L'histoire quasiment canonique de la dent de chien laisse entendre qu'une telle question est relativement secondaire.
Comment ? Vous ne connaissez pas cette histoire ?
Il était une fois une vieille Tibétaine dotée d'une foi intense. Et d'un fils commerçant qui s'allait quérir des marchandises au Pays des Arya (= Inde).
Plus d'une fois, elle lui avait demander de lui rapporter de précieuses Reliques à vénérer. Et il avait oublié.
Cette fois encore, il ne repense à la supplique de sa vieille Mère que sur le chemin du retour. Conscient de sa déception en le voyant à nouveau les mains vides (enfin, question Reliques), il est en train de réfléchir à quoi faire quand son regard se pose sur un crâne de chien sur le bord de la route.
Sauvé ! se dit-il.
Il récupère une dent, la nettoie soigneusement et l'enveloppe dans un joli précieux.
Ni vu ni connu.
Sa Mère ne se tient plus de joie et installe le croc canin sur son autel, pour le révérer comme il se doit.
De doute, elle n'a point.
Tant et si bien qu'à quelques temps de là, des Reliques, cette fois authentiques, émanent de la dent salvatrice.
Car, c'est de notoriété publique, une Relique vénérée se reproduit. Eh oui.
Bonjour
RépondreSupprimerLes commentaires se font rares, ces dernières chroniques …
- L’absence de lecteurs ? Ça, c’est EXCLU !
- La crainte de paroles inutiles ? Peut-être.
- L’exigence de certains sujets qui vous rendent muette de honte ? Clairement oui.(Evidemment, ici, je n’engage que moi …)- Peut-être aussi, la fécondité de la plupart des thèmes qui font naître dans l’esprit un flot de réflexions tel qu’il en tarit la plume …
Dimanche dernier, un heureux concours de circonstances m’a amenée – " logique dans mon contexte " – à la dernière conférence donnée par Mgr Guy Gaucher au Sacré Cœur. (Le sujet en était : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face et la Vierge Marie.) Je me suis ensuite retrouvée aux Vêpres – encore logique …
Par contre, et là, logique, ça ne l’était plus du tout : j’ai participé à la Procession des reliques. Mon propre comportement m’a paru surréaliste - je n’ai jamais eu trop d’intérêt pour l’" objet matériel relique " - et pourtant ... ? ... inéluctable ? ...
Quoiqu’il en soit, j’ai eu la joie, pendant les Vêpres, d’apercevoir, visitant le Sacré Cœur, une nonne bouddhiste, se faisant apparemment aussi discrète que possible. Dommage, j’aurais bien aimé croiser son regard et lui adresser, en ce lieu-même, un sourire de reconnaissance pour tout ce que je peux recevoir de ses " co-religionnaires de l’Institut Ganden Ling ", et tout particulièrement du Vénérable Dagpo Rimpotché à travers ses enseignements ( heureusement et - Dieu merci :-) si j’ose dire - traduits en français ...).
Bien cordialement et MERCI encore.