Peinte sur les portails des temples et des monastères, la Roue de
la vie résume l'errance des êtres que leurs karma retiennent dans les cycles
des naissances et des morts.
Dans le cercle au centre, les trois poisons de
l'esprit sont représentés par un porc noir qui symbolise l’ignorance ; un
serpent vert, la haine ; un coq rouge, l'attachement (et/ou l’orgueil).
Le deuxième cercle est divisé
verticalement en deux moitiés où sont représentées
les deux voies contraires : la voie ‘blanche’, ascendante, des actes méritoires
; la voie ‘noire’, descendante, des actes déméritoires.
Le troisième cercle est divisé en six rayons où sont représentées les
six classes d'êtres.
Le quatrième et dernier cercle est divisé en douze segments où sont
représentées douze scènes du processus de coproduction, en commençant par le
haut et dans le sens des aiguilles d’une montre :
1. Un
vieil homme aveugle cherche son chemin à tâtons en s'appuyant sur un bâton : l'ignorance
2. Un
potier fabrique un vase sur un tour : les formations karmiques
3. Un
singe saute de branche en branche pour saisir un fruit : la
conscience.
4. 2
(parfois 5) hommes sur une barque -: le nom et la forme.
5. Une
maison vide à 6 fenêtres : les 6 sphères de connaissance
6. Un
couple enlacé : le contact (rencontre des sens avec leurs objets)
7. Un
homme la main sur une flèche fichée dans son oeil : la sensation.
8. Un
homme se désaltère : la soif
9. Un
singe ou un homme cueillant un fruit : l'avidité (la saisie)
10. Une
femme enceinte : le devenir
11. Une
femme qui accouche : la naissance
12. Un
homme emporte un cadavre vers le lieu de crémation : la vieillesse et la
mort
Yama, le seigneur de la mort, tient la roue dans
ses griffes et ses crocs.
Mais dans l'angle supérieur
droit, Bouddha, serein, montre la voie de délivrance et symbolise l'Eveil.