Je viens d'apprendre que Sa Sainteté le 100ème Ganden Tripa Lobsang Nyima est décédé il y a dix-sept jours dans un hôpital de Goa.
Depuis, de nombreux fidèles viennent saluer sa dépouille, et les médecins locaux sont quelque peu surpris : le corps demeure intact (Cf. climat indien) et conserve même une certaine tiédeur, qui disparaît normalement peu de temps après la mort clinique.
Pas étonnés, les bouddhistes (enfin, ceux qui sont au courant) sont simplement admiratifs et emplis de foi, car c'est signe que le Maître utilise la claire lumière de la mort pour effectuer les profondes méditations auxquelles il s'était préparé au cours de sa vie au travers de ses études et pratiques, des tantra notamment.
C'est que les Ganden Tripa ne sont autres que les successeurs de Je Tsonkhapa à la tête des gelugpa - accéder à ce rang suppose quelque qualité sans doute...
C'est toujours triste pour nous, pratiquants débutants (voire aspirante pratiquant, serais-je tentée de dire pour ce qui me concerne), quand de tels grands Maîtres quittent leur enveloppe terrestre.
RépondreSupprimerJe sais que ce n'est pas vertueux de penser ainsi, mais comment ne pas se sentir abandonnés? En mettant en pratique les enseignements que nous avons reçu d'eux? Est-ce orgueilleux? Est-ce suffisant?
Est-il aussi exact que la longévité et la santé de nos Maîtres dépendent également de nos mérites à recevoir leurs enseignements? Et si oui, que pouvons-nous faire concrètement pour augmenter ceux-ci?
Merci pour ces nouvelles, si triste soient-elles.
Lydie