Pour rappel, ces fichus principes mondains ('jig rten chos brgyad) qui nous gâchent la vie, et même les vies, consistent à se préoccuper
- des gains et des pertes / au sens d'être content d'un gain et d'être mécontent d'une perte ;
- du bonheur et du malheur / voir ci-dessus et adapter au cas présent :
- des louanges et des critiques / même remarque
- de la renommée et du discrédit / même remarque
Honnêtement, les ai-je dépassé ?
Eh bien ... Pour tout dire, c'est comme dirait pas parfaitement au point.
Car il n'est point si facile de rester impassible dans toutes les circonstances de la vie.
La faute à qui ? A quoi ?
A l'autochérissement - rang gces 'dzin en tibétain.
Et à l'ignorance, sans laquelle rien - dans le samsara - ne serait possible...
Tiens, au fait, à propos d'autochérissement. J'ai cru comprendre que pour un bodhisattva l'attachement disparait définitivement et entièrement à la 8ème Terre, car il fait parti du voile des facteurs perturbateurs. Par contre l'autochérissement continue à être présent puisque ce n'est pas un facteur perturbateur, il relève du voile à l'omniscience (ou voile à la connaissance), du moins suivant certaines écoles philosophiques. C'est bien cela ?
RépondreSupprimerSerait- il possible d'expliquer un peu ce qu'est cet l'autochérissement totalement dénué d'attachement ?
Autre question : jusqu'à quel niveau spirituel (dans le cadre de la voie bouddhiste) les huits préocupations mondaines subsistent-elles encore (dans le cadre du mahayana mais aussi du hinayana) ?
Merci.
Ivan.