L'autre dimanche, à Nantes, comme si souvent, on m'a interrogé sur la place des moniales dans le bouddhisme, en ajoutant qu'on avait entendu dire qu'elle n'était guère brillante.
Comme me le répétait ma Maman (que je ne croyais pas à l'époque), la patience n'est pas ma vertu première, et alors même que ceux qui posent de telles questions le font souvent (pas toujours) gentiment pour nous témoigner de la sympathie dans notre malheur, je dois avouer que cela m'agace un peu.
Car, pour moi, cela revient à attaquer le bouddhisme et à critiquer le Bouddha.
Or, j'ai placé ma confiance en l'un et en l'Autre.
J'ai même fait le choix - en toute connaissance de cause (abstraction faite de l'obscurité mentale qui sévit en mon esprit du fait de mon ignorance crasse) - d'entrer dans les ordres.
Pourquoi ?
Selon moi (même si, comme le démontrent les philosophes cittamatrin ainsi que d'ailleurs madhyamika, nos perceptions sont éminemment subjectives, filtrées qu'elles sont par nos karma) , le bouddhisme n'est absolument pas machiste ! Il est extraordinairement ouvert et égalitaire.
° Le Bouddha Shakyamouni a par définition toutes les qualités. Dont l'équanimité.
° Le Bouddha a enseigné aussi bien aux femmes qu'aux hommes : Cf. Les Grands Disciples du Bouddha, magnifique ouvrage rédigé par un religieux Theravada - c'est dire si c'est un fond commun...
° Nombre de disciples femmes du Bouddha ont obtenu les plus hautes réalisations, à son époque, puis au fil des siècles, jusqu'à nos jours inclus.
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