L'attachement est présenté comme un obstacle insidieux et terriblement pernicieux. Le repérer résulte d'efforts persévérants.
Ainsi, d'après vous, quand on a envie de se reposer, de prendre des vacances (sujet d'actualité), de se rafraîchir (idem), etc., est-ce ou non signe d'attachement ?
Pendant qu'on y est, la sensation que nous avons souvent ces jours-ci, d'avoir un peu chaud, relève de quel facteur mental ? La sensation ou un autre ?
Le fait de vouloir se reposer n'implique pas forcément l'attachement. Tout dépend je pense de la motivation, de l'état d'esprit avec lequel on fait cette démarche. Par exemple, si on prend des vacances dans le but de se recharger pour être plus disponible aux autres ou pour récupérer une bonne condition physique pour entreprendre des taches vertueuses je n'y vois pas forcément de l'attachement.
RépondreSupprimerQuant à la sensation d'avoir chaud, elle relève du sens tactile, du contact, mais pour percevoir cette sensation de chaleur de faut-il pas au minimium les 5 facteurs mentaux omniprésents?
Je suis d'accord avec Gaël sur la motivation. Par contre, je ne vois pas l'attachement dans le fait d'avoir une motivation négative à vouloir se reposer ou prendre des vacances. Pour moi, cela relève des premières et secondes formes de la paresse: être trop fatigué et remettre à plus tard, qui sont dérivées de l'ignorance.
RépondreSupprimerMaintenant, quel que soit l'exemple envisagé (se reposer, se rafraîchir, etc.), on peut aussi dire que tant qu'il y a saisie du soi, il y a [sur cette base] une forme d'attachement...
A mon avis, la sensation d'avoir chaud relève de l'identification, car c'est elle qui permet de mettre cette désignation sur ce phénomène. Mais la remarque de Gaël est pertinente: c'est une perception tactile, donc les 5 facteurs omniprésents y participent. Le but du jeu est seulement de ne pas laisser la saisie s'y agripper et l'attachement s'y ajouter.
La "sensation" d'avoir chaud ne relève pas du facteur mental sensation , mais serait une perception issue de la réunion et du contact entre la conscience tactile , le sens du toucher et un toucher issu des 4 grands éléments : chaleur . Cette expérience relèverait alors de notre agrégat de la forme et non de notre agrégat de la sensation . La question que je me pose est : A propos de l'objet de la perception qui est la chaleur ou l'aspect de la chaleur ( reflété par le sens tactile et appréhendé par la conscience tactile ) Est ce que je peux dire qu'il fait parti de "mon" agrégat de la forme ?
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