Contrairement aux religions du Livre, la coutume de "mariage religieux" et a fortiori de sacrement du mariage n'existent pas dans le bouddhisme qui considère que le mariage est un acte civil, assorti ou non d'un contrat juridique. Il admet que soit conférée aux jeunes épousés une bénédiction, mais sans plus.
Dans de nombreux pays qui ont une religion d'état, les mariages entre personnes issues de religions différentes sont très encadrés, voire interdits dans des cas précis.
C'est le cas, par exemple, en Malaisie, pays multiculturel et multicultuel, réputé pour sa grande tolérance. En résumé, la constitution de Malaisie garantit la liberté de religion. Sur le terrain, cela signifie que les Malaisiens sont censés conserver leur religion de naissance. Les non musulmans ont néanmoins le droit de se convertir à l'islam. En revanche, l'apostasie est strictement interdite aux musulmans. Le fidèle d'une autre religion qui souhaite épouser un/une musulmane doit devenir musulman/e.
Dans d'autres pays, c'est beaucoup plus strict. Sans même parler de mariage, pour avoir le droit de juste pénétrer en Arabie saoudite, il faut être fidèle de l'une des trois religions du Livre. Un chrétien peut donc y séjourner, mais attention ! Pas question d'y célébrer Noël.
En France, la République étant laïque, aucune loi ne régit les relations entre les adeptes des différentes religions - dans les limites de l'ordre public, bien sûr.
Restent les législations canoniques. Par exemple, quand un(e) catholique souhaite épouser un(e) bouddhiste, ou plus généralement un non-chrétien(ne), le prêtre (ou de nos jours le diacre) doit demander une dispense à l'évêque.
Quelques articles à ce propos :
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