Dans les traités bouddhistes, il est recommandé - instamment - de penser et repenser à l'impermamence, en premier lieu sous son aspect létal, faute de quoi, pétri de la conviction que la vie (actuelle) est belle (bof) et pérenne, on s'y installe et on ne prépare pas la suite.
Pas bien gai comme cogitations estivales, certes. Mais réaliste.
Faut d'ailleurs y penser jusqu'à avoir la trouille, pour parler crûment.
Mais attention, paniquer à l'idée de tout perdre : richesses et famille, n'est pas le signe d'un pratiquant du Dharma. C'est le lot commun de n'importe qui (de censé).
Non, la peur salutaire, celle qui incite à laisser tomber le superflu pour se consacrer à l'essentiel : la pratique du Dharma (attention, au sens réel), c'est la peur de ne pas trouver / prendre le temps, avant de mourir, d'assez pratiquer pour se mettre à l'abri au minimum du risque de renaître dans les "royaumes inférieurs", bref dans les états infortunés.
SAUF !
RépondreSupprimerSauf si on se sent assez d'énergie pour passer outre des armées contraires gigantesques.
Dans ce cas on a pas peur, on les regarde bien en face, et on décortique l'adversaire pour voir de quoi il est fait.
M'est avis que même des Univers entiers d'armées adversaires contraires, ne sont pas d'un matériaux très fiable...
Le tout est d'avoir est cette énergie.
RépondreSupprimerNe serait-ce point l'un des objectifs de la pratique ?...