Le Centre Lama Tsongkhapa de Pomaïa, près de Pise, a été en proie à un incendie.
Comme nous sommes assez nombreux à nous y être rendus pour y assister à des Enseignements, notamment de Kyabje Ling Dorjechang (en août 1980), il m'a semblé utile de vous transmettre cette triste information.
http://www.unita.it/index.php?section=ansanews&idNotizia=9339
Incendio devasta monastero buddista a Pomaia
(ANSA) - POMAIA (PISA), 26 DIC - Un vasto incendio, probabilmente innescato da un corto circuito, ha devastato buona parte del monastero buddista di Pomaia (Pisa). E' uno tra i piu' importanti d'Europa. L'incendio ha distrutto la sala grande di meditazione e moltissimi incunaboli, testi antichi e statue. Non ci sono feriti. I vigili del fuoco hanno circoscritto l' incendio e provveduto a isolare la zona. Il monastero non e' piu' agibile. I danni ammontano a oltre un milione di euro. Le fiamme, secondo quanto appreso, hanno sfondato anche il tetto del monastero oltre ad aver distrutto preziosissimi testi tibetani molto antichi. I monaci escludono che si sia trattato di fuoco provocato da candele perche' in quella sala, per motivi di sicurezza, candele non ne vengono piu' accese da tempo. Disperazione tra gli oltre 25 monaci che vivono nel monastero: 'Saremo costretti a fare un appello - ha detto il presidente dell' istituto Lama Tzong Khapa, il monaco Raffaello Longo - perche' i danni sono ingentissimi e non ce la possiamo fare da soli a ristrutturare il monastero. Domani doveva cominciare il master per gli studenti che vengono qui da tutto il mondo e non sappiamo come fare'. (ANSA).
Le blog de MSB. Indications historiques, anecdotiques voire doctrinales sur le bouddhisme.
vendredi 26 décembre 2008
jeudi 25 décembre 2008
Noël 2008
Pour ne pas faillir aux usages céans, permettez-moi de vous souhaiter un très JOYEUX NOËL.
En fait, depuis une dizaine de jours, pas mal de personnes se sont enquises : "Vous fêtez Noël chez vous ?", sous-entendu chez les bouddhistes.
Ca fait 34 ans (comme le temps passe !) que j'ai "sauté le pas" en répétant après Geshe Rabten-lags les formules de la prise de refuge, et bientôt douze ans que j'ai adopté l'habit monastique.
Vous ne me croirez sans doute pas, mais on ne m'avait jamais encore posé cette question. Et cette année, ça n'arrête pas.
J'y ai donc réfléchi, encore qu'il me suffisait de me remémorer ce que Rinpoche nous répète chaque année au dernier Enseignement de décembre :
"Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
A cette occasion, vous allez sans doute vous retrouver en famille ou avec des amis. Profitez-en bien et faites tout pour favoriser une ambiance détendue et chaleureuse. Ce n'est vraiment ni le lieu ni l'heure pour entrer en conflit avec qui que ce soit, même si tel ou tel affirment des opinions contraires aux vôtres. Après tout, chacun est libre de penser ce qu'il veut, et d'exprimer ses vues.
A quel titre vouloir imposer notre propre point à autrui ? Sommes-nous si certains d'avoir toujours raison ?
Noël, vous le savez, commémore la venue de Jésus en ce monde, pour délivrer un message de paix et d'amour qui depuis des siècles aide et réconforte des millions et des millions de personnes un peu partout dans le monde.
Nous, bouddhistes, nous nous réjouissons vivement de son oeuvre en faveur des êtres souffrants et les fêtes de Noël nous offrent l'opportunité de formuler des voeux et prières pour que ses souhaits puissent s'accomplir - pour le bien de tous les êtres."
Autrement dit, oui, nous célébrons Noël, à notre manière.
Sans oublier l'autre aspect - moins religieux mais fermement ancré dans nos habitudes culturelles : les petits cadeaux d'usage assortis de voeux.
Nombre de personnes critiquent ces "voeux purement conventionnels" et s'y dérobent. Je trouve cela un peu dommage.
D'accord, ils sont conventionnels. Comme tout ce qui existe (Cf. système philosophique madhyamika prasangika).
L'aspect positif est qu'ils permettent de renouer ou d'entretenir des liens et de développer des "bons sentiments". Lesdits bons sentiments sont sans doute éphèmères - ni plus ni moins que les autres phénomènes composés. Ils auront eu le mérite de se produire. Et donc de laisser des traces, des empreintes, pour une fois bonnes.
Faut bien commencer un jour quelque part !
En fait, depuis une dizaine de jours, pas mal de personnes se sont enquises : "Vous fêtez Noël chez vous ?", sous-entendu chez les bouddhistes.
Ca fait 34 ans (comme le temps passe !) que j'ai "sauté le pas" en répétant après Geshe Rabten-lags les formules de la prise de refuge, et bientôt douze ans que j'ai adopté l'habit monastique.
Vous ne me croirez sans doute pas, mais on ne m'avait jamais encore posé cette question. Et cette année, ça n'arrête pas.
J'y ai donc réfléchi, encore qu'il me suffisait de me remémorer ce que Rinpoche nous répète chaque année au dernier Enseignement de décembre :
"Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
A cette occasion, vous allez sans doute vous retrouver en famille ou avec des amis. Profitez-en bien et faites tout pour favoriser une ambiance détendue et chaleureuse. Ce n'est vraiment ni le lieu ni l'heure pour entrer en conflit avec qui que ce soit, même si tel ou tel affirment des opinions contraires aux vôtres. Après tout, chacun est libre de penser ce qu'il veut, et d'exprimer ses vues.
A quel titre vouloir imposer notre propre point à autrui ? Sommes-nous si certains d'avoir toujours raison ?
Noël, vous le savez, commémore la venue de Jésus en ce monde, pour délivrer un message de paix et d'amour qui depuis des siècles aide et réconforte des millions et des millions de personnes un peu partout dans le monde.
Nous, bouddhistes, nous nous réjouissons vivement de son oeuvre en faveur des êtres souffrants et les fêtes de Noël nous offrent l'opportunité de formuler des voeux et prières pour que ses souhaits puissent s'accomplir - pour le bien de tous les êtres."
Autrement dit, oui, nous célébrons Noël, à notre manière.
Sans oublier l'autre aspect - moins religieux mais fermement ancré dans nos habitudes culturelles : les petits cadeaux d'usage assortis de voeux.
Nombre de personnes critiquent ces "voeux purement conventionnels" et s'y dérobent. Je trouve cela un peu dommage.
D'accord, ils sont conventionnels. Comme tout ce qui existe (Cf. système philosophique madhyamika prasangika).
L'aspect positif est qu'ils permettent de renouer ou d'entretenir des liens et de développer des "bons sentiments". Lesdits bons sentiments sont sans doute éphèmères - ni plus ni moins que les autres phénomènes composés. Ils auront eu le mérite de se produire. Et donc de laisser des traces, des empreintes, pour une fois bonnes.
Faut bien commencer un jour quelque part !
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mercredi 24 décembre 2008
Les qualités des Bouddhas
Voilà un sujet pour le moins vaste...
Qualités du Corps, de la Parole et de l'Esprit - Omniscience, Compassion, Pouvoirs. Activité spontanée et ininterrompue.
Pour prendre un exemple, le simple fait de voir un Bouddha inonde de joie l'heureux bénéficiaire, disent les traités. Et neutralise en lui les facteurs pertubateurs pendant une durée X.
D'ailleurs, toujours selon les traités, le simple fait d'avoir envie de rencontrer et de voir un bodhisattva est source d'immenses mérites.
A l'inverse, empêcher quelqu'un de faire un don, une offrande à un bodhisattva - ne serait-ce que d'un petit morceau de pain - est source d'immenses démérites.
Il en va de même, en plus puissant, quand il s'agit de "champs" encore supérieurs, en ordre croissant : Bouddhas et Maîtres.
Qualités du Corps, de la Parole et de l'Esprit - Omniscience, Compassion, Pouvoirs. Activité spontanée et ininterrompue.
Pour prendre un exemple, le simple fait de voir un Bouddha inonde de joie l'heureux bénéficiaire, disent les traités. Et neutralise en lui les facteurs pertubateurs pendant une durée X.
D'ailleurs, toujours selon les traités, le simple fait d'avoir envie de rencontrer et de voir un bodhisattva est source d'immenses mérites.
A l'inverse, empêcher quelqu'un de faire un don, une offrande à un bodhisattva - ne serait-ce que d'un petit morceau de pain - est source d'immenses démérites.
Il en va de même, en plus puissant, quand il s'agit de "champs" encore supérieurs, en ordre croissant : Bouddhas et Maîtres.
Foi et attachement
Foi et attachement sont des facteurs mentaux radicalement distincts. Rien de plus évident.
Encore que ... Parfois, on se pose des questions. Car les symptômes extérieurs peuvent étrangement se ressembler.
Quelques petits "trucs" pour s'y retrouver (merci, ô Asanga, pour vos définitions dans l'Abhidharmasamuccaya) :
- La foi est toujours vertueuse ; l'attachement jamais.
- L'attachement porte exclusivement sur des phénomènes "souillés", c'est-à-dire en lien avec les facteurs pertubateurs.
- L'attachement a tendance à décliner ; la foi a vocation à croître.
- L'attachement est cause de souffrance ; la foi est source de bonheur.
Peut-on éprouver de l'attachement pour un Bouddha ?
Eh bien non, car par définition un Bouddha ne relève pas de la catégorie des "phénomènes souillés" !
Peut-on éprouver de l'attachement pour un Maître ?
Pas davantage, et ce, pour les mêmes raisons. S'il s'agit d'un Maître authentique, bien évidemment.
Dans ma jeunesse chaque jour plus lointaine (mais si), je choisis de faire porter mon mémoire de maîtrise de tibétain sur Dromtönpa - sa vie, son oeuvre. Car j'aime infiniment Dromtönpa, je l'avoue. En tout bien tout honneur, et toute foi !
Le jour de la soutenance, l'un des membres du jury (une vénérable orientaliste, viscéralement communiste par ailleurs) me lança donc : "On sent que vous êtes amoureuse de votre personnage."
Cela me choqua sur le coup. Aujourd'hui, je lui trouve des circonstances plus qu'atténuantes.
Car quand on est empli de foi pour le Maître, aux yeux des profanes, cela peut effectivement ressembler à un coup de foudre.
Quand Jetsun Milarepa entendit pour la première fois prononcer le nom de Marpa Lotsawa, les larmes lui montèrent aux yeux, tous ses poils se hérissèrent sur son corps et il fut pris de tremblements.
Quelques années auparavant, quand Dromtönpa avait pour la première fois entendu prononcer le nom d'Atisha, il avait réagi exactement de la même manière.
En résumé, honni soit qui mal y pense.
Encore que ... Parfois, on se pose des questions. Car les symptômes extérieurs peuvent étrangement se ressembler.
Quelques petits "trucs" pour s'y retrouver (merci, ô Asanga, pour vos définitions dans l'Abhidharmasamuccaya) :
- La foi est toujours vertueuse ; l'attachement jamais.
- L'attachement porte exclusivement sur des phénomènes "souillés", c'est-à-dire en lien avec les facteurs pertubateurs.
- L'attachement a tendance à décliner ; la foi a vocation à croître.
- L'attachement est cause de souffrance ; la foi est source de bonheur.
Peut-on éprouver de l'attachement pour un Bouddha ?
Eh bien non, car par définition un Bouddha ne relève pas de la catégorie des "phénomènes souillés" !
Peut-on éprouver de l'attachement pour un Maître ?
Pas davantage, et ce, pour les mêmes raisons. S'il s'agit d'un Maître authentique, bien évidemment.
Dans ma jeunesse chaque jour plus lointaine (mais si), je choisis de faire porter mon mémoire de maîtrise de tibétain sur Dromtönpa - sa vie, son oeuvre. Car j'aime infiniment Dromtönpa, je l'avoue. En tout bien tout honneur, et toute foi !
Le jour de la soutenance, l'un des membres du jury (une vénérable orientaliste, viscéralement communiste par ailleurs) me lança donc : "On sent que vous êtes amoureuse de votre personnage."
Cela me choqua sur le coup. Aujourd'hui, je lui trouve des circonstances plus qu'atténuantes.
Car quand on est empli de foi pour le Maître, aux yeux des profanes, cela peut effectivement ressembler à un coup de foudre.
Quand Jetsun Milarepa entendit pour la première fois prononcer le nom de Marpa Lotsawa, les larmes lui montèrent aux yeux, tous ses poils se hérissèrent sur son corps et il fut pris de tremblements.
Quelques années auparavant, quand Dromtönpa avait pour la première fois entendu prononcer le nom d'Atisha, il avait réagi exactement de la même manière.
En résumé, honni soit qui mal y pense.
Mon Maître
Mon Maître ? C'est Rinpoche, bien sûr.
C'est-à-dire le Vénérable Dagpo Lama Rinpoche.
Mais alors, les autres ?
Ils sont aussi "mon" Maître !
Où est le problème ? L'un n'inclut-il pas l'autre, ou plutôt les autres ? Et Rinpoche est indéniablement le premier (déjà du point de vue chronologique dans cette vie, mais pas seulement).
C'est juste un problème de ... français.
Ah ! les langues asiatiques - comme le tibétain ou le japonais ! Elles sont infiniment plus souples et inclusives. C'est bien plus pratique.
Pourquoi parler de Rinpoche aujourd'hui ?
A cause de Ganden, qui m'évoque Maitreya, qui m'évoque ... Rinpoche, car il porte ce nom magnifique de Jhampa (Amour / Maitri / Maitreya).
mercredi 17 décembre 2008
Erreurs et ignorance
Je rentre à peine de Bordeaux, où Lochen Rinpoche nous a dispensé de ces Enseignements ... percutants dont il a l'art et la manière.
Un ou deux petits exemples :
- "Quand quelqu'un commet une faute, souvent il se réfugie derrière l'excuse : "Je ne savais pas."
Vous ne saviez pas ? D'accord. Eh bien, apprenez ! Etudiez ! Parce que si vous ne faites pas l'effort d'apprendre, ça ne va pas s'arranger tout seul."
- "Prendre le contrôle de soi est difficile, trouvez-vous.
C'est vrai : c'est difficile. Très difficile même. C'est bien pour ça qu'il faut vous y mettre sans plus tarder."
- "Un résultat ne se produit pas sans cause. Une main ne peut pas claquer seule, sans l'autre. Si on a des problèmes avec quelqu'un, c'est qu'on a autrefois accumulé les karma pour."
Un ou deux petits exemples :
- "Quand quelqu'un commet une faute, souvent il se réfugie derrière l'excuse : "Je ne savais pas."
Vous ne saviez pas ? D'accord. Eh bien, apprenez ! Etudiez ! Parce que si vous ne faites pas l'effort d'apprendre, ça ne va pas s'arranger tout seul."
- "Prendre le contrôle de soi est difficile, trouvez-vous.
C'est vrai : c'est difficile. Très difficile même. C'est bien pour ça qu'il faut vous y mettre sans plus tarder."
- "Un résultat ne se produit pas sans cause. Une main ne peut pas claquer seule, sans l'autre. Si on a des problèmes avec quelqu'un, c'est qu'on a autrefois accumulé les karma pour."
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lundi 8 décembre 2008
Geshe Ngawang Khyenrab
Parmi les Maîtres que j'ai eu la joie et l'honneur de rencontrer et d'esssayer de suivre, il y eut Geshe Ngawang Khyenrab, hélas décédé beaucoup trop vite - il n'avait que 62 ans, et semblait en parfaite santé.
Geshelags, qui avait étudié à Loseling, l'un des collèges de Drepoung, après avoir fait le long trajet depuis son premier monastère qitué dans son Khams natal, était étonnamment doux et humble
Aussi, lorsque Rinpoche l'invita pour nous servir de mentor lors de notre première retraite (trois semaines quand même, et en complète réclusion), je fus très inquiète. J'aimais déjà beaucoup Geshelags mais je craignais qu'il ne vînt pas à bout de notre petit groupe : vingt personnes de ... fortes personnalités, dirons-nous.
Las ! Pourtant, depuis le temps, j'aurais dû savoir que les choix de Rinpoche étaient forcément les bons.
Geshelags nous a pris fermement en mains dès le premier matin ! Surtout moi, ai-je eu l'impression (mais il est probable que chacun de nous ait eu le même sentiment).
Il était de ces personnes qui ont de l'autorité quand nécessaire, et se mettent en veilleuse sinon.
Les trois premiers jours, si j'avais pu, je me serais enfuie à toutes jambes. Pas de veine : la retraite ayant lieu chez moi, j'étais coincée.
J'ai cru que j'allais mourir de fatigue, mais comme m'a dit gentiment Geshelags quand il m'a vu faire la grimace à l'annonce que le lendemain je devrais me lever encore plus tôt que les autres jours pour cause de grande fête bouddhiste (commémoration du Premier Enseignement du Bouddha) : "Tu n'en mourras pas ! Et si tu en mourrais, ce serait tant mieux. Tu te rends compte : mourir une si bonne date ! Quelle chance ce serait."
Que voulez-vous répondre à ça ? Rien. Je ne dis donc rien.
Pendant ces trois semaines, à chaque fois qu'un détail clochait un peu, Geshelags me dit sans ambages qu'il m'en tenait pour responsable, ce, quel que fût l'objet du délit : pas de sel sur la table ; la soupe pas chaude ; les offrandes pas trop bien disposées, etc.
C'est cette fois là que j'ai compris tout ce qu'on peut faire en 2 ou 3 minutes : énormément de choses si on s'y prend bien.
C'est aussi là que j'ai apris que, passé un cap, ce qui était épuisant devient dynamisant.
Je suis sortie de cette retraite heureuse comme je ne l'avais jamais été aupavant, et avec un punch du tonnerre.
J'aurais d'ailleurs voulu que cela ne s'arrête jamais. J'ai même joué les prolongations quelques jours, avec Geshelags et Joëlle (qui était dans les mêmes dispositions que moi), après le départ des autres retraitants à l'issue des trois semaines prévues.
Hélas ! Six mois après, Geshelags nous a quitté brutralement : vers la fin du Mönlam, une après-midi, il s'et plaint d'avoir légèrement mal au côté.
Il est allé s'allonger, dans la posture du lion. Et il s'est éteint paisiblement, seul dans sa chambre, sans avoir été malade, un jour considéré comme particulièrement "auspicieux".
Depuis, la remarque que me fit Geshelags parce que je renâclais à la perspective d'avoir à me lever une demi-heure plus tôt, est ancrée dans ma mémoire.
Lui l'a fait. Délibérément, j'en suis convaincue.
Geshelags, qui avait étudié à Loseling, l'un des collèges de Drepoung, après avoir fait le long trajet depuis son premier monastère qitué dans son Khams natal, était étonnamment doux et humble
Aussi, lorsque Rinpoche l'invita pour nous servir de mentor lors de notre première retraite (trois semaines quand même, et en complète réclusion), je fus très inquiète. J'aimais déjà beaucoup Geshelags mais je craignais qu'il ne vînt pas à bout de notre petit groupe : vingt personnes de ... fortes personnalités, dirons-nous.
Las ! Pourtant, depuis le temps, j'aurais dû savoir que les choix de Rinpoche étaient forcément les bons.
Geshelags nous a pris fermement en mains dès le premier matin ! Surtout moi, ai-je eu l'impression (mais il est probable que chacun de nous ait eu le même sentiment).
Il était de ces personnes qui ont de l'autorité quand nécessaire, et se mettent en veilleuse sinon.
Les trois premiers jours, si j'avais pu, je me serais enfuie à toutes jambes. Pas de veine : la retraite ayant lieu chez moi, j'étais coincée.
J'ai cru que j'allais mourir de fatigue, mais comme m'a dit gentiment Geshelags quand il m'a vu faire la grimace à l'annonce que le lendemain je devrais me lever encore plus tôt que les autres jours pour cause de grande fête bouddhiste (commémoration du Premier Enseignement du Bouddha) : "Tu n'en mourras pas ! Et si tu en mourrais, ce serait tant mieux. Tu te rends compte : mourir une si bonne date ! Quelle chance ce serait."
Que voulez-vous répondre à ça ? Rien. Je ne dis donc rien.
Pendant ces trois semaines, à chaque fois qu'un détail clochait un peu, Geshelags me dit sans ambages qu'il m'en tenait pour responsable, ce, quel que fût l'objet du délit : pas de sel sur la table ; la soupe pas chaude ; les offrandes pas trop bien disposées, etc.
C'est cette fois là que j'ai compris tout ce qu'on peut faire en 2 ou 3 minutes : énormément de choses si on s'y prend bien.
C'est aussi là que j'ai apris que, passé un cap, ce qui était épuisant devient dynamisant.
Je suis sortie de cette retraite heureuse comme je ne l'avais jamais été aupavant, et avec un punch du tonnerre.
J'aurais d'ailleurs voulu que cela ne s'arrête jamais. J'ai même joué les prolongations quelques jours, avec Geshelags et Joëlle (qui était dans les mêmes dispositions que moi), après le départ des autres retraitants à l'issue des trois semaines prévues.
Hélas ! Six mois après, Geshelags nous a quitté brutralement : vers la fin du Mönlam, une après-midi, il s'et plaint d'avoir légèrement mal au côté.
Il est allé s'allonger, dans la posture du lion. Et il s'est éteint paisiblement, seul dans sa chambre, sans avoir été malade, un jour considéré comme particulièrement "auspicieux".
Depuis, la remarque que me fit Geshelags parce que je renâclais à la perspective d'avoir à me lever une demi-heure plus tôt, est ancrée dans ma mémoire.
Lui l'a fait. Délibérément, j'en suis convaincue.
Sa Sainteté le Dalaï-Lama à Veneux
Sagesses bouddhistes
émission de l'Union Bouddhiste de France
diffusée sur France 2, le dimanche matin de 8 h 30 à 8 h 45
(l'émission peut être visionnée la semaine suivante sur le site de France 2)
dimanche 25 janvier
Sa Sainteté le Dalaï-Lama à Veneux-les- Sablons et Evry
Reportage de Michel Baulez
émission de l'Union Bouddhiste de France
diffusée sur France 2, le dimanche matin de 8 h 30 à 8 h 45
(l'émission peut être visionnée la semaine suivante sur le site de France 2)
dimanche 25 janvier
Sa Sainteté le Dalaï-Lama à Veneux-les- Sablons et Evry
Reportage de Michel Baulez
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Himalaya, le chemin du ciel
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samedi 6 décembre 2008
Le Pasteur Vernier- Vivre avec un Saint - pas une sinécure
La, ou plutôt les questions d'Ivan, à propos des "amis dans le Dharma" m'ont fait repenser à un personnage extraordinaire que j'ai eu la chance de connaître dans ma jeunesse de plus en plus lointaine, quand ma famille habitait la jolie ville de Maubeuge, célèbre pour son clair de lune.
Le Pasteur Vernier présentait toutes les caractéristiques d'un ... bodhisattva - l'époque, je ne l'aurais bien sûr pas qualifié ainsi, faute de connaître le terme.
Son épouse racontait que le soir de son mariage, elle s'était retouvé dans un appartement entièrement vide et avait dû dormir à même le sol un certain temps (en fait, un temps certain) : le Pasteur (qui venait d'une famille aisée et généreuse) avait donné TOUS les cadeaux de mariage - soit un mobilier complet et quelques autre "bricoles". Il n'avait rien gardé, à part leurs vêtements personnels (les vieux, pas les neufs, voyons).
C'était là les prémisses d'un art de vivre auquel le Pasteur resta fidèle sa vie durant, et qu'il inculqua à ses nombreux enfants.
Les sans-logis savaient qu'ils pouvaient frapper à sa porte à n'importe quelle heure du jour et de la nuit : il y aurait pour eux un matelas dans un coin de la maison et le repas serait partagé équitablement entre tous les convives, attendus ou non.
Quand la police locale voyait un ivrogne affalé sur le bord d'une route, plutôt que de l'emmener au poste, elle appelait Monsieur le Pasteur, qui accourait récupérer le malheureux.
Un grave accident, et des lambeaux de corps à ramasser ? Monsieur le Pasteur était à pied d'oeuvre, récupérant avec respect les morceaux épars tout en faisant force prières pour les victimes.
Un homme extraordinaire vraiment.
Exempt de tout intérêt matériel. Faisant toujours passer les autres avant lui. Et avant sa famille...
Madame râlait parfois un peu pour la forme, mais elle ne cessa jamais de l'épauler, entre les énormes marmites de soupe à préparer chaque jour, les montagnes de lessives, le ménage à toujours recommencer.
Les enfants (huit, si mes souvenirs sont bons) râlaient aussi, car tout objet de bonne qualité entrant chez eux était immédiatement concédé à qui en faisait la demande à leur père, comme par exemple la voiture neuve un jour offerte par leur oncle, qui tremblait de voir son frère circuler dans un vieux tacot délabré - le soir même elle était entre d'autre mains -, mais tous se sont plus tard orientés vers des professions à connotation sociale.
NB Le Pasteur Vernier ne se contentait pas de porter à des sommets élevés les qualités du coeur. Il était aussi un fin lettré.
Le Pasteur Vernier présentait toutes les caractéristiques d'un ... bodhisattva - l'époque, je ne l'aurais bien sûr pas qualifié ainsi, faute de connaître le terme.
Son épouse racontait que le soir de son mariage, elle s'était retouvé dans un appartement entièrement vide et avait dû dormir à même le sol un certain temps (en fait, un temps certain) : le Pasteur (qui venait d'une famille aisée et généreuse) avait donné TOUS les cadeaux de mariage - soit un mobilier complet et quelques autre "bricoles". Il n'avait rien gardé, à part leurs vêtements personnels (les vieux, pas les neufs, voyons).
C'était là les prémisses d'un art de vivre auquel le Pasteur resta fidèle sa vie durant, et qu'il inculqua à ses nombreux enfants.
Les sans-logis savaient qu'ils pouvaient frapper à sa porte à n'importe quelle heure du jour et de la nuit : il y aurait pour eux un matelas dans un coin de la maison et le repas serait partagé équitablement entre tous les convives, attendus ou non.
Quand la police locale voyait un ivrogne affalé sur le bord d'une route, plutôt que de l'emmener au poste, elle appelait Monsieur le Pasteur, qui accourait récupérer le malheureux.
Un grave accident, et des lambeaux de corps à ramasser ? Monsieur le Pasteur était à pied d'oeuvre, récupérant avec respect les morceaux épars tout en faisant force prières pour les victimes.
Un homme extraordinaire vraiment.
Exempt de tout intérêt matériel. Faisant toujours passer les autres avant lui. Et avant sa famille...
Madame râlait parfois un peu pour la forme, mais elle ne cessa jamais de l'épauler, entre les énormes marmites de soupe à préparer chaque jour, les montagnes de lessives, le ménage à toujours recommencer.
Les enfants (huit, si mes souvenirs sont bons) râlaient aussi, car tout objet de bonne qualité entrant chez eux était immédiatement concédé à qui en faisait la demande à leur père, comme par exemple la voiture neuve un jour offerte par leur oncle, qui tremblait de voir son frère circuler dans un vieux tacot délabré - le soir même elle était entre d'autre mains -, mais tous se sont plus tard orientés vers des professions à connotation sociale.
NB Le Pasteur Vernier ne se contentait pas de porter à des sommets élevés les qualités du coeur. Il était aussi un fin lettré.
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12 préceptes
Pour répondre à Jacqueline, voici les 12 préceptes consécutifs à la production de l'Esprit d'Eveil assortie de la promesse de maintenir cette même détermination jusqu'au bout.
- Quatre préceptes ont pour finalité de permettre au pratiquant de maintenir bodhicitta tout au long de cette vie :
1- 3 fois le jour, 3 fois la nuit (bref, 6 fois par jour), réfléchir aux bienfaits de l'esprit d'Eveil.
2- 3 fois le jour, 3 fois la nuit, accomplir la production de l'esprit d'Eveil.
3- S'adonner à la réunion des 2 accumulations - de mérites et de sagesse.
4- Ne jamais abandonner un être (c'est à dire, ne jamaisse laisser à songer : "Celui-là, il peut toujours courir. Je ne ferai jamais rien pour lui !" NB On peut en revanche se dire que momentanément on ne fera rien pour Untel.)
- Huit préceptes ont pour finalité de permettre au pratiquant de maintenir bodhicitta au long des vies suivantes, jusqu'à l'obtention du but - l'état de Bouddha :
A Eviter les quatre "dharma noirs" :
1- Mentir aux Maîtres, Abbés, prents, etc., et ce, en étant mû par de la malveillance.
2- Critiquer des êtres porteurs de qualités, et ce, à portée d'ouïe de leur part (il n'est bien sûr pas non plus recommandé de les critiquer à leur insu !).
3- Inspirer du regret à quelqu'un qui avait bien agi.
4- Sans raison valable, faire preuve d'hypocrisie et de duplicité ("sans raison valable", car parfois "la fin justifie les moyens". MAIS dans des contextes très précis).
B Mettre en oeuvre les quatre "dharma blancs" :
1- Rejeter le mensonge.
2- Considérer tous les êtres en tant que guides (c'est-à-dire en tant que Bouddhas, ou au moins bodhisattva).
3- Aider ceux qui montrent des prédispositions (et le souhaitent) pour cela à s'engager dans le mahayana.
4- Faire preuve de probité, de droiture.
- Quatre préceptes ont pour finalité de permettre au pratiquant de maintenir bodhicitta tout au long de cette vie :
1- 3 fois le jour, 3 fois la nuit (bref, 6 fois par jour), réfléchir aux bienfaits de l'esprit d'Eveil.
2- 3 fois le jour, 3 fois la nuit, accomplir la production de l'esprit d'Eveil.
3- S'adonner à la réunion des 2 accumulations - de mérites et de sagesse.
4- Ne jamais abandonner un être (c'est à dire, ne jamaisse laisser à songer : "Celui-là, il peut toujours courir. Je ne ferai jamais rien pour lui !" NB On peut en revanche se dire que momentanément on ne fera rien pour Untel.)
- Huit préceptes ont pour finalité de permettre au pratiquant de maintenir bodhicitta au long des vies suivantes, jusqu'à l'obtention du but - l'état de Bouddha :
A Eviter les quatre "dharma noirs" :
1- Mentir aux Maîtres, Abbés, prents, etc., et ce, en étant mû par de la malveillance.
2- Critiquer des êtres porteurs de qualités, et ce, à portée d'ouïe de leur part (il n'est bien sûr pas non plus recommandé de les critiquer à leur insu !).
3- Inspirer du regret à quelqu'un qui avait bien agi.
4- Sans raison valable, faire preuve d'hypocrisie et de duplicité ("sans raison valable", car parfois "la fin justifie les moyens". MAIS dans des contextes très précis).
B Mettre en oeuvre les quatre "dharma blancs" :
1- Rejeter le mensonge.
2- Considérer tous les êtres en tant que guides (c'est-à-dire en tant que Bouddhas, ou au moins bodhisattva).
3- Aider ceux qui montrent des prédispositions (et le souhaitent) pour cela à s'engager dans le mahayana.
4- Faire preuve de probité, de droiture.
lundi 1 décembre 2008
Les amis dans le Dharma
Les amis dans le Dharma sont présentés dans les textes comme les compagnons précieux et nécessaires pour la pratique.
Par définition, si j'ai compris ce que le lamrim en dit, un ami dans le Dharma est quelqu'un qui va nous inciter au bien et non au mal, qui va nous exhorter à cultiver les facteurs vertueux de l'esprit, et non les facteurs perturbateurs, et ainsi de suite.
Bref, pour un être foncièrement ordinaire, qui se laisse voluptueusement aller à la distraction, la paresse et leurs dérivés multiples (je parle de moi), un ami dans le Dharma ne sera pas forcément quelqu'un de si agréable que ça à fréquenter !!!
Par définition, si j'ai compris ce que le lamrim en dit, un ami dans le Dharma est quelqu'un qui va nous inciter au bien et non au mal, qui va nous exhorter à cultiver les facteurs vertueux de l'esprit, et non les facteurs perturbateurs, et ainsi de suite.
Bref, pour un être foncièrement ordinaire, qui se laisse voluptueusement aller à la distraction, la paresse et leurs dérivés multiples (je parle de moi), un ami dans le Dharma ne sera pas forcément quelqu'un de si agréable que ça à fréquenter !!!
L'esprit d'Eveil
L'esprit d'Eveil : détermination à réaliser l'état de Bouddha pour accomplir le bien de tous les êtres.
La production de l'esprit suppose toute une progression, ponctuée de prises de responsabilités allant croissant.
Par exemple, il y a une différence dans les engagements assumés selon que simplement on développe le souhait d'accéder à l'Eveil suprême pour le bien de tous, ou que l'on se promet en outre de poursuivre de vie en vie jusqu'à atteindre l'objectif.
Dans ce deuxième cas, on parle de production de l'esprit d'éveil aspiration avec promesse. Et ce faisant, on a pris 12 engagements : 4 qui concourent au maintien d'un tel état d'esprit toute cette même vie durant ; 8 pour le conserver au fil des vies ultérieures.
Sans entrer aujourd'hui dans les détails, les 8 en question se partage entre 4 dharma (ici, au sens de "comportements") noirs à proscrire et 4 dharma blancs à appliquer.
Pour donner un exemple, le premier dharma noir à rejeter consisterait à mentir aux "champs supérieurs", à commencer par nos Maîtres, à les abuser, etc.
Fastoche ! Pas de danger, pourrions-nous songer en notre fors intime.
Pas si sûr. Car il y a aussi, hélas, les mensonges par omission, par absence de dénégation, les "légers arrangements" apportés à la présentation des faits, etc., etc.
La production de l'esprit suppose toute une progression, ponctuée de prises de responsabilités allant croissant.
Par exemple, il y a une différence dans les engagements assumés selon que simplement on développe le souhait d'accéder à l'Eveil suprême pour le bien de tous, ou que l'on se promet en outre de poursuivre de vie en vie jusqu'à atteindre l'objectif.
Dans ce deuxième cas, on parle de production de l'esprit d'éveil aspiration avec promesse. Et ce faisant, on a pris 12 engagements : 4 qui concourent au maintien d'un tel état d'esprit toute cette même vie durant ; 8 pour le conserver au fil des vies ultérieures.
Sans entrer aujourd'hui dans les détails, les 8 en question se partage entre 4 dharma (ici, au sens de "comportements") noirs à proscrire et 4 dharma blancs à appliquer.
Pour donner un exemple, le premier dharma noir à rejeter consisterait à mentir aux "champs supérieurs", à commencer par nos Maîtres, à les abuser, etc.
Fastoche ! Pas de danger, pourrions-nous songer en notre fors intime.
Pas si sûr. Car il y a aussi, hélas, les mensonges par omission, par absence de dénégation, les "légers arrangements" apportés à la présentation des faits, etc., etc.
"Grands" et "petits" Maîtres ?
Dans le temps, d'après mes lectures (dépassées ?), le lamrim recommandait d'avoir un respect égal envers tous nos Maîtres directs (dont nous avons reçu directement des Enseignements), peu important leurs titres et rangs dans la société.
Aujourd'hui ? Je me sens un peu perdue, entre ce qui est dit et ce quil me semble voir faire - sachant quand même que les apparences sont trompeuses et que nos, et donc "mes", perceptions ne sont en rien fiables !
Aujourd'hui ? Je me sens un peu perdue, entre ce qui est dit et ce quil me semble voir faire - sachant quand même que les apparences sont trompeuses et que nos, et donc "mes", perceptions ne sont en rien fiables !
Parole de geshe
Geshe X, qui a une longue expérience de centres bouddhistes dans différentes parties du monde, disait au détour d'une conversation :
"Les centres ! Un deuxième samsara dans le premier !"
"Les centres ! Un deuxième samsara dans le premier !"
Maîtres et disciple
Sa Sainteté le XIVème Dalaï Lama, entourés de ses deux Maîtres :
Kyabje Ling Dorjechang et Kyabje Trijang Dorjechang (dont vous pouvez télécharger les biographies résumées ).
Libellés :
biographie,
Dalaï lama,
Ling Rinpoche,
pratique,
Trijang Rinpoche
Le mois du Tibet
L’Association Péniche ANAKO, qui a pour vocation d’être une passerelle entre les cultures, organise Un mois du Tibet du 3 au 21 décembre 2008.
Péniche ANAKO Bassin de la Villette face au 61 Quai de la Seine 75019 Paris
Métro Riquet ou Stalingrad
Entre autres activités, je serai à la Péniche les samedi 6 et dimanche 21 décembre 08, pour parler de la méditation. Le dimanche 14 décembre, ce sera Getsulma Koenchok Choedroen (Nicole Roger) qui expliquera comment s'entraîner à la concentration.
Les séances sont prévues de 10 h 30 à 12 heures environ.
Péniche ANAKO Bassin de la Villette face au 61 Quai de la Seine 75019 Paris
Métro Riquet ou Stalingrad
Entre autres activités, je serai à la Péniche les samedi 6 et dimanche 21 décembre 08, pour parler de la méditation. Le dimanche 14 décembre, ce sera Getsulma Koenchok Choedroen (Nicole Roger) qui expliquera comment s'entraîner à la concentration.
Les séances sont prévues de 10 h 30 à 12 heures environ.
Rinpoche
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