Des projets de loi vitaux, au sens propre comme au sens figuré, sont en cours de discussion en France.
Les sondages indiquent qu'une majorité de personnes interrogées y sont favorables.
Seulement, voilà. Au détours des conversations, il apparaît que les termes ne sont pas toujours bien compris.
Il y a souvent confusion entre "euthanasie" (par définition active, qui consiste à donner la mort) et "euthanasie passive", à savoir interruption de soins.
A noter : l'interruption de soins, sous-entendu "curatifs" n'est pas concernée par les débats actuels car elle est déjà autorisée et encadrée par la loi, qui distingue trois phases :
la phase curative (soins médicaux en vue de soigner, et si possible de guérir, sinon de maintenir)
la phase palliative
la phase terminale
Dans un souci citoyen de contribuer à des réflexions plus précises, voici les définitions liminaires à propos des protocoles susceptibles de devenir prochainement légaux en France si les parlements en décident ainsi (contre l'avis de toutes les religions et d'une majorité de médecins).
- Euthanasie : mort donnée par un soignant ou par un proche pour soulager une vie déclarée insupportable par le malade.
- Euthanasie : mort donnée par un soignant ou par un proche pour soulager une vie déclarée insupportable par le malade.
- Suicide médicalement assisté : mort que se donne un malade en prenant par voie buccale ou intraveineuse des médicaments prescrits et mis à disposition par un médecin.
- Sédation terminale : administration de sédatifs à des doses très élevées qui font perdre la lucidité et qui apaisent le malade en fin de vie souffrant d’une détresse respiratoire ou de douleurs incontrôlables, ou encore d’une très grande anxiété, en courant le risque d’abréger involontairement la vie de ce patient.
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