dimanche 18 octobre 2015

Longue vie à nos Maîtres

La longévité du Maître dépend
* d'une part des karma, plus précisément des bons karmas, c'est à dire des mérites, de ses disciples ;
* d'autre part des activités que le Maître a décidé d'accomplir au cours de cette vie là.

Si un Maître montre des signes de maladie, que peut-on faire ?
Comprendre que le Maître nous donne ainsi un Enseignement, et qu'il nous exhorte à la pratique.

Est-il approprié de prier "pour" lui ? 
Oui, mais pas comme on le fait dans le cas d'un ami, un parent ou une connaissance, disons de personnes "ordinaires".

N'oublions pas que c'est nous qui avons besoin de notre Maître (qui représente pour nous tous les Bouddhas), pas le contraire.

Il s'agit donc d'adresser des requêtes au Maître pour qu'il fasse en sorte de demeurer encore longtemps.

Il est utile aussi de s'appliquer à accumuler des karma positifs (tous domaines confondus), dédiés à la longévité du Maître et à l'accomplissement de son oeuvre, etc.

Chez les Tibétains, il est courant de faire des pratiques à Tara, notamment Tara blanche, de préférence toute une nuit durant. 
Les disciples peuvent aussi offrir une cérémonie de longue vie, appelée "Tenshug". Il arrive souvent qu'au fil d'une telle cérémonie, un Maître reprenne des forces et de la vitalité de manière flagrante.

Une excellente pratique de longévité (que ce soit pour autrui ou pour soi) est  ཚེ་ཐར་ - "tséthar".
Cela consiste à sauver des vies, par exemple en rachetant des animaux voués au couteau du boucher, ou en fournissant des médicaments, etc., etc. 
Par temps de pluie, on peut tout simplement ramasser des vers de terre, des escargots ou autres bestioles égarés sur la chaussée et  aller les déposer dans un lieu plus sûr.

Le plus important est bien évidemment de faire des efforts redoublés pour mettre en application les Enseignements du Maître.







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