J'envie le confort apparent de ceux dont la foi est telle qu'ils ne se posent plus trop de questions.
"Le Maître a dit", est leur réponse catégorique, et ils n'éprouvent pas la tentation de réfléchir plus avant.
Insiste-t-on qu'ils répondent - très honnêtement :
"Mes perceptions sont faillibles. Alors, ..."
Ben oui, mais justement !
Tant que nos perceptions sont faillibles, comment nous permettre de faire foi ... à notre foi ?
Qu'est-ce qui nous prouve que nous l'avons placée dans un objet digne de créance ?
Et surtout, qu'est-ce qui nous prouve que nous avons saisi ce que ledit objet digne de créance tente de nous faire assimiler ? Comment être sûr d'avoir parfaitement compris ce que le Maître a dit et surtout suggéré ?
J'ai entendu dire au cours d'enseignements que, selon le bouddhisme, la foi n'implique pas la sagesse, tandis que la sagesse implique la foi.
La route s'annonce bien longue. Et ardue.
Fichu samsara qui nous englue dans son cercle vicieux et vicié.
La foi aveugle n'implique pas la sagesse, mais la foi fondée vient par l'utilisation de la sagesse (donc en partant d’une foi aveugle) non ?
RépondreSupprimerIl est dit également qu'une véritable étude d'un enseignement bouddhiste doit se baser sur la foi, de même que sans la présence de la foi on ne "rencontre" pas l'enseignement (sous-entendu, on reste extèrieur à lui).
Pouvons nous être certain que notre foi est suffisante pour avoir vraiment rencontrer l’enseignement ?
Peut-être pouvons nous alors prendre la foi (plus précisement notre foi) comme objet de la sagesse, et au travers de l'analyse et de la reflexion pouvons-nous réussir à mieux connaître l'état de notre foie, pardon de notre foi.
Sachant que la foi, même bien fondée, peut se perdre…
Evidemment si le maître que l'on a choisi n'est pas authentique et que ses enseignements comportent des erreurs, nous sommes dans un bon gros pétrin, tout se retrouve faussé.
Ma foi, ce n'est surement pas la dernière fois que nous parlerons de la foi, dans la ville de...