jeudi 31 janvier 2008

La prise de refuge

Comment se définit un bouddhiste ?
Comme quelqu'un qui "a pris refuge" en les Trois Joyaux que sont le Bouddha, le Dharma et les Sangha, c'est-à-dire qui a placé toute sa confiance en eux et s'est mis sous leur protection.

Demander aide et protection aux Trois Joyaux suffit-il ?
Certes non ! Il faut aussi (et surtout ?) appliquer ce qu'ils préconisent.

Qu'entraîne une prise de refuge digne de ce nom ?
De respecter la loi de causalité, en s'abstenant de ce qui est à rejeter et en accomplissant ce qu'il faut mettre en oeuvre (spang slang).

Y a-t-il des préceptes à suivre ?
Oui. Leur teneur revient au principe ci-dessus, mais on peut ensuite entrer dans plus de détail en parlant de six préceptes, ou de deux catégories de précptes, etc.
Par exemple, il est spécifié qu'une fois qu'on a pris refuge, il faut se garder de renier ou d'abandonner les Trois Joyaux, fût-ce au prix de la vie ou ne serait-ce qu'à titre de plaisanterie.
Ca a l'air simple et logique, mais à bien y réfléchir, c'est loin de l'être...

Pour prendre un exemple, que désigne le Joyau des Sangha, en lequel tout bouddhiste a accordé sa pleine confiance en tant qu'exemples et modèles à suivre ?
Sur le plan ultime, il s'agit des arya, c'est-à-dire de ceux qui ont obtenu la compréhension directe du non-soi, ou de la vacuité. Mais allez savoir qui est arya et qui ne l'est pas ? Du moins si vous-mêmes ne l'êtes pas, comme c'est mon cas personnel.
Sur le plan conventionnel, il y a Sangha dès la réunion de quatre bhikshu, moines ayant reçu l'ordination majeure. Même en deçà, il est précisé dans les préceptes d'application qu'il convient de manifester le respect dû au Sangha à toute personne qui porterait l'habit religieux, et ce même si son éthique laisse à désirer...

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