lundi 26 janvier 2015

"Je suis en deuil", par Boris Cyrulnik

Un article qui vaut la peine d'être lu....

3 commentaires:

  1. A noter également un article de Matthieu Ricard sur le même sujet, publié sur son blog:

    http://matthieuricard.org/blog/posts/on-ne-rend-pas-hommage-a-dieu-en-tuant-1

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  2. "L’explication trop rapide qui nous vient en tête consiste à affirmer que ces hommes sont fous, débiles désespérés,mal éduqués et largués par la culture. C’est gentil, condescendant et pas toujours vrai." nous dit l'article...

    d'un autre côté, comme l'a dit, parmi tant d'autres, Radu Miheainu (cinéaste) dans un débat récent par rapport aux événements :
    (grosso modo)
    il faudrait aussi arrêtait de vendre des rêves que peu de personnes atteignent au final,car pour le coup, pas mal de jeunes désillusionnés partent amer, en quête de spiritualité sous couvert d'esprit revanchard ...

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  3. Jacques-Pierre Bernard27 janvier 2015 à 20:36

    Un psy intéressant, ce Boris Cyrulnick : il raisonne, et ne propose pas de traitement chimique comme solution !
    La personne semble bien représenter ce qui existe de mieux en psychiatrie à l’heure actuelle. Il est grand temps que sa profession toute entière se ressaisisse et que tous ses membres emboite le pas de ce psy : il y a encore trop de morts et de malheurs suite à ses traitements classiques.
       Elle doit absolument faire son propre ménage, ou bien faut-il intervenir légalement et le faire : condamner juridiquement ses praticiens dangereux.
        Ainsi « Le Quotidien du Médecin » a récemment publié le résultat d'une étude alarmante sur le taux de mortalité en psychiatrie. Elle a été réalisée par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale du Nord-Pas-de-Calais, comparant les causes de décès de plus de 4000 patients psychiatriques avec ceux de la population générale.
         Utilisant les certificats de décès de l'INSERM, l'étude rapporte que le taux de mortalité en population psychiatrique est 3 à 4 fois plus élevé qu'en population générale, et peut même être jusqu'à 20 fois supérieur chez les sujets entre 35 et 54 ans.
    Sur la période étudiée étalée sur 5 ans, 473 patients sont décédés, soit un taux de 10,7%.    
        Dans la moitié des cas les décès sont survenus non pas à cause des soi-disant pathologies psychiatriques, mais suite à des problèmes cardiovasculaires et pulmonaires. Le taux de suicide y est 20 fois plus fréquent qu'en population générale, et les décès d'origine accidentelle sont quant à eux 10 fois plus fréquents.

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