Certains événements d'hier m'ont conduite à me replonger dans mon passé, à chaque instant de plus en plus long, et j'ai "réalisé" - hélas, sans aucun lien avec les étapes de la voie spirituelle - que je suis au charbon, non excusez-moi, au micro depuis 30 ans.
J'ai connu Rinpoche aux Langues'O en l'an de grâce 1973, et pour une fois j'utilise ce terme sciemment et sans aucune connotation de plaisanterie.
C'était début novembre, une semaine après la rentrée, car cette année là, Rinpoche et Ngawang Dakpa se sont absentés les premiers jours pour cause d'initiation conférée par Sa Sainteté en Suisse - Avalokiteshvara à mille bras et onze visages.
Rinpoche a enfin accepté de dispenser des Enseignements sur un mode plus "académique" en 1977-78, après quoi il a séjournée une année entière en Inde. Moi, je n'ai pu y rester que huit mois et demi. Des mois de bonheur à Ganden Datsang.
C'est au retour que les ennuis ont commencé pour moi, quand Rinpoche m'a fait traduire.
C'était la Lettre à un ami, de Nagarjuna. Texte magnifique, certes, mais que j'aurais beaucoup plus apprécié en tant que simple auditrice.
Pour reprendre ma question d'hier, je me suis souvent demandé qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour me retrouver dans une telle situation...
Je ne me rends pas compte, très certainement, de l'ampleur de la tâche. Cependant ce que mes perceptions me donnent à voir et que je trouve magnifique, c'est que tu es en la présence de Rimpoché très souvent. Et, à la lecture émouvante du texte que tu viens de publier, on comprend à quel point tu en es heureuse, malgré les "souffrances" de la traduction. Et c'est beau...
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RépondreSupprimerComme quoi, il est important de bien choisir ses fréquentations...
RépondreSupprimerDans un sens comme dans l'autre.
Respect...