Un des premiers vainqueurs de l'Everest n'est plus.
Le plus jeune Sherpa de l'expédition d'Edmund Hillary, en 1953, Nawang Gombu, est décédé à Darjeeling le 24 avril 2011, à l'âge de 79 ans.
Le blog de MSB. Indications historiques, anecdotiques voire doctrinales sur le bouddhisme.
mercredi 27 avril 2011
lundi 25 avril 2011
Kalu Rinpoche junior
Kalu Rinpoche exprime son inquiétude devant certains faits qu'il a constatés dans des centres fondés par son prédécesseur.
Cérémonie de longue vie pour SS le Dalaï Lama
Samedi, le 23 avril 2011, une grande cérémonie a été célébrée à Dharamsala pour la longue vie de Sa Sainteté le Dalaï Lama.
La cérémonie, accomplie à la demande du gouvernement (Administration tibétainecentrale CTA), était présidée par le maître nyingmapa Garje Khamtrul Rinpoche, assisté de l'abbé actuel et d'un ancien abbé de Namgyal Datsang, à partir d'un rituel nyingma composé par le 5ème Dalaï Lama au XVIIème siècle.
Les oracles du gouvernement tibétainétaient tous présents, notamment ceux de Nechung et Gadong, protecteurs (chos skyong) traditionnels des Dalaï Lama.
A la fin de la cérémonie, Sa Sainteté a prononcé une allocution, lors de laquelle il expose les raisons principales de sa récente décision de se retirer de ses engagements politiques :
La cérémonie, accomplie à la demande du gouvernement (Administration tibétainecentrale CTA), était présidée par le maître nyingmapa Garje Khamtrul Rinpoche, assisté de l'abbé actuel et d'un ancien abbé de Namgyal Datsang, à partir d'un rituel nyingma composé par le 5ème Dalaï Lama au XVIIème siècle.
Les oracles du gouvernement tibétainétaient tous présents, notamment ceux de Nechung et Gadong, protecteurs (chos skyong) traditionnels des Dalaï Lama.
A la fin de la cérémonie, Sa Sainteté a prononcé une allocution, lors de laquelle il expose les raisons principales de sa récente décision de se retirer de ses engagements politiques :
Lama Zopa hospitalisé en Australie
Samedi, le 23 avril 2011, Lama Zopa a été hospitalisé à Bendigo, en Australie.
Il s'agirait d'une hémiplégie affectant le côté droit et l'élocution.
Pour plus d'informations, voir les sites des centres de Lama Zopa.
Il s'agirait d'une hémiplégie affectant le côté droit et l'élocution.
Pour plus d'informations, voir les sites des centres de Lama Zopa.
dimanche 24 avril 2011
Le travail
Le travail : un but en soi ?
J'aurais tentendance à dire non.
Plutôt un moyen.
Par exemple, pour assurer ses moyens d'existence.
Pour nourrir sa famille, la loger, la blanchir, etc..
Pour venir en aide à autrui.
A la rigueur, pour s'occuper.
Mais si c'est pour se pourrir la vie ?
Ah non ! Pas logique. Et même paradoxal.
Et pourtant, hélas...
J'aurais tentendance à dire non.
Plutôt un moyen.
Par exemple, pour assurer ses moyens d'existence.
Pour nourrir sa famille, la loger, la blanchir, etc..
Pour venir en aide à autrui.
A la rigueur, pour s'occuper.
Mais si c'est pour se pourrir la vie ?
Ah non ! Pas logique. Et même paradoxal.
Et pourtant, hélas...
Aller à l'essentiel
La vie est brève, si brève.
Il vaudrait mieux aller à l'essentiel.
Encore faudrait-il parvenir à distinguer cet essentiel du reste.
Sujet de réflexion plus qu'intéressant, non ?
Vital, en quelque sorte.
Il vaudrait mieux aller à l'essentiel.
Encore faudrait-il parvenir à distinguer cet essentiel du reste.
Sujet de réflexion plus qu'intéressant, non ?
Vital, en quelque sorte.
Décès de Sai Baba
Ce maître hindouiste était considéré comme un « dieu vivant » par de nombreuses personnes en Inde et dans le monde entier.
http://blog.lefigaro.fr/inde/2011/04/sai-baba-le-plus-celebre-gouro.html?xtor=RSS-24
http://news.outlookindia.com/item.aspx?719799
http://es.noticias.yahoo.com/5/20110424/twl-el-gur-indio-sai-baba-fallece-a-los-f6923c3.html/
jeudi 14 avril 2011
Théorie de la relativité
Je suis tombée (aïe) sur un article intéressant :
Le jeune Jacob tirerait (en partie) ses facultés hors du commun de la maladie dont il est affecté : la maladie d'Asperge, forme de l'autisme.
Je ne sais pas si c'est vrai.
Si tel est le cas, ce serait une belle illustration de la loi de causalité aux multiples facettes et de l'interdépendance : rien n'est "bon" ou "mauvais" dans l'absolu. Ca dépend ...
Ce qui, d'un côté, est obstacle, de l'autre, peut servir d'atout, etc., etc.
Le jeune Jacob tirerait (en partie) ses facultés hors du commun de la maladie dont il est affecté : la maladie d'Asperge, forme de l'autisme.
Je ne sais pas si c'est vrai.
Si tel est le cas, ce serait une belle illustration de la loi de causalité aux multiples facettes et de l'interdépendance : rien n'est "bon" ou "mauvais" dans l'absolu. Ca dépend ...
Ce qui, d'un côté, est obstacle, de l'autre, peut servir d'atout, etc., etc.
Méditation
Méditation = "habitude", accoutumance.
Méditer concourt à donner de bonnes habitudes à son esprit, en remplacement des mauvaises de jadis et naguère.
Les diététiciens commencent à comprendre que ça marche !
Etude: Il faut 66 jours pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires
Méditer concourt à donner de bonnes habitudes à son esprit, en remplacement des mauvaises de jadis et naguère.
Les diététiciens commencent à comprendre que ça marche !
Etude: Il faut 66 jours pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires
Motivation et dédicace 2
2. "Dédicace" est pour nous la traduction du mot tibétain bsngo ba.
La dédicace est un souhait : "Puisse..."
La différence ?
- Toute dédicace est un souhait.
- Mais tout souhait n'est pas une dédicace.
Pour qu'un souhait soit une dédicace, il faut avoir des "matériaux" (rdzas) à dédier, c'est à dire des activités (mentales, orales ou physiques) à dédier (et non à "dédicacer", SVP !).
La finalité de la dédicace est principalement de renforcer les karma bénéfiques concernés pour les rendre moins vulnérables aux ravages exercés sinon par l'irritation, la jalousie, l'orgueil ou encore les vues fausses, qui risquent sinon de rendre stériles les bons karma accumulés auparavant : ce n'est pas qu'ils les "détruisent" à proprement parler. Disons plutôt qu'ils les "grillent", et annihilent leur capacité à générer de bons résultats à pleine maturité.
Des karma judicieusement dédiés peuvent devenir quasiment invulnérables, indégradables, inaltérables. En ce cas, ils ne s'épuisent qu'en donnant leurs résultats à pleine maturité.
Par ailleurs, la dédicace peut aussi permettre de "réorienter" des karma qui, livrés à eux-mêmes, étaient neutres, ou modétément vertueux, en leur fixant des objetctifs plus larges et plus élevés (paix pour tous les êtres, obtention de l'Eveil, etc.).
L'idéal est d'effectuer le plus vite possible la dédicace de tout bon karma, même minime, qu'on viendrait de faire : pour le moment, il est en bon état ; ne perdons pas de temps pour le "blinder".
Il est possible a posteriori de rattraper le coup. On peut même anticiper (plus prudent).
C'est pour cela qu'il est recommandé de se dire que "l'on dédie les mérites tout frais, ainsi que tous les mérites des trois temps".
Attention !
La dédicace a en tout et pour tout la connotation qu'on lui donne, au travers du souhait formulé.
Notons bien que toute dédicace porte sur des karma déjà accumulés.
Il vaudrait mieux éviter soigneusement les mauvaises dédicaces, orientées vers des objectifs malveillants, qui viendraient renforcer en soi les mauvais karma !
"Voilà qui ne m'arrive jamais", songez-vous ?
A voir.
Supposons qu'en un été chaud et humide, nous soyons importunés par des nuées de moustiques, au point de courir au magasin le plus proche pour acquérir des produits idoines, en clair des poisons. Ne risquons-nous pas de souhaiter qu'"aucune de ces sales bestioles n'en réchappent" quand nous aurons disposé les plaquettes ou autres en divers points stratégiques ?
Comment faire pour contrecarrer d'éventuels souhaits/dédicaces malencontreux ?
Leur opposer des souhaits/dédicaces opposés, résolument bienveillants.
La dédicace est un souhait : "Puisse..."
La différence ?
- Toute dédicace est un souhait.
- Mais tout souhait n'est pas une dédicace.
Pour qu'un souhait soit une dédicace, il faut avoir des "matériaux" (rdzas) à dédier, c'est à dire des activités (mentales, orales ou physiques) à dédier (et non à "dédicacer", SVP !).
La finalité de la dédicace est principalement de renforcer les karma bénéfiques concernés pour les rendre moins vulnérables aux ravages exercés sinon par l'irritation, la jalousie, l'orgueil ou encore les vues fausses, qui risquent sinon de rendre stériles les bons karma accumulés auparavant : ce n'est pas qu'ils les "détruisent" à proprement parler. Disons plutôt qu'ils les "grillent", et annihilent leur capacité à générer de bons résultats à pleine maturité.
Des karma judicieusement dédiés peuvent devenir quasiment invulnérables, indégradables, inaltérables. En ce cas, ils ne s'épuisent qu'en donnant leurs résultats à pleine maturité.
Par ailleurs, la dédicace peut aussi permettre de "réorienter" des karma qui, livrés à eux-mêmes, étaient neutres, ou modétément vertueux, en leur fixant des objetctifs plus larges et plus élevés (paix pour tous les êtres, obtention de l'Eveil, etc.).
L'idéal est d'effectuer le plus vite possible la dédicace de tout bon karma, même minime, qu'on viendrait de faire : pour le moment, il est en bon état ; ne perdons pas de temps pour le "blinder".
Il est possible a posteriori de rattraper le coup. On peut même anticiper (plus prudent).
C'est pour cela qu'il est recommandé de se dire que "l'on dédie les mérites tout frais, ainsi que tous les mérites des trois temps".
Attention !
La dédicace a en tout et pour tout la connotation qu'on lui donne, au travers du souhait formulé.
Notons bien que toute dédicace porte sur des karma déjà accumulés.
Il vaudrait mieux éviter soigneusement les mauvaises dédicaces, orientées vers des objectifs malveillants, qui viendraient renforcer en soi les mauvais karma !
"Voilà qui ne m'arrive jamais", songez-vous ?
A voir.
Supposons qu'en un été chaud et humide, nous soyons importunés par des nuées de moustiques, au point de courir au magasin le plus proche pour acquérir des produits idoines, en clair des poisons. Ne risquons-nous pas de souhaiter qu'"aucune de ces sales bestioles n'en réchappent" quand nous aurons disposé les plaquettes ou autres en divers points stratégiques ?
Comment faire pour contrecarrer d'éventuels souhaits/dédicaces malencontreux ?
Leur opposer des souhaits/dédicaces opposés, résolument bienveillants.
Motivation et dédicace 1.
Les geshe Kadampa soulignaient que, pour être optimale à l'éclairage de la loi de causalité, toute activité devraient être encadrée par :
- en préambule, une bonne motivation ;
- en conclusion, une dédicace.
1 - "Motivation", ici, traduit le terme tibétain kun slong, littéralement "qui lève tout".
Il s'agit, en gros, de l'intention, ou disons de l'état d'esprit dans lequel on envisage de faire telle ou telle chose.
Du point de vue de la philosophie bouddhiste, la motivation présente pour aspect majeur (mais pas exclusif) celui de karma (las), au sens de facteur mental omniprésent de la volition (sems byung sems pa).
Les autres aspects pourraient être, par exemple, l'amour, l'esprit d'Eveil, etc.
Par rapport à une seule et même action, y compris de la plus grande banalité, par exemple préparer un repas, il est évident qu'on peut l'entreprendre dans des états d'esprit radicalement différents, allant du neutre au très connoté, en bon ou en mauvais : bienveillance ou aversion, altruisme ou intérêt personnel, humilité ou orgueil, etc., etc.
Il est dit que l'influence de la motivation initiale perdure aussi longtemps qu'un état d'esprit opposé n'apparaît pas pour prendre le relais.
Dans l'hypothèse où nous nous apprêtons le matin à nous habiller, l'esprit empreint d'attachement pour les vêtements avec une pointe d'orgueil à l'idée "d'en jeter", eh bien, sachons que nous allons allégrement accumuler des karma ainsi connotés, jusqu'à ... Horreur !
- en préambule, une bonne motivation ;
- en conclusion, une dédicace.
1 - "Motivation", ici, traduit le terme tibétain kun slong, littéralement "qui lève tout".
Il s'agit, en gros, de l'intention, ou disons de l'état d'esprit dans lequel on envisage de faire telle ou telle chose.
Du point de vue de la philosophie bouddhiste, la motivation présente pour aspect majeur (mais pas exclusif) celui de karma (las), au sens de facteur mental omniprésent de la volition (sems byung sems pa).
Les autres aspects pourraient être, par exemple, l'amour, l'esprit d'Eveil, etc.
Par rapport à une seule et même action, y compris de la plus grande banalité, par exemple préparer un repas, il est évident qu'on peut l'entreprendre dans des états d'esprit radicalement différents, allant du neutre au très connoté, en bon ou en mauvais : bienveillance ou aversion, altruisme ou intérêt personnel, humilité ou orgueil, etc., etc.
Il est dit que l'influence de la motivation initiale perdure aussi longtemps qu'un état d'esprit opposé n'apparaît pas pour prendre le relais.
Dans l'hypothèse où nous nous apprêtons le matin à nous habiller, l'esprit empreint d'attachement pour les vêtements avec une pointe d'orgueil à l'idée "d'en jeter", eh bien, sachons que nous allons allégrement accumuler des karma ainsi connotés, jusqu'à ... Horreur !
dimanche 10 avril 2011
Concert de soutien pour le Japon
J'ai organisé un concert de charité pour soutenir mes compatriotes car il s'agit d'une catastrophe nationale et internationale. En tant que chef japonais qui vient de Sendai, je voudrais m'investir dans une action pour mon peuple.
Concert de soutien
à l'Eglise de St-Germain-des Près 75006
le 15 avril à 20h30.
Programme:
Barber Adagio pour cordes
Mozart Symphony No.29, en la majeur K.201
Mozart Symphony No.40, en sol mineur K.550
Direction musicale Shuntaro SATO
Orchestre de musiciens professionnels japonais et francais bénévoles.
Le produit de la vente des entrées sera versé à la Croix-Rouge Japon via l'Ambassade du Japon en France.
Entrée 20€
placement libre
e-mail
Cordialement,
Shuntaro SATO
mercredi 6 avril 2011
Retour de jeunesse
Hier soir, au Forum à Paris, Enseignement de l'Abbé actuel de Drepung Gomang Datsang, originaire de l'Amdo.
Comme prévu, j'ai eu du mal à le comprendre.
Comme pas du tout prévu, j'ai eu un coéquipier : Thupten Gyatso, président de la Commauté tibétaine de Paris, et surtout originaire également de l'Amdo, et ancien moine de Gomang Datsang.
Nous avons commencé par une prestation en duo, puis Thupten a préféré continuer et conclure en solo.
Grand soulagement pour moi.
Intéressant pour les auditeurs, je crois.
Cela m'a mis en joie, pour plusieurs raisons trop longues à relater ici, et cela a fait remonter un souvenir de jeunesse :
en 1980, je m'étais déjà trouvée dans un cas de figure analogue.
C'était lors d'un séjour de Kyabje Ling Dorjechang, le dernier hélas, à l'Haÿ-les-Roses, chez Rinpoche.
Par l'intermédiaire de Geshe Lobsang Tengye, Kybje Ling Rinpoche avait été invité à la Pagode Linh Son, à Joinville le Pont.
Je lui avais déjà servie de traductrice plusieurs fois, mais dans le cadre d'entretiens privés.
C'était une première pour un exposé public.
Handicaps supplémentaires pour le cheval que je suis (NB selon l'horoscope asiatique : rassurez-vous, je ne me prends pas pour un équidé.) :
* on m'avait placée non pas à côté, mais devant le Tuteur Senior, en lui tournant le dos - pas très traditionnel selon les canons tibétains ;
* Rinpoche était certes à côté de moi, pour m'aider en cas de difficulté, mais ... Rinpoche était debout, alors que j'étais assise - toujours pas très conforme à nos usages.
* La Pagode était comble ; beaucoup de personnes étaient debout, faute de sièges en nombre suffisant.
Bref, j'étais tout sauf à l'aise. Et pas du tout sûre de moi (doux euphémisme).
Aux premières phrases énoncées par Kyabje Ling Rinpoche, j'ai prudemment préféré me tourner vers Rinpoche pour avoir confirmation de ce que j'avais cru comprendre.
Or, parmi les personnes debout, il y avait Bruno, un jeune Français qui à l'époque était moine au centre Tharpa Choeling du Mont Pèlerin, auprès de Geshe Rabtenlags.
Voilà notre Bruno, sans doute agacé de mes atermoiements, qui s'empare du micro et se met à traduire. Avec assurance, contrairement à moi - qui n'étais pas mécontente d'être délivrée de la torture de l'interprétariat.
Kyabje Rinpoche me fit signe plusieurs fois de reprendre le micro, mais j'aurais dû l'arracher à Bruno, et - autant l'avouer - je n'en avais guère envie. Ni la force, je suppose.
J'ai ainsi passé les deux heures assise aux pieds de Kyabje Ling Rinpoche, quasiment blottie contre ses genoux bienveillants, face à l'assistance, et sans plus rien avoir à dire.
Un grand moment !
Comme prévu, j'ai eu du mal à le comprendre.
Comme pas du tout prévu, j'ai eu un coéquipier : Thupten Gyatso, président de la Commauté tibétaine de Paris, et surtout originaire également de l'Amdo, et ancien moine de Gomang Datsang.
Nous avons commencé par une prestation en duo, puis Thupten a préféré continuer et conclure en solo.
Grand soulagement pour moi.
Intéressant pour les auditeurs, je crois.
Cela m'a mis en joie, pour plusieurs raisons trop longues à relater ici, et cela a fait remonter un souvenir de jeunesse :
en 1980, je m'étais déjà trouvée dans un cas de figure analogue.
C'était lors d'un séjour de Kyabje Ling Dorjechang, le dernier hélas, à l'Haÿ-les-Roses, chez Rinpoche.
Par l'intermédiaire de Geshe Lobsang Tengye, Kybje Ling Rinpoche avait été invité à la Pagode Linh Son, à Joinville le Pont.
Je lui avais déjà servie de traductrice plusieurs fois, mais dans le cadre d'entretiens privés.
C'était une première pour un exposé public.
Handicaps supplémentaires pour le cheval que je suis (NB selon l'horoscope asiatique : rassurez-vous, je ne me prends pas pour un équidé.) :
* on m'avait placée non pas à côté, mais devant le Tuteur Senior, en lui tournant le dos - pas très traditionnel selon les canons tibétains ;
* Rinpoche était certes à côté de moi, pour m'aider en cas de difficulté, mais ... Rinpoche était debout, alors que j'étais assise - toujours pas très conforme à nos usages.
* La Pagode était comble ; beaucoup de personnes étaient debout, faute de sièges en nombre suffisant.
Bref, j'étais tout sauf à l'aise. Et pas du tout sûre de moi (doux euphémisme).
Aux premières phrases énoncées par Kyabje Ling Rinpoche, j'ai prudemment préféré me tourner vers Rinpoche pour avoir confirmation de ce que j'avais cru comprendre.
Or, parmi les personnes debout, il y avait Bruno, un jeune Français qui à l'époque était moine au centre Tharpa Choeling du Mont Pèlerin, auprès de Geshe Rabtenlags.
Voilà notre Bruno, sans doute agacé de mes atermoiements, qui s'empare du micro et se met à traduire. Avec assurance, contrairement à moi - qui n'étais pas mécontente d'être délivrée de la torture de l'interprétariat.
Kyabje Rinpoche me fit signe plusieurs fois de reprendre le micro, mais j'aurais dû l'arracher à Bruno, et - autant l'avouer - je n'en avais guère envie. Ni la force, je suppose.
J'ai ainsi passé les deux heures assise aux pieds de Kyabje Ling Rinpoche, quasiment blottie contre ses genoux bienveillants, face à l'assistance, et sans plus rien avoir à dire.
Un grand moment !
dimanche 3 avril 2011
Accompagnement des mourants
Le Vénérable Dagpo Rinpoché donnera une conférence, dans le cadre du Salon de la Mort,
sur l'Accompagnement aux Mourants,
le vendredi 8 avril 2011 à 17h30
au Carrousel du Louvres,
Salle Raphaël,
99 rue de Rivoli,
Paris 1er arrondissement
Métro Palais Royal.
sur l'Accompagnement aux Mourants,
le vendredi 8 avril 2011 à 17h30
au Carrousel du Louvres,
Salle Raphaël,
99 rue de Rivoli,
Paris 1er arrondissement
Métro Palais Royal.
vendredi 1 avril 2011
Tashi deleg
Bonne et heureuse Année !
Puisque jusqu'en 1564 et l'ordonnance du roi Charles IX, le Nouvel An était célébré le 1er avril.*
Au Tibet aussi, dans certaines régions, le Nouvel An est (était) fixé au printemps.
* C'est même pas un poisson !
Puisque jusqu'en 1564 et l'ordonnance du roi Charles IX, le Nouvel An était célébré le 1er avril.*
Au Tibet aussi, dans certaines régions, le Nouvel An est (était) fixé au printemps.
* C'est même pas un poisson !
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