dimanche 12 septembre 2010

Samsara = prison

A quoi bon nous bercer d'illusions ?

Tant que nous demeurons enlisés dans les marécages du samsara, la liberté ...

Notre geôle ?
Hélas, ce sont nos cinq agrégats souillés (souillés par leurs relations avec les facteurs perturbateurs, alias klesha). Autant dire qu'il n'est guère aisé de nous en échapper.

9 commentaires:

  1. ...Une prison avec une fenêtre sur la liberté (conditionnelle...pour les causes et conditions), quand même !

    A ce moment, j'ai une pensée émue pour tous ceux qui demeurent dans l'obscurité, (autre handicap).

    Et puis, Marie...pensez-vous vraiment qu'il soit plus aisé d'accéder à la précieuse vie humaine ? pourtant, nous sommes bien humains ? ...alors !

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  2. "Ce sont mes mes Maîtres spirituels, mes professeurs de Dharma ...
    Moi qui suis entravé dans la geôle du samsara, vous venez m'en libérez ...
    Pour moi qui suis constamment embrasé d'attachement et autre, vous êtes le nuage dont la pluie en apaise les flammes."
    Exxtrait de la Citation du GANDAVYOUHASOUTRA

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  3. Mouais, Cher Patrick, je suis ravie de vous voir cultiver un parfait optimisme, d'autant plus que vous avez parfaitemet raison :
    il est effectivement dit qu'il est plus difficile pour un être dans les états infortunés d'obtenir une précieuse existence humaine que pour un humain d'obtenir la libération ; or, nous sommes aujourd'hui des humains.

    Comme disaient les Maîtres Kadampa, alors que nous avons réussi à hisser notre grosse boule de cuive jusqu'à mi-pente, faudrait donner un coup de collier pour l'amener au sommet de la montagne, une bonne fois pour toutes.

    Oui, mais, c'est qu'elle glisse terriblement, cette boule ! Et j'ai bien peur de la laisser redégringoler au bas de la pente.
    Comme tantde fois avant, sans doute.
    Ou plutôt, sûrement.
    Hélas.

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  4. Sur le registre de l’allégorie, les Maitres Kadampa décrivent-ils:

    - Une dimension de « l’objet roulé » proportionnelle à la difficulté de l’ascension ?
    - Une altitude (de la montagne) relative à la capacités de l’alpiniste ?

    N’y aurait-il donc que les pics infranchissables qui soient dignes du panorama des Maîtres Kadampa ?
    Et dans ce cas, est-il possible alors que la boule, (comme la citrouille de cendrillon), se transforme en karma grisonnant !
    Savez-vous, chère Marie, lorsque l’on est planté dans l’obscurité de l’ignorance, ne serait qu’un rai de lumière semble parfait pour développer l’optimisme.

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  5. "lorsque l’on est planté dans l’obscurité de l’ignorance, ne serait qu’un rai de lumière semble parfait pour développer l’optimisme."


    C'est une vue apaisante, une terre très stable pour y planter la graine de l'arbre de la bodhi, une claire-voie en clair-obscur, je suis enthousiaste !

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  6. Qui dit "prison", dit "enfermement", "séparation", "dualité", "samsara".
    Les murs de la prison ne sont-ils pas qu'illusions ?

    Chacun de nous est libre où qu'il soit mais l'aveuglé des concepts ignorants ne peut percevoir la nature de Bouddha présente en soi.

    La liberté est dans la prison, en dehors de la prison, elle est la prison et ne l'est pas.
    Être libre ou ne pas l'être,
    Question de concept, question du samsara...

    " L'être libre n'est peut-être pas celui qui cherche à se libérer alors qu'il n'a pas de liens mais plutôt celui qui à réalisé qu'il était libre parcequ'il est lié à tous."

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  7. Effectivement, Ami Olivier, je faisais allusion au samsara.
    Je n'en disconviens pas.

    Que le problème n° 1 soit l'ignorance, on est bien d'accord.

    La question du jour :
    selon vous, nature de Bouddha = état de Bouddha ???

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  8. En réponse à la question de MSB, je dirai Non car en nous existe la nature de Bouddha sous forme de potentialité pour autant nous, enfin pour ce qui me concerne, je n'ai pas atteint de stade de Bouddha. Merci Marie-Stella de ta réponse.

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  9. Selon mon propre avis personnel et en me référant au raisonnement cartésien:
    -"Je pense, donc je suis"
    -j'ai quelques idées de paranoïa, donc je suis emprisonné pas moi-même
    - j'aime bien être dans les nuages, et aussi me bercer d'illusions, donc je suis enlisé dans mes propres pensées et ne suis plus dans la réalité
    -je pense qu'en tant qu'être humain, j'ai le droit de décision sur mes faits et gestes et qu'en agissant donc je suis
    -je pense qu'ayant intégré quelques notions du bouddhisme tibétain je me suis amélioré, donc je pense que je suis mieux qu'avant
    -je pense que de cultiver les idées justes qu'ainsi j'agis correctement, et que j'ai progressé
    -je pense que je suis maître de moi-même et qu'aussi qu'en même temps j'ai des pensées d'aider les autres, qu'ainsi j'ai réussi ma vie

    En somme toute, afin de résumer par ce raisonnement cartésien et pour conclure: Ce n'est pas forcément que l'on croit que l'on est quelqu'un de bien, et qu'en même temps que les autres nous voient ainsi, que forcément que l'on réagit forcément altruistement. Et que aussi que l'on est libéré de la prison de notre propre égo et de notre propre égoïsme!!!

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