) mais à son enseignement.

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