Certains les appellent les huit préoccupations du monde ; en tibétain, on parle de rjig rten chos brgyad.
Ce sont huit situations, qui révèlent notre attachement aux bonheurs et privilèges de cette vie :
gains et pertes ;
bonheur et malheur ;
propos plaisants et propos déplaisants ;
compliments et critiques (variante : bonne réputation et mauvaise réputation).
Avouons. D'ordinaire, ne sommes-nous pas contents quand le premier terme de chaque paire nous échoit, et diablement mécontents quand c'est le second qui nous tombe dessus ?
Quoi de plus naturel ? Eh oui, hélas. Tout ce qu'il y a de plus naturel ... dans le samsara.
C'est pourquoi Nagarjuna recommandait instamment de mettre les huit sur le même plan.
Car tant qu'on reste dominé par eux, on ne peut pas prétendre au titre de "pratiquant du Dharma", et ce, même si on consacre ses journées à des activités que l'on appelle des "pratiques" - méditations, récitations de mantra, etc. -, mais qui en dépit des apparences, n'en sont pas. A cause de l'attachement persistant aux choses de cette vie.
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