mercredi 20 février 2019

Les bons côtés de la souffrance

Cf. Bodhicaryavatara de Shantideva (§ 21, VI)

                « Par ailleurs, la souffrance a d'excellentes qualités :
                  Nous affligeant, elle dissipe notre arrogance,
                  Nous rend compatissant envers les êtres du samsâra,
                  Nous fait éviter les fautes et aimer la vertu. »

1 commentaire:

  1. Dans la catégorie "elle nous fait éviter les fautes", la souffrance physique est nécessaire: elle joue le rôle de signal d'alarme, nous signale une situation anormale et dangereuse qu'il faut corriger. Par exemple si on se brûle, ôter la main de la flamme ; si on se coupe, sortir le désinfectant et les pansements.

    J'ai vu un jour un reportage sur les personnes souffrant d'analgésie congénitale, et c'est terrible ce qui leur arrive : elles ne ressentent pas la douleur, donc elles se brûlent, se coupent, se fracturent des os sans rien ressentir, elles se mettent sans arrêt en danger. Elles ne se rendent pas compte que quelque chose ne va pas, ce qui les empêche de prendre des mesures de sauvegarde.

    C'est également la souffrance morale ou mentale qui peut motiver un cheminement spirituel, pour échapper à cette souffrance. Il y a des personnes qui ne souffrent pas beaucoup et qui mènent des vies de plaisir. Du coup elles ne font aucun progrès sur le plan spirituel, et lorsque vient le moment inéluctable de la mort, il est trop tard pour réagir.

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