Pour un bouddhiste, rien n'est plus important et plus précieux que les Trois Joyaux.
Et ce qui les symbolise.
C'est au point qu'en langue tibétaine, à propos des objets religieux tels que des statues ou thangka, il est inconvenant d'utiliser des termes vils. On n'achète pas une statue ; on l'invite !
D'ailleurs, autrefois, les artistes dignes de ce nom ne "vendaient" pas leurs oeuvres, au sens qu'ils ne fixaient pas de prix. Le bénéficiaire faisait un don, et si cela ne couvrait pas les frais engagés par l'artiste, c'était tant pis pour lui.
Quant à vendre des textes religieux pour faire du profit, c'était un véritable sacrilège.
Las, chez les Tibétains aussi, les traditions se perdent.
On voit même ici et là en vente des ouvrages sur lesquels figure pourtant la mention : "Non destiné à la vente" ("This book is strictly for free distribution, it is not to be sold").
Une excellente pratique consiste en effet à subventionner l'édition de livres destinés à être distribués gratuitement, en tant que don du Dharma. Malheureusement, certains n'hésitent pas à les commercialiser.
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