S'il est un terme bouddhique désormais "bien connu" mais en fait pas si bien compris que ça, c'est sûtrement celui de karma (las, en tibétain).
Ce mot si important a trois acceptions principales, admises unanimement par les 4 écoles philosophiques :
- le karma "volition", qui est un facteur mental omniprésent. Il permet à l’esprit de se tourner vers un objet. Tous les individus ont un facteur mental omniprésent volition, y compris les Bouddhas.
- le karma qui relève des phénomènes composés ni forme, ni esprit : c’est l’empreinte karmique déposée sur le continuum mental par chaque perception qui prend fin.
Un eacception n’est admise que par les écoles vaibhashika et madhyamika-prasangika : le karma physique, relevant de la forme.
Ce genre de karma consistent en karma physiques ou oraux, qui sont de deux sortes :
- karma apparentés à la forme et visibles. il sont qualifiés de "formes révélatrices de la pensée" car ils révèlent l’état d’esprit de l’agent (par exemple, un geste de la main)
- karma apparentés à la forme et non perceptibles à l’œil : "formes non révélatrices de la pensée" (par exemple, les vœux ou engagements pris).
Aucune autre catégorie de karma n’est admise par les 4 systèmes philosophiques du bouddhisme.
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