J'ai l'impression que souvent, lorsque l'on fréquente un centre bouddhiste et qu'on s'en remet à un Maître, on s'imagine - au moins au début - que l'on va désormais pouvoir couler des jours paisibles, sous l'aile tutélaire du Maître.
Que le Maître accorde aide et protection, sans doute.
Mais pas forcément comme on le croyait, pas comme on l'espérait.
Pourtant les biographies des grands pratiquants du passé sont révélatrices.
Le but ouvertement affiché est non pas de cocooner mais de faire progresser. Quitte à mettre au pied du mur. Quitte à "forcer" à se dépasser.
Encore que le terme de "forcer" n'est en rien pertinent : chacun est libre de pratiquer ou non ; chacun est libre de suivre ou non un Maître. N'est-ce pas ?
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