L'une de mes amies a récemment évoqué devant moi ce qu'elle appelait "les objets d'attachement".
Il m'a semblé que, dans son idée, certaines choses seraient par définition, ou encore par eux-mêmes, des "objets d'attachement".
Cela m'a posé question. Vous savez - "la paille et la poutre" : c'est toujours plus facile de critiquer l'autre que de voir ses propres errements.
J'ai d'abord été étonnée qu'elle envisage, apparemment, le sujet de cette manière (mais c'était peut-être une projection de ma part, après tout), puis j'ai essayé de regarder de plus près ma propre vision.
Intellectuellement parlant, je "sais", disons j'admets qu'il n'existe aucun objet d'attachement en soi, pas plus d'ailleurs qu'aucun objet en soi en général. C'est ce que mes Maîtres m'ont dit, répété et expliqué maintes fois.
O.K. en ce qui concerne la théorie.
Hélas, sur le terrain, ça se gâte ! Le tout est de trouver un domaine particulièrement sensible pour soi - la nourriture, la mode, le pouvoir, l'argent ou autre. Après, il s'agit d'arriver à observer ses propres réactions au naturel. Pas si simple. Mais édifiant !...
Après, les épithètes de l'attachement deviennent plus "palpables", plus parlantes. La glue, comme disent les textes, ou encore l'huile qui macule et imprègne le tissu.
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