Le Bouddha Shakyamouni a donné une
grande somme d'enseignements. La collection tibétaine compte une bonne centaine
de livres. Par la suite, les pandits indiens ont composé beaucoup de
commentaires ; cela fait plus de deux cents volumes de format tibétain. Mais
tous ces textes, ce sont autant de méthodes dont la finalité est de mieux
maîtriser l'esprit et l'améliorer. Le Bouddha Shakyamouni n'a cessé de dire que
le bonheur est obtenu par la maîtrise de l'esprit. Dans le bouddhisme, vous
savez que l'on ne se réfère pas à un dieu créateur. Le principe fondamental, c'est
l'esprit. Au fond, ce qui génère tout, c'est l'esprit. Ce qui nous fait
éventuellement renaître dans les enfers et nous fait subir les souffrances infernales,
c'est notre esprit. Ce qui provoque des états d'existence terriblement pénibles
comme les esprits avides ou les animaux, à nouveau, c'est l'esprit. Si un jour,
nous nous retrouvons en prison, ce sera la faute de notre propre esprit, car ce
sera notre esprit qui nous aura poussés à commettre les délits causes de notre
emprisonnement. Personne d'extérieur n'est responsable.
Par exemple, si nous sommes arrêtés pour assassinat, c'est sans doute parce qu'avec un très mauvais état d'esprit, nous avons voulu nous débarrasser de quelqu'un. Nous avons perpétré un meurtre et de ce fait, on nous a mis en prison. On ne nous met pas en prison par hasard, sans raison. Mais comment habituellement interprétons-nous les choses ? Nous estimons que la faute incombe à autrui. Si nous sommes en colère contre quelqu'un, nous disons que c'est de sa faute parce qu'il s'est mal conduit, alors qu'en réalité non, c'est nous le fautif. C'est toujours notre esprit qui est responsable. C'est lui qui nous entraîne dans les situations les plus pénibles.
Mais c'est également notre esprit qui peut nous hisser jusqu'aux états supérieurs qui nous donneront accès à la libération. En fait, la nature de l'esprit est bonne. Pour le moment, notre esprit est voilé mais par nature, il a un énorme potentiel. Si nous arrivons à bien utiliser notre esprit, à bien travailler sur lui, c'est grâce à lui, grâce à sa nature, que nous pouvons devenir un Bouddha.
Par exemple, si nous sommes arrêtés pour assassinat, c'est sans doute parce qu'avec un très mauvais état d'esprit, nous avons voulu nous débarrasser de quelqu'un. Nous avons perpétré un meurtre et de ce fait, on nous a mis en prison. On ne nous met pas en prison par hasard, sans raison. Mais comment habituellement interprétons-nous les choses ? Nous estimons que la faute incombe à autrui. Si nous sommes en colère contre quelqu'un, nous disons que c'est de sa faute parce qu'il s'est mal conduit, alors qu'en réalité non, c'est nous le fautif. C'est toujours notre esprit qui est responsable. C'est lui qui nous entraîne dans les situations les plus pénibles.
Mais c'est également notre esprit qui peut nous hisser jusqu'aux états supérieurs qui nous donneront accès à la libération. En fait, la nature de l'esprit est bonne. Pour le moment, notre esprit est voilé mais par nature, il a un énorme potentiel. Si nous arrivons à bien utiliser notre esprit, à bien travailler sur lui, c'est grâce à lui, grâce à sa nature, que nous pouvons devenir un Bouddha.
Extrait d'un enseignement de Gen Tati - juillet 1990
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