Pour faire simple : tout ce qui reste :-)
Comment ? Cela ne suffit pas en guise d'explication ?
Pourtant ... cette méthodologie par élimination est fort utilisée en philosophie bouddhiste.
Notamment pour établir les phénomènes "négatifs", cad envisagés non sous un angle positif (ce qu'ils sont, et/ou ou) mais sous un angle "négatif" : ce qu'ils ne sont pas et/ou n'ont pas.
Exemples au hasard : non soi, vacuité, ... image mentale.
Pour rappel, les perceptions sensorielles n'utilisent pas d'image mentale. C'est exclu.
Que nous reste-t-il ?
- Les perceptions mentales.
Toutes ?
- Non. Cf. Article précédent.
Que se passe-t-il de différent ?
Les perceptions "représentatives" sont des perceptions qui n'appréhendent pas tel quel leur objet. Elles l'appréhendent au travers de la représentation qu'elles en ont. Représentation ici dénommée "image mentale".
Pour prendre un exemple, quand nous voyons une table, nous percevons "directement" l'objet table, qui est sous nos yeux. Nous n'avons pas à le "penser", nous n'avons pas à nous le représenter, car il est présent.
Quand nous "pensons" à une table (que nous envisageons d'acheter, que nous voulons fabriquer, etc.), laquelle table n'est pas à portée de vue, nous ne pouvons évidemment pas la voir, puisqu'elle n'est pas là, ou qu'elle nous est cachée.
L'objet de notre pensée - perception mentale -, est cependant la table, n'est-ce pas ?
Oui, mais ce que notre perception appréhende alors n'est pas l'objet concret table.
Elle appréhende la représentation de la table qui se forme dans notre esprit, bref l'image mentale de la table.