Ce dont j'ai envie de parler n'est pas un sujet spécifiquement bouddhiste, et j'espère que vous me pardonnerez de sortir du sujet.
Il y a pourtant un lien avec le bouddhisme, surtout le grand véhicule, où nous n'arrêtons pas de dire et répéter que nous voulons aider tout le monde et chacun.
Je me trompe sans doute, mais quant à moi, je poserai un principe de base dans nos relations mutuelles :
En toutes circonstances, demander directement l'avis de l'intéressé et ne pas présupposer ses choix et envies !
N'oublions pas que nos perceptions, et donc nos pensées et opinions, sont nécessairement conditionnées par nos propres karma - qui sont par définition différents de ceux des autres, y compris ceux que nous croyons (à tort) connaître par coeur.
Vouloir rendre service est beau, mais combien de conflits et/ou de frustrations seraient évités si nous cessions de croire que nous pouvons répondre pour l'autre, à la place de l'autre.
Depuis mon entrée dans le bouddhisme, j'avais rayé de mon vocabulaire l'expression : "L'enfer est pavé de bonnes intentions". Je me demande si je ne vais pas la réhabiliter.
Dromtönpa disait bien que nos pires ennuis viennent non pas de ceux qui nous veulent du mal, mais de ceux qui nous veulent du bien. Et se plantent (pardonnez cette expression triviale, mais imagée).
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