Selon le bouddhisme, un être humain est constitué par un corps et un "esprit".
Ce qu'on appelle" esprit" est un phénomène composé "limpide" - cad non matériel - et "réflectif", cad capable de refléter les objets de perception, et le cas échéant de les comprendre.
Par convention, les mots "esprit" et "perception" sont utilisés pour désigner l'ensemble de l'activité mentale à un instant T.
Le recours à l'un ou l'autre de ces deux mots dépend du contexte et des habitudes françaises, MAIS le champ sémantique recouvert est le même.
L'esprit (la perception) est composé d'une partie principale (appelée conscience, ou mental, ou mental principal), et de facteurs mentaux.
NB Bien évidemment, ici, le mot "conscience" n'a pas le sens de "conscience" morale. Il a juste le sens de "partie centrale de l'esprit", avec les propriétés indiquées ci-dessus.
L'esprit, qui est continuellement en activité, jour et nuit, peut utiliser de 1 à 6 consciences, dénommée en fonction de la faculté "sensorielle" accompagnatrice : consciences visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile et mentale.
L'activité mentale/la perception minimale = 1 conscience + les 5 facteurs omniprésents qui accompagnent cette conscience.
L'activité mentale maximale = 6 consciences + (5 facteurs omniprésents x 6) + x facteurs mentaux (un au maximum par genre, et de natures compatibles)
L'esprit de quelqu'un comporte donc toujours au moins 1 conscience en activité + 5 facteurs mentaux.
Quand plusieurs consciences opèrent simultanément, les différentes perceptions accomplies ne sont pas de puissances égales.
Par exemple, quand on écoute avec attention, ce qui entre dans le champ visuel, tactile, etc., ne donne lieu qu'à des perceptions très faibles, qui passent inaperçues (perceptions machinales).
Autre exemple, quand on réfléchit intensément, les perceptions sensorielles simultanées ne sont que des perceptions machinales, etc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire